Depuis 2022, le droit à un environnement sain est reconnu comme un droit humain par l’Assemblée générale des Nations unies. L’ensemble des droits, économiques, sociaux, culturels, civils, politiques et ceux émergeant de la nature, sont interconnectés à de multiples niveaux. C’est pour explorer ces liens et les problématiques qu’ils soulèvent que l’Agence Française de Développement (AFD) a conduit différents travaux d’analyse et de prospective sur le thème des droits humains et du développement durable.
Aujourd’hui, le droit de plus en plus de pays s’émancipe d’une approche trop anthropocentrée pour s’inscrire dans une logique écocentrée, qui considère le vivant – humains et non humains – dans son ensemble. L’AFD à travers l’ouvrage collectif « Droits de la Nature » s’est engagé dans une contribution visant à enrichir les travaux de prospectives et les réflexions existantes sur les droits de la nature, mais également à illustrer la multiplicité des possibles en la matière pour la communauté des acteurs du développement.
L’ouvrage explore les liens profonds entre les droits humains et les enjeux environnementaux, pour mettre en lumière la nécessité d'une approche écocentrée pour un développement véritablement durable à travers différents chapitres :
- une présentation générale du mouvement mondial pour les droits de la nature, ses origines et ses enjeux ;
- l'étude d'une trentaine de cas de mobilisation pour les droits de la nature sur l'ensemble des continents, afin d'analyser les contextes dans lesquels émergent les droits de la nature et les stratégies mises en œuvre pour leur reconnaissance ;
- des interviews avec des acteur-rices clefs des droits de la nature, tel-les que Natalia Green (Equateur), Vandana Shiva (Inde) ou Cormac Cullinan (Afrique du Sud) ;
- des propositions concrètes à destination des lecteur-rices pour appréhender les droits de la nature comme de nouveaux leviers d'action en faveur de la transition écologique ;
- des analyses croisées : droits de la nature et droits des femmes, droits de la nature et communs, etc.
Cette publication est un signal important lancé à la communauté des acteurs du développement mais également le marqueur d'une progression du mouvement des droits de la nature en France, qui bien que prospectif, s'impose désormais dans le paysage institutionnel pour proposer des outils concrets au service de la transition de nos modèles économiques, juridiques, démocratiques et sociaux.
L’ouvrage est téléchargeable gratuitement ici
Bonne lecture
Un incendie s’est déclaré vers 17h30 sur le versant est de la Renardière dans une zone difficile d’accès. Il a été rapidement maîtrisé en fin d’après-midi par l’intervention d’une quinzaine de camions de pompiers du SDIS, de largages d’eau et de retardant par deux hélicoptères bombardiers du SDIS-83 et d’un avion bombardier.
Les hélicoptères bombardiers d’eau avec leur citerne de 1 200 litres en action au-dessus du massif forestier aujourd’hui. Le dégagement de fumée était conséquent et l’incendie pouvait se développer dans la pinède environnante (Photographies prises le 18 juillet entre 17h50 et 19h30).
Outre les véhicules feux de forêts, une ambulance, un véhicule léger infirmier, un poste de commandement mobile, et cinq véhicules de commandement ont été mobilisés, soit une soixantaine de pompiers ainsi que les bénévoles du Comité communal feux de foret de Saint-Mandrier (CCFF).
Les flammes ont ravagé 1 000 m² de garrigue et de pinède au niveau du parcours santé.
Les températures sont élevées en cette période de sécheresse continue. La forêt reste donc particulièrement vulnérable aux incendies. Heureusement, il n’y avait pas de vent pour attiser ce début d’incendie.
Aujourd’hui, comme demain, la journée est classée orange. Vous trouverez ici l’information quotidienne délivrée par la préfecture du var pour l'accès aux massifs forestiers exposés aux risques feux de forêts.
Attention à être vigilant pour éviter tout départ de feu et ne pas fumer dans les massifs forestiers.
Si vous constatez un départ de feu, contacter immédiatement les services d’urgence en composant le 18 ou le 112.
Voici maintenant plus de cinq ans que la région a lancé son action "Escales zéro fumée" et que depuis 2021 elle a annoncé l’électrification des quais du port commercial de Toulon, les votes de subventions pour les adaptations des navires jaunes, etc.
Les annonces à coup d’articles ronflants dans Var-Matin se succèdent mais les résultats se font attendre : les câbles électriques pendouillent toujours lamentablement au bout de leur potence de branchement en attente d’être connectés aux navires de la Corsica Ferries et de la Méridionale.
