En 2023, le quotidien « Libération » explore les enjeux de la transition écologique en organisant des conférences dans les grandes villes de France, le Climat Libé Tour.
Samedi, c’était le tour de Marseille et vous pouvez revisionner les constats et solutions déroulés par une trentaine d’intervenants lors de la sixième étape ce samedi à la Friche la Belle de Mai ICI.
En complément une interview de Marine Calmet publiée dans l’édition d’aujourd’hui : «Notre liberté d’entreprendre s’arrête là où la liberté de la nature commence»
Bon visionnage et bonne lecture
La trajectoire actuelle est d’un peu moins de 3°Celsius de réchauffement climatique, alors que, pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, l’un des objectifs fixés dans l’accord de Paris de 2015 (COP21), les données scientifiques sont claires, l’utilisation des combustibles fossiles doit être éliminée par tous.
Les nations réunies à la COP28 à Dubaï ont approuvé mercredi une feuille de route pour « s'éloigner (transitioning away) des combustibles fossiles » (clause 28d) – une première pour une conférence de l’ONU sur le climat, mais l’accord ne répond toujours pas à l’appel d’un nombre croissant de pays en faveur d’une « élimination progressive » du pétrole, du charbon et du gaz (Le texte de l’accord ICI).
« (clause 28.d) Transitioning away from fossil fuels in energy systems, in a just, orderly and equitable manner, accelerating action in this critical decade, so as to achieve net zero by 2050 in keeping with the science » ;
Les émissions de gaz à effet de serre dues aux transports contribuent significativement au réchauffement climatique ainsi qu’aux maladies respiratoires et cardiaques (Photographies prises dans la rade le 12 décembre 2023 des émissions dans l’atmosphère d’une barge à 9h22 et du Pascal Lota de la compagnie Corsica Ferries à quai au cœur de Toulon à 11h00).
Aussi La Tribune se pose la question de savoir comment l'accord décroché à la COP28 de Dubaï peut-il être à la fois une victoire pour « le climat », selon les termes du gouvernement français, et pour la major pétrogazière TotalEnergies ? Alors que le ministère de la Transition énergétique s'est félicité mercredi d'une « avancée historique » et d'un « langage très fort sur la sortie des énergies fossiles », l'énergéticien a en effet « salué » un texte « confort[ant] sa stratégie » ... laquelle consiste, en grande partie, à accélérer dans le gaz fossile. En effet, TotalEnergies ne compte pas se détourner de ce combustible fossile, mais compte surtout investir massivement dans le gaz, considéré comme une « énergie de transition ». Si bien qu’au global, les objectifs climat pour 2030 liés à la consommation de tous les produits de l'entreprise restent inchangés.
« La demande de pétrole est toujours en croissance, mais elle pourrait atteindre un plateau, voire décroître. Nous devons gérer notre portefeuille d'activités pour en tenir compte », a ainsi souligné Patrick Pouyanné.
Ainsi en 2022, les principaux indicateurs économiques et énergétiques mettent en évidence que parmi les pays et groupements régionaux sélectionnés, les États-Unis ont la demande en énergie la plus élevée, qu’elle soit exprimée par habitant ou par rapport au PIB, tandis que les pays d’Afrique ont les plus faibles (Source : IEA).
Comme nombre d’observateurs, réagissant à l’adoption de la version finale de l’accord, le chef de l’ONU, António Guterres, a souligné que l’ère des combustibles fossiles doit prendre fin dans la justice et l’équité. « À ceux qui se sont opposés à une référence claire à l’élimination progressive des combustibles fossiles dans le texte de la COP28, je tiens à dire qu’une élimination progressive des combustibles fossiles est inévitable, qu’ils le veuillent ou non. Espérons que cela n’arrive pas trop tard », a-t-il ajouté.
Ce n’est donc pas étonnant que, malgré les applaudissements de la dernière séance plénière, toutes les délégations n’étaient pas satisfaites du résultat de ces négociations sur le climat. Les représentants de la société civile et les militants pour le climat, ainsi que les délégations des petits pays insulaires en développement, étaient visiblement mécontents du résultat.
Et surement qu’ils n’ont pas torts d’être inquiets. En effet l’accord de la COP26 en 2021 (Ref. FCCC/PA/CMA/2021/8/Rev.1) dans sa clause 36 appelait déjà les « Parties à accélérer le développement, le déploiement et la diffusion de technologies, ainsi que l'adoption de politiques, pour assurer la transition vers des systèmes énergétiques à faibles émissions, notamment en intensifiant rapidement le déploiement de mesures de production d'énergie propre et d'efficacité énergétique, notamment en accélérant les efforts en faveur de la réduction progressive de l'énergie au charbon et l'élimination progressive des subventions inefficaces aux combustibles fossiles, tout en fournissant… »
Alors regardons les progrès fait dans la réduction de la consommation de charbon à la suite des injonctions des COPs successives.
