D’après un communiqué de la Préfecture Maritime, un incendie s'est déclaré ce matin sur la base navale de Toulon à bord d'un sous-marin nucléaire immobilisé au bassin pour entretien : le SNA Perle.
La préfecture maritime donne les informations suivantes:
Trois stations de mesure de la radioactivité (débit de dose gamma ambiant) du réseau national peuvent être consultées pour vérifier en direct les niveaux de radioactivité autour du site militaire. Les stations sont situées à la Seyne sur mer, sur la base militaire et à Toulon.
Les évolutions entre le 11 et 12 juin 2020 sur la carte ci-dessous montrent que les niveaux sont stables sur les derniers 48 heures à l’exception de la station de la Seyne sur mer, sous le vent des installations militaires, qui montre une augmentation nette de 20 nSv/h au cours de la nuit de la radioactivité horaire moyenne qui est passée de 60 à 80 nSv/h pendant plusieurs heures.
A 13 heures les sondes de mesure donnaient des niveaux habituels pour ces stations.
Le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA) qui étudie le contenu de l'air en particules biologiques (pollens et moisissures) pouvant avoir une incidence sur le risque allergique pour la population a émis une alerte concernant les allergies aux pollens (https://www.pollens.fr/les-bulletins/bulletin-allergo-pollinique).
En effet, les concentrations en pollens de graminées sont à la hausse sur l’ensemble du territoire avec un risque d’allergie de niveau élevé dans le Var, à très élevé selon les départements. Pour les régions du pourtour de la Méditerranée, en plus des graminées, ce sont les concentrations en pollens d’olivier et de pariétaire (urticacées) qui pourraient augmenter conduisant à un risque allergique faible à localement moyen. Les concentrations en pollens d’oseille et de plantain augmentent aussi avec les beaux jours mais le risque d’allergie restera de niveau très faible.
Les concentrations en pollens de chênes sont à la baisse sur l’ensemble du pays avec un risque d’allergie faible excepté dans le sud du pays où il pourra atteindre le niveau moyen dans certains endroits.
Pour en savoir plus, le site du RNSA : https://www.pollens.fr/
Concernant la pandémie COVID-19, l’autorité de santé a précisé les nouvelles données en date du 19 mai pour la France.
Ce 19 mai, c’est toujours l'Ile-de-France qui recense le plus de personnes hospitalisées pour COVID-19 avec 7 692 hospitalisés, et le plus de décès à l’hôpital, 6 816, suivi par le Grand Est avec 2 740 personnes hospitalisées et 3 313 décès. En région Provence-Alpes-Côte d’Azur, au 19 mai 2020, 1 084 personnes sont hospitalisées pour COVID-19, 114 personnes sont actuellement en réanimation ou soins intensifs et le nombre cumulé de personnes décédées depuis le 1er mars 2020 est de 855 personnes.
Pour le Var, au 19 mai 2020, 163 personnes sont actuellement hospitalisées pour COVID-19 (312 hier), 14 personnes sont actuellement en réanimation ou soins intensifs et le nombre cumulé de personnes décédées depuis le 1er mars 2020 est de 125 personnes.
La carte de synthèse du déconfinement est élaborée en prenant en compte deux critères : la circulation du virus et la tension hospitalière sur les capacités en réanimation des régions. Ces deux critères évoluant au cours du temps, le Directeur général de la Santé, le Dr Jérôme Salomon a présenté la version réactualisée au 2 mai.
Les départements de PACA y passent de la couleur orange au vert grâce à un taux inférieur à 60% d'occupations des lits en réanimation par des patients atteints de Covid-19.
La couleur du département servira de guide aux autorités locales (préfectures, rectorats, maires) pour décider des activités autorisées ou pas dans leur département par le plan de déconfinement élaboré par le gouvernement.
Le Var est en orange sur la première carte du déconfinement publiée ce jour par le Ministère des solidarités et de la santé. Ce classement est dû au fait que les hôpitaux du département sont saturés, avec un taux entre 60 et 80 % de leur capacité initiale en lits de réanimation utilisés par des patients atteints du Covid-19 (60 lits de réanimation portés à 80 depuis le début de la crise).
Pour passer au vert et bénéficier des conditions de déconfinement les moins restrictives à partir du 11 mai, le Var devra avoir deux indicateurs au vert : les malades de coronavirus devront donc occuper moins de 60 % de la capacité initiale en réanimation du département et moins de 6 % des patients qui se présentent aux urgences.
Comme le montre le graphique du nombre de décès pour 100 000 habitants, des disparités très importantes existantes entre les pays (d’un facteur de 1 à 100). La comparaison de la valeur de la France (33,2 décès par 100 000) avec celle de l’Allemagne (6,4 décès par 100 000) par exemple, soit 5 fois plus de décès en France par 100 000 habitants, ne manque pas d’interpeller.
Evidemment une fois de plus cette situation conforte la demande l’APE de ne pas voir la population de la commune augmenter alors que, comme nous l’avons mentionné dans nos recours, les différents services hospitaliers ne sont pas gréés aux niveaux nécessaires, en particulier dans le cas actuel des capacités médicales. Imaginons une pandémie débutant en pleine période estivale où la population du Var et de notre commune est multipliée par 4, voire 5 !