La dorade royale (Sparus aurata) est un poisson aux couleurs magnifiques qui finit souvent dans l’assiette des amateurs de poissons. Sa robe est d’un gris argenté avec des nageoires dorsale et caudale frangées de noire. Sa tête est bombée avec entre les deux yeux un bandeau frontal doré également bordé de noir. Un grande tache sombre allongée sur le haut de l’opercule chaque côté de la tête permet de la distinguer des autres espèces de la famille des sparidés.
La dorade est un poisson essentiellement carnivore qui peut atteindre une taille de 70 cm. Sa bouche est bordée de lèvres épaisses et chaque mâchoire possède de 4 à 6 canines massives à l’avant suivies de 2 à 4 rangées de molaires. Sa denture efficace lui permet de broyer les coquilles des mollusques bivalves (moules, huîtres) et les carapaces de crustacés, voire celles des oursins. C’est donc un compétiteur des gastronomes de fruits de mer que nous sommes mais c’est aussi pourquoi sa chair est si appréciée !
Ce matin, le 8 août, nous avons rencontré une dorade chanceuse en nageant dans les eaux de la plage de Saint Asile : celle de la photo ! Prise en flagrant délit de gourmandise elle a un hameçon planté dans la mâchoire inférieure, le fil de pêche s’est cassé et est coincé dans un rocher la retenant prisonnière).
Notre amie a donc échappé à l’assiette du pêcheur et nous l’avons libérée tout de go sans la blesser. Doublement chanceuse. Elle est partie en nageant lentement au-dessus de l’herbier de posidonies encore toute groggy de sa mésaventure et certainement surprise de ce dénouement inattendu. Bonne chance l’amie !
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Attention, le Règlement (CE) n° 1967/2006 du Conseil du 21/12/06 concernant des mesures de gestion pour l'exploitation durable des ressources halieutiques en Méditerranée, interdit la capture de tout individu de moins de 20 cm quelle que soit la technique utilisée. De plus la pêche de loisir est réglementée en France par l'arrêté du 29/01/2013 interdisant la capture d'individus de moins de 23 cm.
Pour visionner la biodiversité de la presqu'île : http://pierreacalmet.wixsite.com/saint-mandrier-mer/
Nous avons vu que depuis le début des journées très chaudes de juillet il n’est pas rare de voir voler ensemble les 2 espèces de papillons porte-queue qui virevoltent autour des fleurs : le Machaon (voir dans les photos du jour précédentes) et le Flambé (Iphiclides podalirius). Ces deux espèces sont à peu près de même taille avec une envergure maximum atteignant près de 9 cm chez les femelles du Flambé, la taille des mâles variant entre 5 et 7 cm. Les ailes antérieures du Flambé sont de couleur blanchâtre à jaunâtre avec 7 lignes transversales noires. Les deux premières lignes courent sur toute la longueur de l’aile et sont suivies de cinq lignes alternant une ligne courte suivie d’une longue, ressemblant à des flammes, d’où son nom vernaculaire. Ses ailes postérieures portent une queue noire avec quatre tâches submarginales bleues et un ocelle bleu surmonté d’un arc de couleur orange. C’est une adaptation de défense passive contre ses principaux prédateurs, les oiseaux. En effet, les oiseaux croyant frapper sa tête vont attaquer la queue du papillon, celui-ci peut donc s’envoler dans le sens opposé à l’agression sans être gravement blessé ou tué.
Comme le Machaon, le Flambé est un papillon diurne thermophile qui est présent du bord de mer jusqu’à 1600 m d’altitude, vivant dans presque tous les départements de la France métropolitaine, à l'exception du Finistère du Nord et du Pas-de-Calais. Il est plus abondant dans la moitié sud de la France et commun sur la presqu’île où deux générations annuelles se succèdent. Il vit principalement sur les coteaux, pelouses, les zones sèches et rocailleuses, mais aussi dans les clairières chaudes, les haies, les vergers et les jardins bien diversifiés et évidemment non pollués par des pesticides. La chenille se nourrit des feuilles des arbres fruitiers : pêchers, amandiers, pruniers, cerisiers et d'aubépine.
Les adultes mâles ont un comportement très territorial, occupant des territoires relativement dégagés. Ils font le guet sur des branches d’arbustes situées en hauteur pour avoir une bonne visibilité pour chasser les autres mâles qui franchissent les frontières de leur territoire. N’hésitez pas à le rechercher, comme le Machaon c’est un magnifique sujet pour la photographie !
Depuis le début des journées très chaudes de juillet il n’est pas rare de voir voler ensemble les 2 espèces de papillons porte-queue qui virevoltent autour des fleurs, en particulier celles des bougainvilliers. Ce sont le Machaon (Papilio machaon) et le Flambé (Iphiclides podalirius). Ces deux espèces sont à peu près de même taille mais notre Machaon qui atteint les 9 cm est de couleur jaune pâle avec une bande noire qui va du thorax au bout de l’abdomen et des taches en damier sur les ailes avec sur l’aile postérieure 5 tâches légèrement bleuté et une tâche orange. Notre lépidoptère est présent dans toute l'Europe donc est présent sur tout le territoire français jusqu’à 2600 m d’altitude mais rarement abondant. Cette espèce fréquente les milieux découverts et ensoleillés, comme les pelouses sèches, les jardins, les prairies fleuries, les bois clairs, les terrains vagues, les haies. Il affectionne les ombellifères ou les apiacées telles que le Fenouil commun, la Carotte sauvage, l’Aneth, le Cumin, l’Angélique, l’Anis et le Panais.
Le Bougainvillier (Bougainvillea sp.) de la famille des Nyctaginacées est un très bel arbuste grimpant originaire des régions tropicales d’Amérique du Sud. Il est bien adapté à notre climat clément méditerranéen et en particulier celui de la presqu’île où elle fleurit généreusement en continu du printemps jusqu’à la fin de l’automne. Il a été introduit en France à la fin du 18ème siècle après que le botaniste Philibert Commerson découvre cette plante au Brésil qu’il nomme Bougainvillier en hommage à l'explorateur français Louis Antoine de Bougainville qui dirigeait une expédition autour du monde.
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La Doris dalmatienne (Peltodoris atromaculata) est une espèce de mollusque nudibranche endémique de la Méditerranée et des côtes basques et des Canaries. Elle vit dans les zones sombres des grottes et failles ou elle est généralement observée sur l'éponge Petrosia ficiformis dont elle se nourrit. Pour se défendre des prédateurs, elle sécrète des substances toxiques ainsi que des spicules calcaires qui lui confèrent son aspect granuleux.
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