En 2022, la consommation de charbon a augmenté, notamment en Europe, afin de compenser l'arrêt progressif des livraisons de gaz russe. Ainsi, la France (Cordemais et Saint-Avold), l’Allemagne et le Royaume uni ont redémarré leurs centrales électriques au charbon. Aussi, après des années de baisse, l'approvisionnement en charbon a bondi de 8,3% l'an dernier en Europe, pour atteindre 476 millions de tonnes, d'après le lobby du charbon Eurocoal. La Chine et l'Inde apparaissent comme les principaux pollueurs au charbon. Mais si l'on tient compte de la population, la Corée du Sud et l'Australie étaient encore les plus gros pollueurs en 2022. (Source : IEA).
Evidemment, les mêmes causes provoquant les mêmes effets, en 2022, les émissions de charbon ont augmenté de 243 Mt pour atteindre un nouveau record historique de près de 15,5 Gt. Cette augmentation de 1,6 % est plus rapide que la croissance annuelle moyenne de 0,4 % au cours de la dernière décennie (Source : IAE).
Pour certains, cet accord sera « le début de la fin de l’ère des combustibles fossiles », cependant les promesses de réduction des consommations de combustibles fossiles n’engageant que ceux qui veulent y croire et les chiffres étant têtus, « espérons que cela n’arrive pas trop tard »…
Pour en savoir plus :
Ce dimanche 10 décembre 2023 l’artiste Balthasar a accueilli amis et visiteurs dans son atelier au village pour le vernissage de ses dernières œuvres. Dans une ambiance amicale et chaleureuse, notre artiste mandréen a présenté ses dernières créations pleines d’imagination et toutes reliées à des sujets toujours d’actualité, soit en toute évidence, parfois de façon plus subtile.
L’exposition est ouverte jusqu’au 21 janvier 2024. L’atelier Balthasar est situé à Saint-Mandrier village. Il est ouvert tous les jours, fériés y compris, de 10 heure à 20h, pendant lesquels l’artiste vous accueillera personnellement pour choisir une de ses œuvres.
N’hésitez pas à faire une visite à l’Atelier pour des discussions très inspirantes également.
Pour information : Atelier balthazar
Quai Séverine, Navipark//17
F-83430 Saint Mandrier sur Mer
Tél: +33 (0)7 68 16 23 44
Site internet : http://www.balthasar-b.fr
Mail :
Vous êtes invités au vernissage ce dimanche 10 décembre
à partir de 15 heures à l’atelier balthazar
au niveau du Quai Séverine à côté du magasin U
A partir de ce dimanche 10 décembre 2023 et jusqu’au 21 janvier 2024, Balthasar vous présentera ses derniers travaux dans son Atelier situé à Saint-Mandrier village.
Les instruments de musique y seront à l’honneur avec une bruyante section rythmique et la participation exceptionnelle d’un orchestre sous-marin…
Vous n’avez pas encore trouvé le cadeau original et artistique à offrir à celle ou celui qui vous est cher.e en cette période de fêtes de fin d’année, alors n’hésitez plus : faites une visite à l’Atelier qui est ouvert tous les jours de 10 heures à 20 heures, jours fériés compris.
Pour information : Atelier balthazar
Quai Séverine, Navipark//17 - F-83430 Saint Mandrier sur Mer
Tél: +33 (0)7 68 16 23 44
Site internet : http://www.balthasar-b.fr
Mail :
Nom d’un p'tit bonhomme bleu, la salsepareille d’Europe, mets favori des Schtroumfs, est très répandue sur la presqu’ile. Elle est encore en fleur en ce moment.
Appelé également liseron épineux, c’est une liane facile à reconnaitre grâce à sa grande tige épineuse grimpante qui s’accroche à toutes les plantes alentour mais aussi grâce à ses feuilles en forme de cœur, luisantes, persistantes et elles aussi piquantes. C’est d’ailleurs ce qui a conduit les scientifiques à lui donner pour nom Smilax aspera, du grec « smilê », grattoir.
Très rustique, elle se développe bien dans les terres sèches et le sol argilo-siliceux de la presqu’ile. Une exposition mi-ombragée en sous-bois lui est favorable …
La Salsepareille est une plante vivace que vous observerez donc toute l’année sur la presqu’ile. Ses lianes se développent à même le sol, véritables croche-pieds pour les promeneurs. Ses feuilles sont très décoratives. Le Smilax est caractéristique des peuplements littoraux de Pin d’Alep en association avec le Lentisque ((Pistacia lentiscus).
Elle développe des pousses qui atteignent jusqu’à 3 m de long et qui s’enroulent sur tous les types de supports à la recherche de la lumière comme sur les pins. Le pétiole des feuilles a deux vrilles. Ces vrilles s’allongent et tournent jusqu’à entrer en contact avec un support autour duquel elles vont rapidement s’enrouler assurant ainsi la tête de pont nécessaire à l’arrimage de la plante. Si elles ne trouvent pas à s’arrimer, elles finissent par s’enrouler entre elles en spirale désordonnée.
Les fleurs sont de petites tailles, blanchâtres, odorantes et réunies en ombelles. Elles attirent les insectes à la recherche de fleurs assez rares en cette période. Les fruits regroupés en grappe sont petits, globuleux et rouge devenant noir en passant par toutes les couleurs pour atteindre la maturité en décembre.