La pollution atmosphérique ne risque pas de baisser cet été avec l’augmentation des fréquences des rotations vers la Corse, l’Italie et l’Espagne…
La Méridionale avait annoncé que ces navires étaient équipés pour se brancher à quai mais le Kalliste ne se raccorde toujours pas sur les potences électriques du port de Toulon. Quoi qu’il en soit, le Kalliste au démarrage de la propulsion des moteurs au fuel marine, rejettera toujours copieusement ses produits de combustion, particules et gaz d’échappement qui viendront polluer l’atmosphère du port… (Photographies prise au port de Toulon le 11 juillet 2024).
Message urgent pour le capitaine du Kalliste : Au cas où et pour information la borne de branchement électrique est au bout de la flèche rouge.
Les navires de la Corsica ferries côtoient les potences d’alimentation électrique, rejetant consciencieusement à quai leurs contaminants dans l’atmosphère de la rade. Les plus attentifs pourront faire des comparaisons de forme, de taille et de couleur de panaches entre celui du Kalliste et ceux du Mega Express et du Mega Smeralda de la Corsica ferries… (Photographies prise au port de Toulon le 11 juillet 2024).
Message urgent pour le capitaine du Mega express : Au cas où et pour information la borne de branchement électrique est au bout de la flèche rouge.
Après le départ du Kalliste et du Mega Express pour d’autres cieux, le Mega express Four à quai à Brégaillon a rejoint dare-dare le quai de Toulon rejetant ses contaminants de combustion dans l’atmosphère de la rade… Ainsi, les passagers des ponts du Mega Express, sous le panache de ses cheminées, pouvaient admirer celui du Mega express Four. Ils auront manqué les goélands qui ont fait un stop à la sortie de la rade… (Photographies prise au port de Toulon le 11 juillet 2024).
Tout cela invite a la rêverie poétique, à se remémorer le poème de Jacques Prévert intitulé « vous allez voir ce que vous allez voir » …
Une fille nue nage dans la mer
Un homme barbu marche sur l'eau
Où est la merveille des merveilles
Le miracle annoncé plus haut ?
Vous avez aimé les photos de Shannon que nous avions mises en ligne à plusieurs reprises en mai 2023 ? Alors n’hésitez pas, venez les admirer lors de l’exposition des clichés sous-marins de la jeune plongeuse mandréenne à la galerie Rancilio au village du 12 juillet au 4 aout 2024.
Vous pouvez aussi apprécier ses talents de photographe sur son site Facebook intitulé très justement "Les yeux sous la mer". La maitrise de la plongée et les talents de photographe de Shannon ont déjà été consacrés par des prix remportés lors de concours de photographies sous-marines.
Shannon est aussi une passionnée de nature, marine évidemment mais aussi terrestre et du vivant en général. Nature qu’elle observe attentivement sur les espaces naturels protégés de notre presqu’ile. Les talents et l’imagination de son frère Duncan pour les montages vidéo sont également impressionnants.
Décidément nos jeunes ont du talent !
Assis sur les galets ou dans l’eau de la plage de la Coudoulière, ce matin le spectacle était d’abord en mer.
L’habituelle pollution des panaches des Corsica ferries avec le départ du Mega Express rejoignant la Corse bien sûr mais heureusement aussi plus agréable à observer un pêcheur posant ses filets ou des kayakistes pagayant à proximité d’un cormoran placide sur son rocher.
Plus au large, la vedette 155 de la Société nationale de sauvetage en mer basée à Saint-Mandrier effectuait un exercice d’hélitreuillage en tandem avec un hélicoptère et… un voilier facétieux. L’occasion de voir évoluer un exemplaire de la nouvelle version des hélicoptères de la Marine Nationale loué au consortium Airbus Helicopters, Babcock et Safran.
Inhabituel, bien que fréquent sur nos côtes, le passage d’un sous-marin de la classe Suffren avec un système Dry Dock visible sur son pont arrière. Un gros container permettant le transport d’équipements sous-marins. L’occasion là encore de faire quelques superpositions étranges.
A terre, dans la zone renaturée du haut de plage, une magnifique Empuse pennée adulte, une mante-religieuse peu commune et de grande taille chassait les insectes au milieu des fleurs.
