La plage du Rayolet à Six-Fours est tellement réduite qu’aujourd’hui elle n’existe pratiquement plus… Sur ce littoral aussi, les banquettes de posidonies freineront difficilement le recul du trait de côte.
Le béton des murs de soutènement des luxueuses villas du bord de mer du Rayolet est mangé à la base sous l’effet des vagues des largades et certains murs finissent par s’ébouler. Les sable et gravier de la plage ont disparu et les banquettes de posidonies s’installent sur les « banquettes » de béton des murs (Photographies prises au Rayolet le 29 novembre 2024 vers 11h00).
L’évolution de l’urbanisation a conduit à sacrifier le littoral au profit des construction et des routes (voir IGN Remonter le temps). La montée du niveau de la mer est décrite dès le scénario d'ennoiement des côtes basses lié à une hausse du niveau de la mer de seulement 60 cm sur les cartes fournies par la DREAL-PACA. L’interruption du chemin du littoral est actée laconiquement par MTPM qui informe les promeneurs que pour cause d’immersion de la plage du Rayolet les itinéraires de détournement passent maintenant par la route départementale D616 (sic) (Photographies prises le 29 novembre 2024 vers 11h30).
Curieusement, aucune des communes de MTPM n’apparaît dans la liste réactualisée en juin 2024 des communes dont l'action en matière d'urbanisme et la politique d'aménagement doivent être adaptées aux phénomènes hydrosédimentaires entraînant l'érosion du littoral (loi N°2021-1104, voir ci-dessous) Pourtant, les communes voisines de Bandol et de Sanary y apparaissent. Alors, faut-il y voir une application du « il est urgent d’attendre » du mode de gestion du vice-président Protection de l'environnement, développement durable, transition écologique et énergétique de la Métropole ? Mais au fait, attendre quoi, que les murs s’effondrent ? C’est en cours !
La canalisation du ruisseau du Rayolet est aussi une source de préoccupation avec les déchets divers et variés de toutes tailles, de plastique et de polystyrène qui jonchent sont lit et qui sont rejetés en mer. Aujourd’hui un cadavre de près de 80 cm de diamètre d’un poisson lune encore appelé Môle (Mola mola) était échoué sur la plage de la crique de La Vieille Batterie au milieu de déchets flottant et à proximité du Rayolet. Ce poisson peut atteindre 3m de longueur pour quelques tonnes (Photographies prises au Rayolet le 29 novembre 2024 vers 11h30).
Les poissons-lunes vivent généralement au large. Les poissons-lunes se nourrissent de méduses, de cténophores, de salpes, de calmars, de crustacés et du zooplancton essentiellement constitué de larves, ainsi que de petits poissons. Ils peuvent malheureusement avaler des morceaux de sacs en plastique qui se coincent dans leur gorge ou leur estomac, les empêchant de se nourrir. L'espèce est classée "vulnérable" par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Pour en savoir plus
- LOI n° 2021-1104 du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets.
- Décret n° 2024-531 du 10 juin 2024 modifiant le décret n° 2022-750 avec dans la liste des communes pour le Var : Bandol, Bormes-les-Mimosas, Cavalaire-sur-Mer, Cogolin, La Croix-Valmer, Gassin, Grimaud, Le Lavandou, La Londe-les-Maures, Ramatuelle, Saint-Cyr-sur-Mer, Sainte-Maxime, Saint-Tropez, Sanary-sur-Mer, Rayol-Canadel-sur-Mer mais aucune commune de TPM.
- Le Poisson-lune (Mola mola)
Ce matin, accueil avec jets d’eau d’un nouveau sous-marin de la classe Suffren (programme Barracuda) dans les eaux de la rade de Toulon.
Le 16 novembre 2024, la Direction générale de l’armement (DGA) a réceptionné, à Brest, le Tourville, troisième des six sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) réalisés dans le cadre du programme Barracuda. Le sous-marin a aussitôt été transféré à la Marine nationale et rejoint son futur port d’attache de Toulon qui accueille les deux premiers SNA Barracuda, le Suffren et le Duguay-Trouin, respectivement admis au service actif en juin 2022 et en avril 2024.