Quant à la consommation de la salsepareille, prudence. En dehors des Schtroumpfs et de la chenille du Bombyx du pin (Dendrolimus pini) la consommation n’est pas vraiment de mise. Les jeunes tiges rougeâtres et très tendres poussant au printemps seraient comestibles, mangées crues pour leur saveur légèrement amère comme en Espagne ou cuites préparées comme les asperges ou dans des omelettes par nos amis italiens et turques.
Le pape François pour des raisons de santé n’a pas participé à la COP28 où il devait se rendre en tant que chef d’état à l’invitation du président des Émirats arabes unis. Aussi nos vous proposons une analyse du dernier texte publié par le Pape François qui fait appel à toutes les personnes de bonne volonté en lien avec la crise climatique et la COP28. Cette analyse est nous a été proposée par Dominique S. que nous remercions. Bonne lecture.
Dans un nouveau texte intitulé Laudate Deum, publié le 4 octobre, fête de saint François d'Assise, c’est plus qu’un coup de gueule, bien davantage qu’un cri d’alerte, c’est une « exhortation » que le Pape François adresse non-seulement aux participants à la COP28, aux catholiques mais au monde entier. Face à l’urgence climatique, il y développe une analyse rigoureuse et concrète de la crise écologique, de ses causes avérées à ses effets désastreux, la portant avec simplicité vers le plus grand nombre d’humains, en prenant ancrage dans les données scientifiques les plus actuelles.
Ce plaidoyer, court et facile à lire, développe un argumentaire à partir d’une analyse principalement scientifique, qui aboutit à une mise en accusation des responsables de tous bords, qu’ils soient politiques, économiques, sociaux, religieux, dont l’incapacité actuelle majeure est de prendre à bras le corps la recherche de vraies solutions à cette crise.
Reprenant nombre de points développés dans l’encyclique Laudato si', publiée il y a maintenant déjà huit ans, il exhorte « toutes les personnes de bonne volonté » d’agir face aux effets du réchauffement climatique. Pourtant, moins éthique ou religieuse que le texte précédent, cette exhortation à agir dans une situation critique à l’immense mérite d’exposer de façon très compréhensible le champ global de la réalité du problème.
A cet effet, le pape nous propose un cheminement qui démarre par le constat sans nuances des dangers qui menacent « la sauvegarde de la Maison commune », affirmant que « nos réactions sont insuffisantes alors que le monde qui nous accueille s’effrite et s’approche peut-être d’un point de rupture ». Il précise que « nous avons beau essayer de les nier, de les cacher, de les dissimuler ou de les relativiser, les signes du changement climatique sont là, toujours plus évidents ». Il insiste, « il est vérifiable que certains changements climatiques provoqués par l’humanité augmentent considérablement la probabilité d’événements extrêmes de plus en plus fréquents et intenses ». Tout en illustrant ces propos par de nombreux exemples, il souligne fortement que c’est là « un problème social global qui est intimement lié à la dignité de la vie humaine »
Il analyse les résistances, apporte la contradiction à ceux qui œuvrent à « atténuer le changement climatique », ou à émettre « certains diagnostics apocalyptiques qui semblent souvent peu rationnels ou insuffisamment fondés ». Il développe alors tout un chapitre sur les causes humaines avérées. « Nous ne pouvons plus douter que la cause de la rapidité inhabituelle de ces changements dangereux est un fait indéniable : les énormes changements liés à l’intervention effrénée de l’homme sur la nature au cours des deux derniers siècles ». Devant les risques, et la responsabilité enfin reconnue de ne « pouvoir arrêter le processus déjà commencé », il propose d’adopter une « vision plus large » qui définit sa conviction : « Il ne nous est rien demandé de plus qu’une certaine responsabilité face à l’héritage que nous laisserons de notre passage en ce monde ». Comment assumer cette responsabilité ?
Ce sont les « capacités accrues de la technologie » qui sont interrogées. Elles donnent souvent « à ceux qui ont la connaissance, et surtout le pouvoir économique d’en faire usage, une emprise impressionnante sur l’ensemble de l’humanité et sur le monde entier. Jamais l’humanité n’a eu autant de pouvoir sur elle-même et rien ne garantit qu’elle s’en servira bien, surtout si l’on considère la manière dont elle est en train de l’utiliser ».
La critique du paradigme technocratique exposé ici est sévère : C’est « comme si la réalité, le bien et la vérité surgissaient spontanément du pouvoir technologique et économique lui-même ». Or « nous affirmons que le monde qui nous entoure n’est pas un objet d’exploitation, d’utilisation débridée, d’ambitions illimités, et que la logique du profit maximum au moindre coût, déguisée en rationalité, en progrès et en promesses illusoires, rend impossible tout souci sincère de la Maison commune ».
De plus, la nature ne peut être qu’un « simple cadre où nous développerions nos vies et nos projets », car « nous en sommes une partie, et nous sommes enchevêtrés avec elle, de sorte que le monde ne se contemple pas de l’extérieur mais de l’intérieur ». Se pose alors la question du pouvoir humain, de sa signification et de ses limites. Il est temps de reconnaitre que « notre pouvoir et le progrès que nous générons se retournent contre nous-mêmes ».