Profitez de la nature qui nous entoure, la sauvegarder c’est l’affaire de tous…
Pour en savoir plus
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Le maire de Saint-Mandrier a signé un « avis à la population » placardé depuis quelques jours sur les panneaux d’affichage « d’informations municipales » et sur des sites internet où il prétend que « Suite à une plainte au tribunal de M. Calmet président de l'APE concernant le réensablement de la plage Saint Asile, nous attendons l'accord de l'état pour nettoyer la plage et la réensabler au plus vite » accompagné d’un arrêté municipal qu’il a signé autorisant le réensablement des plages sur la base d’un arrêté préfectoral périmé depuis 3 ans…
Mais en fait qu’en est-il ? Il est vrai que à la suite de demandes répétées de l’APE depuis plus de 10 ans d’arrêter tout réensablement susceptible de détruire les herbiers de Posidonie à proximité des plages de la commune, la commune a fait une première demande d’autorisation en 2019 auprès des services de la Préfecture pour le réensablement de la plage de Sainte-Asile. L’autorisation fut donnée pour 3 ans jusqu’en 2021 par arrêté en date du 8 Juillet 2019.
Une seconde demande a donc été déposée en 2022 par la commune pour pouvoir continuer à réensabler cette plage pendant une période de 10 ans et suivant une procédure d’exemption de toute étude d’impact sur l’environnement, en particulier sur l’herbier de Posidonie proche de la plage.
Une photographie aérienne du site prise en avril 2024 montre bien la progression du sable dans l’herbier de Posidonie qui régresse en surface avec la présence d’une matte de rhizome mort observée en plongée.
Compte tenu de la longueur de la période de 10 ans, de la dégradation prévisible des herbiers dont la surface est en régression depuis des années dans notre région et plus particulièrement sur le site de Sainte-Asile, l’APE comme nous l’indiquions précédemment a déposé un recours pour que soit réalisée une étude d’impact pour vérifier que ces réensablements n’aggravent pas la situation.
En attente du jugement de ce recours, en réponse à sa demande, la commune a obtenu une autorisation provisoire de la Direction départementale des territoires et de la mer du Var (DDTM-Var) pour réensabler la plage de Saint-Asile, MAIS UNIQUEMENT POUR 2022 avec une fiche de cadrage des actions à mener.
En effet, la commune s’était engagée à réaliser différents travaux en particulier le busage des eaux pluviales qui ruissellent sur les routes de cette zone pour les faire aboutir dans l’un des émissaires de rejet de la plage. Aussi, avant de proroger l’autorisation aux années suivantes, la DDTM demandait un bilan de la première année de fonctionnement des nouveaux exutoires pluviaux qui devaient être installés en 2022 et un retour d’expérience de l’efficacité des mille-feuilles de Posidonies mis en œuvre la même année.
Eh bien, comme en 2023 la plage de Sainte-Asile a été réensablée cette année sans que ces travaux de busage des eaux de pluie n’aient été réalisés. Ils ne l’ont été qu’aujourd’hui à la suite de l’action de l’APE auprès de la DDTM. La plage qui venait d’être bulldorizée et réensablée a été à nouveau défoncée pour y faire passer des buses de grand diamètre. Alors le bilan de leur efficacité sur une année ne sera pas disponible avant mi 2025 !
Quant au retour d’expérience de l’efficacité des mille-feuilles de Posidonies mis en œuvre en 2022, il se fait toujours attendre. Aussi l’APE l’a réalisé et il est éloquent. Les photographies prises en 2023 et 2024 parlent d’elles-mêmes.
Concernant la zone de la plage devant la pinède qui a fait l’objet du mélange des feuilles de banquettes détruites par les bulldozers sur l’autre partie pour y être mélangée avec du sable de carrière, les vagues ont dispersé en mer l’ensemble du sable rajouté dans cette zone dans l’herbier de Posidonies à proximité comme le montre les photographies ci-dessous prise le 20 aout 2023 et le 09 juin 2024.
Donc si la commune attendait l’accord des autorités c’était peut-être paarce que les dites autorités, de leur côté, attendaient le busage des eaux pluviales et les documents requis depuis 2022 auprès de la commune. Encore un exemple du « il est urgent d’attendre » du maire et en cas de problème de reporter la faute sur les autres, en particulier l’APE, faire valoir habituel du maire et de son équipe…
Et l’intox du maire continue quant à l’autorisation donnée à l’entreprise chargée du réensablement. En effet, le maire justifie le réensablement des plages de la commune par « l'arrêté préfectoral 0AE-F09319P0185 en date du 8 Juillet 2019 portant décision d'examen au cas par cas en application de l'article R122-3 du code de l'environnement ». Cet arrêté, comme indiqué plus haut, n’était valable que jusqu’en 2021… Une illégalité de plus, est-ce que le procureur va s’en saisir ?