Comme leurs prédécesseurs, les SNA du programme Barracuda sont équipés d’une propulsion nucléaire. Et nous attendons avec impatience la distribution des comprimés d’iode, élément essentiel de la protection radiologique des populations en cas d’accident nucléaire avec rejets radioactifs dans l’atmosphère.
Aujourd’hui, journée symbolique, puisqu’il y a 82 ans, sur l'ordre de l'Amirauté, la plus grande partie de la flotte française est sabordée à Toulon le 27 novembre 1942, en réaction à l’opération Lila visant à la saisie des bâtiments de la flotte du régime de Vichy par le Troisième Reich. Les traces des pollutions dues aux sabordages des navires sont toujours mesurables dans les sédiments de certaines parties de la petite rade (Photographies M. Felix Diverres, 1915-2018).
A quai, la frégate lance-missiles italienne Virginio Fasan (numéro de coque F591) lancée en 2012. C’est la première unité de la classe FREMM à être spécialisée dans la lutte anti sous-marine du programme de coopération entre la France et l'Italie. Elle porte le nom du chef mécanicien de 3e classe Virginio Fasan, tombé le 9 septembre 1943 en détruisant le sous-marin de poche dont il était responsable pour qu’il ne soit pas réquisitionné par les Allemands.
Pour en savoir plus
Ce Colloque sur l’évolution et dynamique des paysages littoraux de Sicié à Cépet a fait salle pleine et n’a pas déçu les participants attachés à nos paysages locaux et très réactifs tout au long de cette journée.
Les participants ont remonté le temps, et parfois très loin dans le temps (1510), grâce aux illustrations présentées par les différents orateurs pour décrire les sites emblématiques de notre région, les projets d’aménagements réalisés ou avortés. Les participants ont également débattu sur les évolutions les plus récentes de nos paysages ainsi que leurs évolutions probables avec la montée du niveau de la mer Méditerranée.
Quelques exemples des documents présentés et discutés par l’auditoire du colloque.
Pour en savoir plus: L’association Histoire et Patrimoine Seynois
Ce samedi 23 novembre 2024, l’Association Histoire et Patrimoine Seynois organise son 24ème Colloque annuel auquel elle vous invite à participer sur le thème de la Dynamiques des paysages littoraux de Sicié à Cépet.
Cinq présentations ouvertes à toutes et tous sont prévues à la Salle Baudoin, Collège L'Herminier, Avenue Verlaque, La Seyne-sur-Mer.
9h30 : Le creusement du port de La Seyne au XVIIIème siècle Catherine par Gervois, agrégée d'histoire-géographie, HPS
10h45 : « Le boulevard de la mer », itinéraire d'un aménagement du littoral par Julien Gomez-Estienne, conservateur musée Balaguier La Seyne
14h30 : Dix ans d'observatoire du paysage littoral vu depuis la mer. Quelques exemples commentés des séries photographiques de Jean Belvisi entre Six-Fours et Saint-Mandrier par Odile Jacquemin et Jean Louis Pacitto, association MAL TAE
15h30 : L'érosion du littoral avec l'exemple de la plage du Rayolet à Six-Fours par Claude Majastre, Les Amis du Patrimoine de Six-Fours
16h : La mer monte : Évolution prévisible du trait de côte local par Dominique Calmet, Dr en Océanographie, Président de l'Association pour la Protection de l'Environnement de Saint-Mandrier-sur-Mer.
Pour en savoir plus: L’Association Histoire et Patrimoine Seynois
Comme dirait l’autre, il est urgent d’attendre et en attendant il est urgent de construire, d’artificialiser….
La 16ème conférence des Parties à la Convention des Nations unies (COP16) sur la diversité biologique (CDB) a débuté le 21 octobre et se déroulera jusqu’au 1er novembre 2024 en Colombie à Cali.
Les enjeux liés à l’océan seront mis en avant le 27 octobre lors d’une journée dédiée, sur le thème « L’océan, grand connecteur». Le programme de cette journée a pour objectif de promouvoir la lutte contre l’effondrement de la biodiversité marine et terrestre en réunissant les représentants des gouvernements, organisations internationales, société civile et scientifiques au niveau mondial. Ce sera l’occasion de traiter des sujets prioritaires à mettre en tête de l’agenda politique mondial en amont de la prochaine conférence des Nations unies sur l’Océan, qui se tiendra à Nice en juin 2025.