A la suite du constat, le Pape aborde le thème de la faiblesse de la politique internationale à gérer la crise. Il insiste sur la nécessité de développer les accords multilatéraux entre États, seuls susceptibles de constituer « des organisations mondiales plus efficaces, dotées d’autorité pour assurer le bien commun mondial, l’éradication de la faim et de la misère ainsi qu’une réelle défense des droits humains fondamentaux ». Il considère en particulier que l’efficacité recherchée du multilatéralisme viendra d’une mondialisation maîtrisée, de mécanismes nouveaux s’appuyant sur des règles globales, sur « l’initiation d’un nouveau processus de prise de décisions et de légitimation de celles-ci ». Des « espaces de conversation, de consultation, d’arbitrage, de résolution des conflits et de supervision sont nécessaires, bref, une sorte de plus grande démocratisation dans la sphère mondiale pour exprimer et intégrer les différentes situations. Il n’est pas utile de soutenir des institutions dans le but (de) préserver les droits des plus forts sans se préoccuper des droits de tous ».
Annonçant l’importance des décisions qui devraient conclure la COP 28 et son propre engagement, le pape procède à une étude fine des progrès et échecs des conférences sur le climat. Reprenant l’historique de ces rendez-vous depuis la conférence de Rio de Janeiro en 1992 jusqu’à la COP 27 de Sharm El Sheikh, c’est à une analyse sans concessions à laquelle nous sommes invités, entre progrès et entraves. Elle nous conduit vers un nouveau constat critique : « Aujourd’hui, nous pouvons continuer à affirmer que les accords n’ont été que peu mis en œuvre parce qu’aucun mécanisme adéquat de contrôle, de révision périodique et de sanction en cas de manquement, n’a été établi. Les principes énoncés demandent encore des moyens, efficaces et souples, de mise en œuvre pratique. En outre, les négociations internationales ne peuvent pas avancer de manière significative en raison de la position des pays qui mettent leurs intérêts nationaux au-dessus du bien commun général. Ceux qui souffriront des conséquences que nous tentons de dissimuler rappelleront ce manque de conscience et de responsabilité ».
Ce diagnostic conduit le pape à préciser sa pensée : « Si l’on veut sincèrement que la COP28 soit historique, qu’elle nous honore et nous ennoblisse en tant qu’êtres humains, on ne peut qu’attendre des formes contraignantes de transition énergétique qui présentent trois caractéristiques : efficaces, contraignantes et facilement contrôlables ; cela pour parvenir à initier un nouveau processus radical, intense et qui compte sur l’engagement de tous. Cela n’est pas advenu sur le chemin parcouru jusqu’à présent, mais ce n’est que par un tel processus que la crédibilité de la politique internationale pourra être rétablie, car ce n’est que de cette manière concrète qu’il sera possible de réduire notablement le dioxyde de carbone et éviter à temps les pires maux. »
Aussi « espérons que ceux qui interviendront seront des stratèges capables de penser au bien commun et à l’avenir de leurs enfants, plutôt qu’aux intérêts circonstanciels de certains pays ou entreprises. Puissent-ils montrer ainsi la noblesse de la politique et non sa honte. Aux puissants, j’ose répéter cette question : Pourquoi veut-on préserver aujourd’hui un pouvoir qui laissera le souvenir de son incapacité à intervenir lorsqu’il était urgent et nécessaire de le faire ? ».
Mais « dire qu’il n’y a rien d’autre à espérer serait un acte suicidaire qui conduirait à exposer toute l’humanité, en particulier les plus pauvres, aux pires impacts du changement climatique ». En mai 2015, l’encyclique « Sauvegarde de la maison commune » avait été publiée quelques semaines avant la COP 21 de Paris, l’exhortation d’aujourd’hui a précédé de deux mois la COP 28 de Dubaï.
Le pape François pour des raisons de santé ne s’est pas rendu comme prévu du 1er au 3 décembre 2023 à la COP28 à l’invitation du président des Émirats arabes unis. Si la présidence de cette conférence est assurée par l’émirati Sultan Al Jaber, PDG de la compagnie pétrolière nationale Adnoc (qui annonce vouloir continuer à augmenter sa production pétrolière !), c’est comme chef d’état que le pape apporte cette contribution sans concession avec la conviction de participer utilement aux travaux qui devraient conduire à une accélération de la transition énergétique avec des engagements fermes et suivis, validés par un maximum de contributeurs, y compris dans les pays émergents.
Evidemment l’organisation de la 28ème Conférence des Parties sur les changements climatiques (COP28) à Dubaï en plein désert et sous la présidence du directeur général de la compagnie pétrolière publique des Émirats arabes unis Adnoc, septième producteur mondial de pétrole, pose question. Mais finalement pas plus que l’organisation de la Coupe du monde de football 2022 au Qatar[1], cinquième producteur de gaz naturel, avec des compétitions qui se sont déroulées dans des stades climatisés quasiment à usage unique au milieu du désert ou encore l’organisation prévue en 2029 des Jeux asiatiques d’hiver en Arabie saoudite, premier producteur mondial de pétrole, à Neom, mégalopole en cours de construction en plein désert.