Les membres de l’APE avec leur président espèrent que ces précisions permettront aux personnes qui auraient été abusées par l’intox municipale, reprise évidemment par certains membres de la liste municipale sur les sites internet, d’avoir une appréciation plus équilibrée des actions menées par l’APE et de France Nature Environnement pour la protection de la qualité de notre environnement.
Aujourd’hui la question reste donc posée, pourquoi MTPM et la commune jouent-elles l’intox pour ne pas réaliser une étude d’impact du réensablement sur les herbiers de Posidonie susceptibles d’être impactés à Sainte-Asile ?
Ce dimanche 23 juin, une belle date pour fêter le début de l’été. Les adhérent(e)s et ami(e)s de l’APE se sont retrouvé(e)s pour le traditionnel pique-nique de l’Association sur l’espace de la Coudoulière renaturé en 2022 par le Conservatoire du littoral.
En fin d’après midi, les nuages étaient au rendez-vous. Ils ont tempéré la chaleur déjà estivale avant de se dissiper. Profitant de l’air rafraichi par la brise marine, du chant des cigales, les adhérents et amis ont partagé les plats en échangeant sur leurs qualités gustatives et les dernières informations de l'actualité particulièrement riche du moment.
Le pique-nique a commencé par une initiation au tai-chi animé par Letizia Scussel. Une belle occasion, avec vue sur mer, de découvrir les bienfaits de cette discipline corporelle dérivée des arts martiaux qui fait partie des exercices énergétiques de la médecine traditionnelle chinoise. Sous un ciel devenu limpide, de belles notes de musique tirées du Ukulélé par les doigts experts de Joelle Cassano sont venus agrémenter la soirée, Over the Rainbow évidemment... Encore un grand merci à Letizia et Joelle.
Evidemment les discussions n’ont pas évité les défis relevés par l’APE qui s’amplifient au cours du temps, à savoir la persistance des agressions répétées de notre environnement très souvent au-delà du raisonnable. Mais le doute n’était pas de mise quant à nos actions en cours et à venir en réaction au bétonnage excessif des promoteurs autorisé par une politique environnementale et de développement archaïque, nos luttes contre les multiples pollutions qui sont autant d'atteintes à notre santé, nos actions quotidiennes pour partager connaissances et informer nos concitoyens.
Bref, un beau moment de convivialité dans ce cadre exceptionnel. Le site de la Coudoulière est cher à l’APE puisqu’il a été l’objet de nombreux recours auprès des tribunaux pour le préserver d’un bétonnage programmé et ce pour le bien de tous aujourd’hui et pour les générations futures.
Les panaches des navires de la Corsica Ferries de contaminants de l’atmosphère de notre littoral nous ont rappelé tout l’intérêt de ne pas accepter la pollution de l’air que nous respirons. Ces vieux navires de près de 40 ans navigant initialement sur la Baltique ont été achetés à des compagnies finlandaises. Ils utilisent du fuel lourd pour leur propulsion dont ils rejettent Nox, SO2, gaz à effet de serre et autres particules dans les gaz d’échappement issus de leurs moteurs (Photographies du Mega Andrea et de son panache prises le 23 juin 2024 à 18h45 et 21h15).
La coque incendiée du cargo Luna S rouillait depuis le 12 septembre 2013 en fond d’une darse du port militaire de Toulon. Elle a été chargée ce 17 juin sur le navire Yacht Express, un navire semi-submersible qui permet le chargement de navire suivant le mode flottant/flottant en immergeant son pont afin de pouvoir y embarquer des structures flottantes.
La Préfecture maritime a organisé l’évacuation de la vieille coque rouillée pour le port de Bassens en Gironde où elle sera déconstruite par la société Cardem.
Le Luna S est un navire de 82 mètres de long pour 1500 tonnes de port en lourd, il a été chargé sur le Yacht Express de 209 mètres de long pour une largeur de 32,2 mètres. Le Luna S était à quai en fond de darse, il a été déplacé pour être mis en stationnement au nouveau quai Milhaud 1 avant d’être remorqué par les remorqueurs de la compagnie Chambon. Le Yacht Express, battant pavillon hollandais, a vidé ses ballastes pour immerger son pont afin que le Luna S puisse embarquer. En fin de journée, les ballasts vidés, le Luna S apparaissait émergé sur le pont du Yacht express (Photographies du 17 juin 2024)..