Ce serait aussi l’occasion de demander la libération de Paul Watson, fondateur du mouvement Sea Shepherd et figure emblématique de la lutte contre la chasse baleinière. Paul Watson est actuellement emprisonné au Danemark depuis le 21 juillet 2024 à la suite d’un mandat d’arrêt international émis par le Japon sur la base d’une accusation en réalité infondée pour "entrave au business" (sic).
A bord de son vaisseau amiral, le M/Y John Paul Dejoria, en escale au Groenland il s’apprêtait à faire route vers le passage du Nord-Ouest pour intercepter le Kangei Maru, nouveau navire baleinier usine japonais, dans le Pacifique Nord.
En réalité, c’est le Japon qui, en violation d’un moratoire international sur le commerce de viande de baleines, continue de tuer des baleines dans ses eaux territoriales et dans le Pacifique Nord, avec un navire baleinier plus redoutable et plus meurtrier que jamais.
L’objectif du Kangei Maru : tuer 200 individus de quatre espèces de baleine différentes. Le rorqual de Bryde, la baleine de Minke , le rorqual commun et le rorqual sei. Le rorqual de Bryde et la baleine de Mink sont actuellement présents dans la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) dans la catégorie “préoccupation mineure”, le rorqual sei, lui, est classé espèce “en danger”. Le rorqual commun est également une espèce menacée, “les deuxièmes plus grosses baleines de la planète après les baleines bleues” comme le rappelle le communiqué de Sea Shephered.
La répression des défenseurs de l’environnement et du vivant ça suffit !
Signez la pétition Sauver des baleines n’est pas un crime : libérez Paul Watson !
Pour en savoir plus :
- Opération libérez Paul Watson.
- Ouest-France, « Il faut que ça s’arrête » : voici ce que le rorqual commun ressent lorsqu’il se fait harponner.
- Les tueurs de dauphins féringiens et danois ont tissé un lien de sang avec les tueurs de baleines japonais, pour faire la peau à leur ennemi commun : Paul Watson.
- Pour libérer Paul Watson, une campagne de soutien sans précédent.
Ce samedi 19 octobre, François Sarano était au Fort du Pradeau (Tour Fondue), Centre d'interprétation du territoire du Parc national de Port-Cros, pour présenter les dernières découvertes du programme scientifique et de préservation “La Voix des cachalots” mené par Longitude 181. L’occasion de partager avec l’assistance les dernières observations des membres de l’équipe à l’ile Maurice, en océan Indien, et en Méditerranée avec les missions “WhaleWay”.
Ces études, réalisées avec différentes équipes scientifiques, utilisent des méthodes novatrices qui apportent une meilleure connaissance des cachalots et de leurs besoins. Elles rassemblent les éléments scientifiques qui permettront de proposer des mesures de protection. En effet, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a attribué au cachalot le statut « d’espèce vulnérable » en 1996 et le cachalot est toujours considéré comme une « espèce en danger » en vertu du Endangered Species Act des USA.
La sous-population de cachalots en Méditerranée se porte moins bien que celle de l’Atlantique. Elle est menacée par les prises accidentelles dans les filets dérivants utilisés pour la pêche au thon et à l’espadon. Le bruit sous-marin causé par les navires et les sonars, l’ingestion de matières plastiques et la contamination toxique sont également des menaces très actuelles.
Pour en savoir plus sur les cachalots, nous vous recommandons la lecture en famille de la BD "S'il te plaît, dessine-moi un cachalot, La grande Aventure du clan de Irène Gueule Tordue » de François Sarano réalisée avec Pome Bernos et publiée chez Actes Sud.
Le sous-marin nucléaire d’attaque Émeraude, quatrième unité de la classe Rubis admis au service actif en septembre 1988, est parti, ce mardi 8 octobre 2024, du port militaire de Toulon pour rejoindre Cherbourg pour y être désarmé puis déconstruit (Photographie prise au large de la presqu’ile le 8 octobre 2024 à 13h00).