Alors quelques tracés graphiques pour vous faire une opinion sur la volonté de changer de ceux qui dirigent cette planète…
Evolution de la concentration atmosphérique en dioxyde de carbone, CO2. Aujourd’hui les niveaux de CO2 sont supérieurs de 50 % à leurs niveaux de l’époque préindustrielle, ce qui a pour effet de piéger la chaleur dans l’atmosphère. L’effet des décisions des différentes COPs pour limiter les émissions des gaz à effet de serre, comme le CO2, est bien visible, en particulier depuis la COP21 de Paris en 2015 pour limiter l’augmentation de la température à 1,5° degré Celsius (°C), un bel exemple de « en même temps n’est-ce pas » ?
Evolution de l’écart de la température journalière au cours du temps par rapport à celle de la période préindustrielle (1850-1900) considérée comme référence par les experts du GIEC. La courbe rouge représente l’évolution de cet écart en 2023 qui est supérieur depuis le mois de mai 2023 à ceux observés dans le passé. Les données recueillies jusqu’à la fin du mois d’octobre montrent que les températures de 2023 ont dépassé d’environ 1,40°C (avec une marge d’incertitude de ±0,12 °C) les valeurs de la période de référence préindustrielle (1850-1900). C’est la première fois qu’un écart de 2°C est dépassé pendant deux jours, les 17 et 18 novembre 2023 (source Copernicus).
Evolution de la température journalière de la surface des eaux marines situées entre 60° Sud et 60°Nord. A partir de mai 2023, l’élévation de la température est supérieure à toutes les observations des années précédentes et était toujours de 0,2°C au 1er novembre 2023 (courbe rouge) (source Copernicus).
Submersion marine de la D18 au niveau du quai Aristide Briand du port du village. Les eaux du port remontent dans le réseau pluvial pour se répandre sur la chaussée, en réalité la mer commence donc sur la chaussée. Les rejets d’autres orifices du réseau sont visibles dans le port par leur couleur tranchée et qui polluent les eaux marines.
Pas de doute donc pour les climatosceptiques, il est urgent d’attendre. Allô Mars ? ici la Terre…
[1] Le Qatar n’est pas concerné par les réductions décidées par l’OPEP+, dont il ne fait plus partie depuis 2018.
Le journaliste et militant écologiste était à Toulon ce mercredi soir invité dans le cadre des conférences Passion Bleue au théâtre Liberté pour défendre la cause animale devant un auditoire fourni. Son message est clair. Nous sommes parties du vivant et il faut arrêter de se placer au-dessus des autres espèces parce que notre complexe de domination nous conduit à exploiter et à détruire le vivant ce qui n’est vraiment pas une démonstration de supériorité intellectuelle vu que nous dépendons précisément de l’existence des autres espèces pour notre survie.
Fidèle à ses convictions et ses combats qu’il présente dans l’émission Sur le Front (France 5), il a passé en revue les préjugés sur les espèces animales et exhorté à changer le regard porté sur les animaux qui nous entourent. Ainsi, il n’a pas hésité à dénoncer les lieux et pratiques conduisant à des souffrances animales : élevages intensifs, chasses, zoos… Mais, il a insisté sur le fait que la plupart des gens ont de l’empathie pour les animaux et ne veulent pas leur faire de mal.
Il a également encouragé les efforts Individuels en changeant par exemple notre mode de consommation mais sans chercher la pureté écologique. Nul n’étant parfait, seule l’action collective structurée permettra d’obtenir des changements significatifs. Pour illustrer ses propos, il a développé l’exemple des chasseurs qui sont moins nombreux que les défenseurs des animaux, mais qui sont mieux organisés. Ainsi, la Fédération nationale des chasseurs est représentée dans les institutions locales, régionales, nationales captant les subventions. Ainsi, ils arrivent encore à gagner dans les confrontations pour la protection de l’environnement même s’ils sont de moins en moins nombreux.
« Nous ne parviendrons à atteindre nos objectifs que si l’on s’y met tous ensemble… rejoignez les associations de protection… Le jour où les millions de citoyens sensibles à la cause des animaux s’organiseront dans des structures, les choses changeront bien plus rapidement ».
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Les livres d’Hugo Clément
- Le théorème du Vaquita[1]. « Les écosystèmes dont nous dépendons pour survivre menacent de s'écrouler. Le tableau semble bien noir, mais il y a de l'espoir. Je vous embarque avec moi dans une aventure extraordinaire, qui va changer votre regard sur la nature et les animaux. Si l'on veut sauver notre espèce, nous devons inventer une nouvelle manière d'habiter la terre ».
- Les lapins ne mangent pas de carottes. « L’image que nous avons des animaux correspond rarement à la réalité. Les moutons ? Des suiveurs, sans aucune personnalité. Les porcs ? Ils sont sales. Les loups ? Méchants. Cette vision déformée peut nous conduire à négliger les animaux, à les mépriser, voire à justifier leur exploitation déraisonnée, qui se traduit par la violence et l’injustice ».