Le Luna S avait été remoqué jusqu’au port de Toulon après un incendie causé par son équipage à la suite de son interception le dimanche 8 septembre 2014 par un détachement de commandos marine et l’équipage de l’aviso Commandant Birot. Le navire immatriculé en Tanzanie était suspecté de transporter une importante cargaison de cannabis produite et chargé au Maroc. Effectivement, c’est une cargaison de 20 tonnes de cannabis qui aura été saisie.
Après le départ de la coque rouillée de l’Agosta, ce sont huit coques désarmées qui vont être déconstruites dans la forme de radoub de Bassens (ex-Suffren, ex-Meuse , ex-Jean de Vienne, ex-Montcalm, ex-Cassard, ex-Albatros, ex-Georges Leygues, ex-d’Entrecasteaux) en plus des deux bateaux-portes.
Malheureusement toujours aucune idée d’une date de départ des deux coques bien rouillées de l’ex-Duquesne et de l’ex-Dupleix désarmés respectivement en 2008 et 2015 et qui polluent les eaux à la sortie de la petite rade à l’entrée du port du village, témoins d’un autre temps. Un symbole ?
Pour en savoir plus :
Invitation au pique-nique de l’APE
Dimanche 23 juin à partir de 17 heures
Théâtre de verdure, arrière-plage de la Coudoulière
Chères amies et amis,
A l’occasion de notre traditionnel pique-nique estival, le conseil d'administration vous propose un programme de rencontres amicales :
- 17h00 Accueil
- Echanges sur l’actualité de la presqu’île et d’ailleurs
- Partage de vos souvenirs et échanges de plantes…
- Baignade à toute heure et découverte de photographies de la presqu’ile, tee-shirts, etc.
- 18h00 cours de Taï Chi animé par Letizia Scussel qui vous fera découvrir cet art martial chinois. Pas besoin de matériel, prenez juste une tenue confortable pour réaliser les enchainements debout.
- Conférence en recherche de thème … à suivre
- 19h00 Apéritif offert par l’association
- Piquenique en soirée avec vos repas tirés du sac, à partager…
Venez avec vos amis partager ce moment de convivialité, écouter ensemble la musique des vagues sur la plage et profiter des aménagements de l'arrière-plage de la Coudoulière réalisés par le Conservatoire du Littoral.
Pour les résidents de Pin Rolland, nous proposons d’organiser un covoiturage à destination de la Coudoulière. Les personnes intéressées voudront bien se signaler par mail à l’adresse
En espérant vous retrouver très nombreuses et nombreux.
Le 29 mai dernier, a eu lieu l'inauguration du parc de la presqu’île au Pin Rolland: 15000 m² d'espaces verts sacrifiés sur l'autel du béton. Merci Monsieur le Maire, vice-président de MTPM en charge de l'environnement pour votre action !
Cette fois-ci, c’est à Hyères que les associations se mobilisent contre le bétonnage du littoral et de notre environnement. Ici encore, c’est une presqu’ile, celle de Giens, qui est sous la pression immobilière tous azimuts.
L’une des dernières opérations immobilières de la presqu’ile de Giens, celles de la « Résidence Prestige Odalys Le Riviera » : 165 logements hôteliers construits dans la pinède de La Capte avec l’abattage de 165 arbres.
Les promoteurs ont l’indécence de mettre en avant «un panorama unique, entre côtes sauvages, criques et pinèdes » avec un projet «qui prend naissance dans un site d'exception boisé et préservé »…
Eh oui, ce site d'exception entre côtes sauvages, criques et pinèdes et préservé aurait effectivement bien mérité d’être préservé de toute construction, renaturé et ouvert à toutes et tous.
Aussi, ce samedi 8 juin à partir de 10h, le collectif Hyères Ecologie Citoyenne (HEC) organise un happening sur la plage de la Bergerie à Hyères, afin de dénoncer ce bétonnage à tout crins et demande la sanctuarisation de l’environnement de la presqu’ile de Giens.
Si vous souhaitez soutenir HEC, rejoignez ses membres ce samedi pour être nombreux et pour apporter votre témoignage à la presse nationale qui sera présent pour suivre l'événement. Suivant le nombre de participants, nous organiserons un covoiturage, contactez-nous sur
Préserver la nature et les paysages, ça nous regarde !