Le récif frangeant de Posidonies mis en évidence par l’APE et à protéger est délimité par des bouées. Le sable du rechargement effectué en juin dernier se disperse en mer par le ravinement des eaux de pluies et les vagues des tempêtes, précisément dans la zone de l’herbier dont il va ensabler les rhizomes qui pour certains sont déjà en piteux état. Un Chevalier guignette (Actitis hypoleucos) vole à raz de l’eau et vient se reposer à proximité sur les rochers entre la plage et la pointe de la Vieille (Photographies prises le 9 octobre 2024 à 14h50).
Sous la couverture nuageuse matinale le Mega Smeralda quitte la petite rade en laissant sa trainée de contaminants qui s’échappent dans l’atmosphère avec les produits de combustion de ses vieux moteurs (Photographies prises le 10 octobre 2024 à 8h30).
En longeant les quais du Porte de La Seyne, un panneau « ici nous favorisons la biodiversité » invite à « ouvrir les yeux ». Belle opération de greenwashing des ports de la rade car juste à l’aplomb de cette affirmation et au-dessus des grillages, une nappe de d’essence et des déchets divers voguaient à la surface de l’eau. C’est sûr attirer des poissons dans les ports évidemment pollués est une bonne idée, c’est surement pour cette raison qu’il est interdit d’y pécher… (Photographie prise dans le port de La Seyne le 10 octobre 2024 à 10h00).
Devant les quais du port militaire, pêche au gros, voire au très gros et très lourds… Des déchets gisant en épaves sur le fond de la rade sont récupérés à l’aide d’un grappin depuis quelques temps par une barge équipée d’une grue. Une dépollution bien nécessaire (Photographies prises le 10 octobre 2024 à 10h15).
Plage de Sainte-Asile, même cause, même effet. Le sable du rechargement effectué en juin dernier se disperse en mer sous l’effet des vagues des tempêtes, précisément dans la zone de l’herbier dont il va ensabler les rhizomes qui pour certains sont déjà morts. Les banquettes détruites par les travaux de rechargement et transformées en « mille-feuilles » (sic la commune) réapparaissent et protège une partie de la plage. Les vagues ont également amené des déchets et un mérou mort (Photographies prises le 10 octobre 2024 à 11h30).
Au port commercial de Toulon les navires à quai de la Corsica Ferries battant pavillon italien côtoient le Silver Spirit battant pavillon des Bahamas qui dégage ses miasmes dans l’atmosphère de la rade. La CCIV est fier d’annoncer plus de croisiéristes en 2025 et une promesse d’escale zéro fumée mode toulonnaise. Des contaminations de l’environnement en perspectives également avec les épaves des bateaux échoués le long du littoral de Tamaris qui recommencent à s’accumuler. La brume s’épaissie et la barge avec sa grue sont à peine visible dans la rade tout comme les flamants roses qui migrent en direction de l’est… (Photographies prises le 10 octobre 2024 vers 17h30).
Ce dimanche, de nombreuses méduses urticantes (Pelagia noctiluca) sont observées en épaves sur le sable de l’entrée du port de Saint-Elme. Les rayons du soleil couchant les illuminent une dernière fois. Les courants ne les ont pas amenées seules, de nombreux cadavres de bars, tous de la même taille, jonchent également le bord de mer. Les jeunes goélands s’en repaissent, véritables éboueurs de la mer. Cette mortalité de bars est inquiétante et le signe d’un problème, voir le post à ce sujet. La prudence recommande de ne pas avoir de contact avec les eaux et les goélands de ces zones (Photographies prises le 13 octobre 2024 vers 18h00).
Le collectif tramway, qui rassemble plusieurs associations citoyennes de l‘aire toulonnaise a pour objet la promotion des transports en commun dans la métropole de Toulon. Des études du schéma directeur d'Infrastructures de transports ont conduit à évaluer la création de transports en commun en site propre (TCSP), transport en commun qui emprunte une voie ou un espace qui lui est réservé (train, métro, tramway, ...). Une ligne de tramway ayant été identifié, un financement avait été décidé par la métropole via une taxe transport/mobilité calculée sur la masse salariale des entreprises. La collecte de cette taxe depuis 2001 représente plus de 500 Millions d'Euros. Pourtant, aujourd'hui, fin 2024, Toulon ne dispose toujours pas de TCSP et rien n’est prévu avant 2028 … (voir var-Matin du 13 septembre 2024).