- Journal de guerre écologique. « Nous savons que l’Humanité fait face au plus grand défi de son histoire. Nous savons que les écosystèmes dont nous dépendons menacent de s’écrouler. Nous savons qu’il y a urgence. Le doute n’est plus d’actualité ».
- Comment j'ai arrêté de manger les animaux. Un manifeste et un guide pratique destiné à tous, aux végétariens qui veulent convaincre, mais aussi aux carnivores qui se posent des questions.
[1] Le Vaquita, est une espèce de marsouins en danger critique d'extinction car il n'en resterait qu'une dizaine d'individus. Elle fait partie de la liste des 100 espèces les plus menacées au monde établie par l'UICN en 2012.
Cette année encore les Français et les Françaises ont été au rendez-vous de l’émission proposée France Nature Environnement et France Télévisions consacrée à l’environnement où l’océan était à l’honneur.
Une opportunité pour un beau moment de rencontre, d’échanges et de partage en particulier lors de la réunion organisée pour l’occasion à Saint-Mandrier en présence du président de FNE-PACA, M. Gilles Marcel, du représentant national, M. Alain Grapinet et de Mme Annelise Muller Chargée de mission Eau & Mer, Biodiversité pour notre région.
Plus de 1,8 millions de personnes ont regardé l’émission et 1,2 millions d’euros ont été récoltés pour le financement des 9 projets de protection et de préservation de la faune et de la flore sous-marine. Nous sommes heureux et fiers que le service public de l’audiovisuel mette ainsi l’environnement en Une de ses programmes. C’était un pari, et il a été largement gagné !
L’APPEL A DONS RESTE OUVERT et les équipes de France Nature Environnement restent donc pleinement mobilisées sur le suivi et le financement des projets.
Pour notre région, le projet proposé par FNE-Provence Côte d’Azur conjointement avec la région FNE-Occitanie Méditerranée est intitulé « Préserver les petits fonds côtiers de Méditerranée ». En effet, entre 20 et 30% des espèces marines du monde ne se trouvent qu’en Méditerranée ! Mais, sous l’effet des pressions humaines, les populations des espèces marines de Méditerranée ont diminué de moitié en 25 ans. Aussi les objectifs de ce projet sont :
✔ Création de zones refuges pour la biodiversité
✔ Renaturation d’habitats sous-marins dégradés
✔ Amélioration des connaissances sur ces écosystèmes uniques
✔ Implication des acteurs du territoire (habitant.es, pêcheurs, collectivités locales, associations, plongeurs, loueurs...)
✔ Sensibilisation de la population aux enjeux de protection des petits fonds côtiers.
Encore un grand MERCI pour votre générosité !
Attention, des travaux en cours font qu’une circulation à sens unique a été mise en place pour sortir ou entrer dans la commune entre les deux ronds-points Sous-marin Protée au niveau du port du Lazaret et celui au niveau des ateliers municipaux (déchetterie) à Pin-Rolland.
Les déviations sont mises en place au niveau de ces deux ronds-points et devraient être maintenues jusqu’au 11 décembre 2023.
Plan de la circulation en sens unique.
Il n’y a pas d’information donnant la raison de ces travaux sur le site de la mairie où seuls 4 arrêtés sont disponibles pour 2023 alors que le même site précise que « les actes à portée réglementaire doivent désormais être publiés sous format électronique pour garantir l’information du public ».
Allo Mars, ici la Terre…
Les chasseurs se présentent de plus en plus en protecteurs de la nature, voire en garants de la biodiversité. Pourtant en Afrique, de riches chasseurs tuent régulièrement des espèces protégées en payant d’importantes sommes d’argent. Ils se justifient en prétendant que les sommes versées reviendraient aux habitants locaux. En France aussi, les chasseurs usent des mêmes arguments ajoutant qu’ils participeraient à la régulation du nombre d’animaux. Un raisonnement difficile à entendre dans un contexte global d’extinction massive des espèces sauvages, en particulier de celles d’oiseaux.
Ce mois-ci, la Ligue de Protection des Oiseaux nous apprend que depuis l’ouverture de la chasse au mois de septembre 2023, le neuvième oiseau d’espèce protégée braconné vient de passer les portes du Centre régional de sauvegarde de la faune sauvage de notre région !
Ce sont un Aigle botté, deux buses variables, un Milan noir, un Faucon crécerelle, un Choucas des Tours, un Autour des Palombes, un Héron cendré et une Grue cendrée qui ont été la cible de « chasseurs ». Lisez le communiqué LPO ici.
Mardi prochain, le 28 novembre au soir, France Télévisions 2 s’associe une nouvelle fois à France Nature Environnement pour une grande soirée de sensibilisation et d’action face au défi climatique.
Aussi, nous avons prévu de nous retrouver dès 20 heures, salle Bailli de Suffren dans le bâtiment de la capitainerie du port pour visionner ensemble l’émission et discuter des « LES SUPER-POUVOIRS DE L’OCÉAN » autour d’un buffet qui n’attend que votre contribution (salée, sucrée ou liquide) pour agrémenter nos discussions. La présence des enfants est évidemment acceptée, voire recommandée.