Ce week-end, le Ministère de la Culture comme chaque année, propose l’organisation au niveau national de « Rendez-vous aux Jardins ». Samedi 1er et dimanche 2 juin 2024, est l’occasion de se promener dans les jardins remarquables de la région tout en profitant des activités qui y sont organisées à cette occasion. Nous vous recommandons en particulier trois jardins remarquables.
Le Domaine du Rayol qui organise des activités autour du thème les « Cinq sens au Jardin », qui sied si bien au Jardin des Méditerranées du domaine.
Le jardin d’Orves à La Valette-du-Var, à la sortie est de Toulon, organise différentes activités attrayantes dans un cadre particulièrement romantique et protégé du vent par le mont Coudon.
Situé au sud de Hyères, le parc Olbius Riquier est à la fois un jardin d'agrément et un jardin botanique avec de nombreuses essences exotiques rares. Ce week-end, la commune d’Hyères à un programme de visites des différents jardins de la commune et d’autres manifestations très variées.
Bon week-end dans ces jardins !
En cette fin d’après-midi, les remorqueurs Chambon Libeccio et Chambon Mistral étaient à la Manœuvre, tracté par le premier et poussé par le second, le Mega Victoria de la Corsica Ferries battant pavillon italien est entré en petite rade pour s’amarrer au quai du port de Toulon.
Avec le Mistraou soufflant, le panache bien chargé de contaminants du Mega Victoria s’est dispersé au-dessus de la rade et de ses environs… (Photographies du Mega Victoria prises le 30 mai 2024, vers 17h50).
L’Agence Régionale de Santé (ARS) du Var a mandaté l’Entente interdépartementale pour la Démoustication du littoral méditerranéen (EID) pour réaliser un traitement ciblé contre l’espèce de moustique Aedes albopictus (moustique Tigre) au signalement d'un cas suspect de maladie transmise par les piqures de moustiques comme la dengue, le chikungunya ou Zica.
Ce traitement préventif, réalisé à titre exceptionnel est indispensable afin de limiter les risques de transmission de la maladie.
Ce traitement insecticide est prévu dans
le quartier du port, le mercredi 29 mai 2024, entre 4 et 8 heures du matin
mais pourra être annulé ou reporté suivant les conditions météorologiques.
Cette opération consiste en une pulvérisation d'insecticide depuis lu voie publique à partir d’un véhicule 4x4, complété si nécessaire par des interventions ciblées à l'aide d'appareils portables, dans les espaces extérieurs.
Les produits utilisés sont à base d'un pyréthrinoïde ou de pyréthrines naturelles homologués pour cette application. Ce sont ces mêmes matières actives qui composent les antimoustiques domestiques disponibles en pharmacie et dans le commerce.
Ce traitement s’applique dans un espace très limité, c’est une intervention maitrisée qui ne présente pas de danger particulier. Toutefois, il s'agit de prendre quelques précautions afin d’éviter toute exposition pouvant entraîner une éventuelle gêne ou irritation transitoire, cutanée ou respiratoire, en particulier chez les personnes sensibles ou allergiques.
Aussi si votre jardin a fait l’objet d'une intervention, il est préférable d’attendre 3 heures avant d’y accéder à nouveau.
Pour vous prémunir d’incommodités éventuelles, vous devez suivre les recommandations suivantes :
- Rentrer chez soi et fermer les fenêtres donnant sur la voie publique au moment du passage de l'engin de traitement et les maintenir fermées pendant 1 heure après l’intervention.
- Ne pas se tenir à proximité de l’engin, ni s’exposer directement au nuage de pulvérisation
- Rentrer les linges, les jouets des enfants ou des aliments qui se trouveraient à l’extérieur au moment du passage du véhicule de traitement. Rincer à l’eau claire des éléments n’ayant pu être mis à l’abri.
- Eloigner ou rentrer les animaux (chiens, chats, etc.) et protéger leur gamelle du véhicule de traitement ainsi que les animaux aquatiques et à sang froid.
- Attendre 3 jours après le traitement pour consommer, après les avoir lavés, les légumes et fruits du potager.
Depuis 2023, le nombre de cas importés de dengue signalés dans l’Hexagone atteint des chiffres sans précédent dont plus de 60% reviennent des Antilles Françaises, où une épidémie est en cours depuis mi 2023. Entre le 1er janvier et le 19 avril 2024, 1 679 cas de dengue importée ont été notifiés à Santé publique France versus 131 sur la même période en 2023. Sur cette période 82% des cas reviennent des Antilles françaises (source Santé publique France) .
Pour en savoir plus