Le réseau de tramway qui dessert la ville de Milan (Italie) et une partie de son agglomération a été inauguré en 1881 et possède actuellement 17 lignes totalisant une longueur de 180,3 kilomètres…
La chambre régionale des comptes reprendra un projet d'audit qui est proposé directement par les citoyens. Aussi, le collectif tramway et France nature Environnement du Var proposent donc qu’un audit soit réalisé pour apprécier la capacité financière de la métropole de Toulon à mener à bien ce projet de TCSP.
Pour appuyer cette proposition d’audit, vous avez jusqu’à ce vendredi 4 octobre pour vous prononcer directement sur le site de la PLATEFORME CITOYENNE DE LA COUR ET DES CHAMBRES RÉGIONALES ET TERRITORIALES DES COMPTES.
Pour ce faire, c'est très simple :
- Cliquez sur le lien suivant :
https://participationcitoyenne.ccomptes.fr/processes/consultation-2024/f/77/proposals/2208
- Créer un compte en sélectionnant l’onglet soutenir à droite en précisant
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Le domaine du Rayol Canadel organise la 20ème édition GONDWANA de la fête annuelle des plantes ce week-end du 5 et 6 octobre 2024 sans interruption de 9h30 à 18h30.
Cette année, la 20ème édition Gondwana met à l’honneur les jardiniers planétaires, en écho au concept de « Jardin planétaire » créé par le paysagiste Gilles Clément, concepteur du Jardin des Méditerranées : la planète vue comme un jardin, un espace clos aux ressources limitées, dont l’Homme, en bon jardinier, doit prendre soin. Depuis la crise environnementale mondiale, nous sommes poussés à inventer un nouveau rapport au Vivant.
Propriété du Conservatoire du littoral, le Domaine du Rayol, le week-end Gondwana est l’occasion rêvée pour visiter le jardin restauré en 1989. Les bâtiments ont été restaurés en l’état d’origine sans aucune verrue moderniste comme celle proposées par la commune pour défigurer la maison Fliche.
Des animations pour petits & grands sont prévues tout au long du week-end.
Des pépiniéristes collectionneurs proposeront des spécimens d’arbustes et vivaces méditerranéens, cactées et succulentes, plantes aromatiques, plantes tropicales, palmiers, acacias, etc.
Tarifs Entrée 1 jour : 10 €, Pass 2 jours : 12 €, moins de 12 ans : gratuit.
Pensez à covoiturer !
Il y a près de 10 ans, le 23 novembre 2015, l’APE organisait une Conférence sur le changement climatique animé par Bernard Barnier. Bernard, océanographe physicien et modélisateur, ancien directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) au Laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l'Environnement de Grenoble avait répondu à vos nombreuses questions.
Vous avez des questions sur le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), les travaux scientifiques sur le sujet, les causes du changement climatiques, les prévisions, etc. alors nous vous suggérons de faire un point avec lui sur le sujet lors de la Conférence organisée par l’Hôpital d'Instruction des armées Sainte Anne de Toulon ce vendredi 4 octobre à 17h00.
L’entrée est gratuite mais il est impératif de s’inscrire préalablement en envoyant un courriel à l’adresse suivante
La conférence se tiendra dans l’Amphithéâtre Emilienne Robinet. Se munir d'une pièce d'identité à présenter au contrôle à l’entrée de la base vie Sainte-Anne, boulevard Sainte-Anne, en face de l'actuel hôpital Sainte-Anne, de l'autre côté du rond point.
Pour rejoindre le site de la conférence de Saint-Mandrier, prendre la navette maritime 28M puis le bus 15 ou le 40. L arrêt pour le 15 est hôpital Sainte-Anne (Rester sur le même trottoir) et pour le 40 l’arrêt est préfecture.
Nous vous l’annoncions hier, Mme Bertille Darragon autrice d’un livre de référence pour composer avec les conséquences des pollutions des sols liées au monde industriel, a fait une présentation sur les causes, les mécanismes de transfert des métaux lourds et autres polluants dans les sols et les plantes.
A l’invitation de l’Agora, Mme Bertille Darragon a fait une présentation très documentée qui a captivé l’auditoire. Les sols de la presqu’ile n’étant pas exemptés de toutes sortes de pollutions, de nombreuses questions ont été posées suivies de discussions sous les Pins de la Coudoulière.