Se joindront à nous Gilles Marcel, le président de FNE-PACA avec des représentants FNE de la région pour répondre à vos questions sur les actions en cours en faveur de l’environnement marin, mais pas seulement.
Cette soirée, les océans seront à l’honneur et nous comptons sur vous !
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Quatre projets d'arrêtés préfectoraux sont ouverts à consultation publique jusqu'au 30 novembre pour prolonger de 10 ans l’interdiction de la pêche des mérous et des corbs dans les eaux de PACA et de Corse.
Les arrêtés en cours concernant ces interdictions venant à expiration, il est donc très important de s'exprimer pour appuyer leur prolongation pour 10 nouvelles années puisqu'ils ont prouvé leur efficacité en favorisant l'augmentation des populations de mérous et de corb dans les eaux littorales méditerranéennes françaises.
Nous partageons régulièrement des photographies de ces espèces prises dans les eaux baignant la presqu’ile. N’hésitez pas à consulter le site de Longitude 181 pour connaître les raisons qui militent en faveur de la protection stricte de ces espèces qui ont été très proches de disparaître de notre littoral.
Aussi, si vous êtes convaincus du bien fondé de la protection de ces espèces, exprimez votre avis favorable à ces projets d’arrêtés. En effet, lors de ces consultions publiques, ce sont en général ceux qui sont opposés à la protection des espèces qui s'expriment en nombre. Il faut donc se mobiliser pour que les avis favorables soient majoritaires.
Pour ce faire, c’est très simple. Nous vous proposons d'envoyer deux courriels sous la forme de l’argumentaire ci-dessous aux services en charge de ces arrêtés préfectoraux, l’un pour la région PACA et l’autre pour la Corse.
Les mérous et corbs de nos littoraux ont besoin de vous !
- Pour la zone PACA, le courriel est à envoyer à
Objet : Consultation du public sur les deux projets d’arrêtés préfectoraux portant réglementation de la pêche de différentes espèces de mérous et du corb dans les eaux maritimes de Méditerranée continentale.
Monsieur le Préfet,
La consultation du public sur deux projets d’arrêtés préfectoraux portant réglementation de la pêche de différentes espèces de mérous et du corb dans les eaux maritimes de Méditerranée continentale, est ouverte jusqu’au 30 novembre 2023.
Je vous prie de prendre note de mon avis très favorable pour ces 2 projets d’arrêtés qui prolongent l’interdiction de la pêche sous-marine, de la pêche maritime de loisir au moyen d’hameçons, lignes, palangres et palangrottes et de la pêche maritime professionnelle au moyen d’hameçons, lignes, palangres et palangrottes de ces espèces pour une période de 10 ans en accord avec les engagements de la France dans différentes conventions internationales et règlements européens pour la conservation des écosystèmes marins.
En effet, toutes les études scientifiques montrent les effets bénéfiques des arrêtés préfectoraux pris en 1993 pour différentes espèces de mérous et en 2013 pour le corb sur l’augmentation des populations de ces espèces.
Il est donc indispensable de poursuivre cette sage politique de préservation qui porte ses premiers fruits, mais qu’il est nécessaire de prolonger pour assurer une protection sur le long terme des populations de mérous et de corbs qui font l’objet d’une pression élevée de pêche sur nos côtes.
En effet, les gestionnaires de sites naturels savent que le bon état de santé des populations des espèces marines est atteint lorsque des mesures de préservation sont prises sur le long terme. Cela est d'autant plus vrai que les espèces ont une longue durée de vie. C’est précisément le cas des mérous qui ont une longévité dépassant les 50 ans. Initialement tous de sexe femelle, ils se reproduisent vers l'âge de 3 à 5 ans pour devenir mâles à l'âge de 9 à 12 ans jusqu'à la fin de leur vie. Il faut donc s'assurer que les populations contiennent suffisamment d'individus âgés pour assurer un sexe-ratio adapté à une reproduction correcte avec des individus âgés plus féconds. Il est donc indispensable d'assurer les conditions nécessaires pour que les populations contiennent un grand nombre d’individus âgés.
Quant au corb, avec une durée de vie de 31 ans mais une reproduction tardive et liée à la concentration des individus, il se raréfie dans son habitat peu profond, accessible et fréquenté par les activités humaines.
Tous ces arguments et l’efficacité des mesures prises dans le passé, plaident en la faveur de la prolongation de l’interdiction des modes de pêche mentionnés plus haut des mérous et des corbs telle que prévue dans les deux projets d’arrêtés :
- Arrêté portant réglementation de la pêche de différentes espèces de mérous dans les eaux territoriales en Méditerranée continentale
- Arrêté portant réglementation de la pêche du corb (Sciaena,umbra) dans les eaux maritimes de Méditerranée continentale
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Préfet, l’expression de ma haute considération.
- Pour la Corse, le courriel est à envoyer à :
Objet : Consultation du public sur deux projets d’arrêtés préfectoraux portant réglementation de la pêche de différentes espèces de mérous et du corb dans les eaux territoriales autour de la Corse
Monsieur le Préfet,
La consultation du public sur deux projets d’arrêtés préfectoraux portant réglementation de la pêche de différentes espèces de mérous et du corb dans les eaux les eaux territoriales autour de la Corse, est ouverte jusqu’au 30 novembre 2023.
