L'APE demande la révision du PPI du port militaire de Toulon pour que celui-ci intègre la commune de Saint-Mandrier, voir cette note.
Suite à l’accident de Fukushima, la Direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises et la Direction générale de la santé du ministère de la Santé ont réexaminé les mesures de protection des populations et leur emprise géographique. Elles ont proposé des recommandations d’évolutions étendant la portée des Plans particuliers d’intervention (PPI) établis autour des installations nucléaires. En 2014, ces recommandations ont été précisées dans le Plan national de réponse à un accident nucléaire ou radiologique majeur. Chargé de la mise en œuvre de cette mesure, le ministère de l’Intérieur a envoyé le 3 octobre 2016 une circulaire aux préfets pour préciser les évolutions apportées à la doctrine nationale concernant la planification de la réponse à un accident nucléaire ou radiologique majeur. Il leur est demandé de :
- Etendre les rayons des périmètres des PPI de 10 à 20 km et de pré-distribution d'iode stable de 10 à 20 km autour des centres nucléaires de production d'électricité.
- Préparer une réponse « évacuation immédiate » sur un périmètre prédéterminé de 5 km autour des centres nucléaires de production d'électricité.
- Prendre, dès la phase d'urgence, et dans l'attente de l'expertise, une première consigne d’interdiction de consommation de denrées alimentaires.
- Tenir compte du contexte local pour la décision des mesures de protection des populations et leur articulation, sous l'autorité des préfets.
Ces mesures de protection radiologique à prendre en cas d’accident nucléaire survenant dans une installation civile devraient être également prises pour protéger la population suite à un accident dans une installation nucléaire Défense. La version du PPI du port militaire de Toulon disponible sur internet date de 2012, cette version n’intègre donc pas les dernières recommandations du Plan national de réponse à un accident nucléaire ou radiologique majeur de 2014.
L’analyse du PPI du port militaire de Toulon montre qu’il devrait être révisé pour prendre en compte des hypothèses majorantes, plus contraignantes que celles retenues jusqu’en 2012 afin de prévoir et d’organiser les réponses adéquates pour limiter les conséquences dosimétriques d’un accident sur le public et les conséquences radiologiques sur l’environnement de la presqu’île de Saint-Mandrier.
Aussi l’UDVN-FNE83, la fédération MART et l’APE ont conjointement transmis une note d’analyse au préfet du Var, au préfet maritime et au délégué de l’Autorité nucléaire à la sûreté nucléaire et à la radioprotection pour les activités et installations intéressant la Défense. Cette note d’analyse a également été discutée lors de la réunion de la dernière Commission d’Information du Port Militaire de Toulon le 4 mars 2019. Elle précise les éléments justifiant d’intégrer la presqu’île dans le plan particulier d’intervention du port militaire de Toulon du fait de la proximité de la presqu’île avec les sites potentiels de rejets accidentels de radionucléides provenant d’un navire à quai dans le port militaire, ou en mouvement lors d’entrée/sortie dans la rade.
La commune a informé que la réouverture de toutes les plages de la commune était effective depuis le 16 avril 2019 après le passage de l’équipe de dépollution dirigée par la Préfecture (le CÈDRE) mais de nombreuses traces d’hydrocarbures dont des boulettes écrasées de plusieurs cm de diamètre sont réapparues depuis quelques jours sur et entre les galets de la plage de Cavalas après le passage d'un engin de chantier pour niveler les galets.
La commune a informé que la réouverture de toutes les plages de la commune était effective depuis le 16 avril après le passage de l’équipe de dépollution dirigée par la Préfecture (le CÈDRE) , voir le journal municipal "Le Mandréen" de mai 2019 en page 3.
Cependant, de nombreuses traces d’hydrocarbures dont des boulettes écrasées de plusieurs cm de diamètre sont observées depuis quelques jours sur et entre les galets de la plage de la Coudoulière.
Des graviers en tas et en épandage sur les galets sont également observables.
Les pollutions atmosphériques émises par les voitures, les camions, les transports en commun, les chauffages à fuel mais aussi des bateaux sont la cause de 48.000 décès prématurés en France. Le jeudi 17 mai 2018, la Commission européenne a annoncé sa décision de renvoyer la France devant la Cour de justice de l’Union européenne pour non-respect des normes de qualité de l’air. Notre métropole fait partie des quatorze zones concernées par les dépassements de ces normes ! Voir le niveau quotidien de la qualité de l’air de Saint Mandrier sur la colonne de droite..
Les combustibles utilisés par les navires peuvent contenir jusqu’à 3,5 % de soufre quand le diesel terrestre est limité à 0,001% soit 3500 fois moins ! Les émissions des combustibles utilisés par les navires acidifient les eaux marines et polluent l’air des environnements littoraux que nous, riverains, nous respirons.
En 2020, la règlementation internationale imposera aux bateaux d'utiliser des combustibles dont les teneurs en soufre seront inférieures ou égales à 0,5 %. C’est donc tout simplement insuffisant ! D’ores et déjà des "zones à émissions contrôlées" de soufre existent en mer Baltique, Mer du Nord et en Manche ainsi que pour les ports italiens de Naples, de Rome (Civita Vecchia) et de Venise où les bateaux doivent utiliser des combustibles avec une teneur en soufre inférieure à 0,1 %. Cette règle devrait être imposée à tous les bateaux, présents dans les eaux territoriales françaises, jusqu’à 12 miles des côtes, en vue des terres et des hommes, au mouillage, dans les aires portuaires ou à quai.
Signez la pétition contre la pollution atmosphérique pour des bateaux propres : cliquez sur ce lien Bateaux propres.
Ce 31 octobre, le littoral de la presqu’île de Saint-Mandrier est lui aussi touché par la pollution aux hydrocarbures.
Le jeudi 25 octobre 2018, 11 communes étaient impactées par la pollution aux hydrocarbures. 49 plages faisant l’objet de travaux de dépollution de surface ont été fermées au public (http://www.var.gouv.fr/IMG/pdf/cp-pollutionplages-25oct17h30.pdf). Aujourd’hui, c’est au tour des parties du littoral de la presqu’île de Saint-Mandrier orientées vers la pleine mer d’être touchées par les échouages de galettes d’hydrocarbures. De nombreuses galettes de toutes tailles sont visibles sur le littoral de la Coudoulière. Nous en avons informé la mairie. Le préfet du Var qui a déclenché le plan POLMAR Terre pour gérer les galettes d’hydrocarbure arrivant sur les plages demande aux populations de ne pas toucher ou ramasser les galettes qu’elles peuvent trouver.