Pour en savoir plus
- Jardiner dans les ruines. Quels potagers dans un monde toxique ? Un livre sur les principaux contaminants de nos jardins où Mme Bertille Darragon expose les enjeux écologiques posés par chaque grande famille de contaminants (ozone, dépôts acides, métaux lourds, HAP, pesticides, OGM, plastiques, nanomatériaux, médicaments, radionucléides) et indique comment limiter les dégâts sur nos plantes légumières à travers une série de questions très concrètes : comment se passer de plastique ? Faut-il essayer de modifier le pH de son sol ? Tuer les limaces ?
Cultiver son coin de jardin, quelle bonne idée, surtout dans le contexte actuel des bouleversements écologiques que nous observons. Mais, votre jardin, votre potager ne sont pas toujours des oasis préservées du monde environnant. En effet, nous vous informons régulièrement sur les atteintes à la qualité de l’air, des eaux ou du sol de notre région, de la presqu’île. Le sol de vos jardins sont souvent les lieux où se déposent les contaminants issus du monde industriel, militaire et urbain qui introduisent dans l’environnement de nombreux éléments et composés issues des activités humaines.
Tout n’est pas perdu pour autant, des associations mondialement connues résistent ainsi que des personnalités pour faire évoluer dans le bons sens nos pratiques. Parmi, les femmes qui bougent, Mme Bertille Darragon. Elle a écrit un livre de référence pour composer avec les assauts du monde industriel sur nos bouts de jardin, pour mettre les mains dans la terre en toute connaissance de cause.
L'Agora a invité Mme Bertille Darragon militante ce vendredi pour une rencontre débat qui se tiendra à l’amphithéâtre de la Coudoulière ce vendredi 27 septembre à partir de 17h00 autour d’un gouter convivial.
Son livre « Jardiner dans les ruines. Quels potagers dans un monde toxique ? » est à la fois un essai sur les principaux contaminants de nos jardins et un manuel pour composer avec notre héritage toxique. Le livre expose les enjeux écologiques posés par chaque grande famille de contaminants (ozone, dépôts acides, métaux lourds, HAP, pesticides, OGM, plastiques, nanomatériaux, médicaments, radionucléides) et indique comment limiter les dégâts sur nos plantes légumières à travers une série de questions très concrètes : comment se passer de plastique ? Faut-il essayer de modifier le pH de son sol ? Tuer les limaces ?
Mme Bertille Darragon a travaillé dans des associations œuvrant en faveur de l’écologie et pratique le jardinage et le maraîchage dans le Trièves. Animatrice en botanique, elle s’implique dans son quotidien et dans le territoire contre les politiques et les pratiques qui accélèrent l’évolution climatique.
En début de nuit, après la pluie de la journée, le ciel était encore encombré par intermittences par des passées nuageuses mais la pleine lune était suffisamment illuminée pour se laisser admirer, parfois même à travers les nuages.
C’était la quatrième Super Lune cette année 2024 : la Super Lune des Moissons. Ainsi appelée car dans l’hémisphère nord, c’est la période des moissons avant les premières gelées et dans les temps plus anciens les agriculteurs profitaient de la lumière reflétée par cette pleine Lune pour prolonger leur journée de moisson après le coucher du soleil (The Old Farmer’s Almanac).
La Super lune des moissons dans le ciel au-dessus de Saint-Mandrier (Photographies prises le 18 septembre entre minuit et 2H00).
Comme nous l’expliquions le 20 aout dernier, cette pleine lune est qualifiée de Super lune car alors que la distance moyenne entre la Terre et la Lune est de 384 472 kilomètres, ce 18 septembre la lune était à seulement 358 300 kilomètres de la terre selon la NASA.Plus proche donc que lors de la Super lune bleue du 20 août puisqu’elle était alors à environ 362 565km de la terre.
Cette super lune a fait également l’objet d’une éclipse partielle. Loin d’être totale, à mi-parcours et à son maximum vers 4h30, seulement 8 % de la surface de la lune s’est trouvée dans l’ombre de la Terre. La couverture nuageuse s’étant à nouveau épaissie, l’éclipse n’était pas visible de Saint-Mandrier.
La prochaine Super Lune, celle des chasseurs, aura lieu le 17 octobre prochain.