Je vous prie de prendre note de mon avis très favorable pour ces 2 projets d’arrêtés qui prolongent l’interdiction de la pêche sous-marine et de la pêche maritime de loisir au moyen d’hameçons, lignes, palangres et palangrottes de ces espèces pour une période de 10 ans en accord avec les engagements de la France dans différentes conventions internationales et règlements européens pour la conservation des écosystèmes marins.
En effet, toutes les études scientifiques montrent les effets bénéfiques des arrêtés préfectoraux pris en 1993 pour différentes espèces de mérous et en 2013 pour le corb sur l’augmentation des populations de ces espèces.
Il est donc indispensable de poursuivre cette sage politique de préservation qui porte ses premiers fruits, mais qu’il est nécessaire de prolonger pour assurer une protection sur le long terme des populations de mérous et de corbs qui font l’objet d’une pression élevée de pêche sur nos côtes.
En effet, les gestionnaires de sites naturels savent que le bon état de santé des populations des espèces marines est atteint lorsque des mesures de préservation sont prises sur le long terme. Cela est d'autant plus vrai que les espèces ont une longue durée de vie. C’est précisément le cas des mérous qui ont une longévité dépassant les 50 ans. Initialement tous de sexe femelle, ils se reproduisent vers l'âge de 3 à 5 ans pour devenir mâles à l'âge de 9 à 12 ans jusqu'à la fin de leur vie. Il faut donc s'assurer que les populations contiennent suffisamment d'individus âgés pour assurer un sexe-ratio adapté à une reproduction correcte avec des individus âgés plus féconds. Il est donc indispensable d'assurer les conditions nécessaires pour que les populations contiennent un grand nombre d’individus âgés.
Quant au corb, avec une durée de vie de 31 ans mais une reproduction tardive et liée à la concentration des individus, il se raréfie dans son habitat peu profond, accessible et fréquenté par les activités humaines.
Tous ces arguments et l’efficacité des mesures prises dans le passé, plaident en la faveur de la prolongation de l’interdiction des modes de pêche mentionnés plus haut des mérous et des corbs telle que prévue dans les deux projets d’arrêtés :
- Arrêté portant réglementation de la pêche de différentes espèces de mérous dans les eaux territoriales autour de la Corse
- Arrêté portant réglementation de la pêche du corb (Sciaena,umbra) dans les eaux territoriales autour de la Corse
Je vous prie d'agréer, Monsieur le Préfet, l’expression de ma haute considération.
Après le succès de l’émission Aux Arbres, Citoyens ! de novembre 2022, France Télévisions a décidé de renouveler l’opération et de s’associer une nouvelle fois à France Nature Environnement pour une nouvelle grande émission de sensibilisation et de mobilisation sur la cause environnementale en première partie de soirée (« Prime time »).
Ce mardi 28 novembre 2023 une émission sur France 2 avec France Nature Environnement consacrée aux Super-Pouvoirs de l’océan sera retransmise en direct lors d’une soirée organisée par l’APE.
L’APE AVEC FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT ORGANISE UNE SOIREE-DEBATS
SALLE BAILLI DE SUFFREN (CAPITAINERIE) MARDI 28 NOVEMBRE A PARTIR DE 20H00 NOUS COMPTONS SUR VOTRE SUPER-PRESENCE ! |
Cette émission est placée sous le signe de l’engagement de personnalités qui militent inlassablement depuis des années pour la préservation des océans. Ainsi, des scientifiques de renommée internationale seront présents sur le plateau de l’émission comme : Françoise Gail, biologiste marine, directrice de recherche au CNRS, Gilles Bœuf, biologiste, ancien président du Muséum d’Histoire Naturelle, Heidi Sevestre, glaciologue, professeure d’université, François Sarano, océanographe spécialiste des cétacés.
L’émission est structurée autour de quatre « super-pouvoirs » des mers et des océans :
- L’Océan, poumon de la planète: Diégo Buñuel est parti à l’île Maurice avec François Sarano, à la rencontre des cachalots étudiés en vue de leur préservation.
- L’Océan, notre garde-manger: Valérie Filaina rencontré les bénévoles de l’Association Coral Guardian en Indonésie qui restaurent les coraux avec l’aide des populations locales.
- L’Océan nous protège: Laury Thilleman présente la glaciologue Heidi Sevestre qui étudie les conséquences du réchauffement climatique sur les glaciers du Svalbard et dans l’océan Arctique.
- L’Océan pour se soigner: Christophe Dechavanne brosse le portrait de Steve Stievenart, l’une des vedettes mondiales de la nage en eau libre qui explique comment l’Océan lui a sauvé la vie.
- 11 novembre 2023 : L’horreur perdure
- 6 novembre 2023 : La Russie se retire du traité d'interdiction complète des essais nucléaires
- 23 octobre 2023 : Dérèglement climatique et dépressions Aline, Bernard et les autres à venir
- 23 octobre 2023 : Loto de la biodiversité : France-info explique pourquoi le jeu "Mission Nature" est si décrié