Ce samedi 19 octobre, François Sarano était au Fort du Pradeau (Tour Fondue), Centre d'interprétation du territoire du Parc national de Port-Cros, pour présenter les dernières découvertes du programme scientifique et de préservation “La Voix des cachalots” mené par Longitude 181. L’occasion de partager avec l’assistance les dernières observations des membres de l’équipe à l’ile Maurice, en océan Indien, et en Méditerranée avec les missions “WhaleWay”.
Ces études, réalisées avec différentes équipes scientifiques, utilisent des méthodes novatrices qui apportent une meilleure connaissance des cachalots et de leurs besoins. Elles rassemblent les éléments scientifiques qui permettront de proposer des mesures de protection. En effet, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a attribué au cachalot le statut « d’espèce vulnérable » en 1996 et le cachalot est toujours considéré comme une « espèce en danger » en vertu du Endangered Species Act des USA.
La sous-population de cachalots en Méditerranée se porte moins bien que celle de l’Atlantique. Elle est menacée par les prises accidentelles dans les filets dérivants utilisés pour la pêche au thon et à l’espadon. Le bruit sous-marin causé par les navires et les sonars, l’ingestion de matières plastiques et la contamination toxique sont également des menaces très actuelles.
Pour en savoir plus sur les cachalots, nous vous recommandons la lecture en famille de la BD "S'il te plaît, dessine-moi un cachalot, La grande Aventure du clan de Irène Gueule Tordue » de François Sarano réalisée avec Pome Bernos et publiée chez Actes Sud.
Le sous-marin nucléaire d’attaque Émeraude, quatrième unité de la classe Rubis admis au service actif en septembre 1988, est parti, ce mardi 8 octobre 2024, du port militaire de Toulon pour rejoindre Cherbourg pour y être désarmé puis déconstruit (Photographie prise au large de la presqu’ile le 8 octobre 2024 à 13h00).
Le récif frangeant de Posidonies mis en évidence par l’APE et à protéger est délimité par des bouées. Le sable du rechargement effectué en juin dernier se disperse en mer par le ravinement des eaux de pluies et les vagues des tempêtes, précisément dans la zone de l’herbier dont il va ensabler les rhizomes qui pour certains sont déjà en piteux état. Un Chevalier guignette (Actitis hypoleucos) vole à raz de l’eau et vient se reposer à proximité sur les rochers entre la plage et la pointe de la Vieille (Photographies prises le 9 octobre 2024 à 14h50).
Sous la couverture nuageuse matinale le Mega Smeralda quitte la petite rade en laissant sa trainée de contaminants qui s’échappent dans l’atmosphère avec les produits de combustion de ses vieux moteurs (Photographies prises le 10 octobre 2024 à 8h30).
En longeant les quais du Porte de La Seyne, un panneau « ici nous favorisons la biodiversité » invite à « ouvrir les yeux ». Belle opération de greenwashing des ports de la rade car juste à l’aplomb de cette affirmation et au-dessus des grillages, une nappe de d’essence et des déchets divers voguaient à la surface de l’eau. C’est sûr attirer des poissons dans les ports évidemment pollués est une bonne idée, c’est surement pour cette raison qu’il est interdit d’y pécher… (Photographie prise dans le port de La Seyne le 10 octobre 2024 à 10h00).
Devant les quais du port militaire, pêche au gros, voire au très gros et très lourds… Des déchets gisant en épaves sur le fond de la rade sont récupérés à l’aide d’un grappin depuis quelques temps par une barge équipée d’une grue. Une dépollution bien nécessaire (Photographies prises le 10 octobre 2024 à 10h15).
Plage de Sainte-Asile, même cause, même effet. Le sable du rechargement effectué en juin dernier se disperse en mer sous l’effet des vagues des tempêtes, précisément dans la zone de l’herbier dont il va ensabler les rhizomes qui pour certains sont déjà morts. Les banquettes détruites par les travaux de rechargement et transformées en « mille-feuilles » (sic la commune) réapparaissent et protège une partie de la plage. Les vagues ont également amené des déchets et un mérou mort (Photographies prises le 10 octobre 2024 à 11h30).
Au port commercial de Toulon les navires à quai de la Corsica Ferries battant pavillon italien côtoient le Silver Spirit battant pavillon des Bahamas qui dégage ses miasmes dans l’atmosphère de la rade. La CCIV est fier d’annoncer plus de croisiéristes en 2025 et une promesse d’escale zéro fumée mode toulonnaise. Des contaminations de l’environnement en perspectives également avec les épaves des bateaux échoués le long du littoral de Tamaris qui recommencent à s’accumuler. La brume s’épaissie et la barge avec sa grue sont à peine visible dans la rade tout comme les flamants roses qui migrent en direction de l’est… (Photographies prises le 10 octobre 2024 vers 17h30).
Ce dimanche, de nombreuses méduses urticantes (Pelagia noctiluca) sont observées en épaves sur le sable de l’entrée du port de Saint-Elme. Les rayons du soleil couchant les illuminent une dernière fois. Les courants ne les ont pas amenées seules, de nombreux cadavres de bars, tous de la même taille, jonchent également le bord de mer. Les jeunes goélands s’en repaissent, véritables éboueurs de la mer. Cette mortalité de bars est inquiétante et le signe d’un problème, voir le post à ce sujet. La prudence recommande de ne pas avoir de contact avec les eaux et les goélands de ces zones (Photographies prises le 13 octobre 2024 vers 18h00).
Le collectif tramway, qui rassemble plusieurs associations citoyennes de l‘aire toulonnaise a pour objet la promotion des transports en commun dans la métropole de Toulon. Des études du schéma directeur d'Infrastructures de transports ont conduit à évaluer la création de transports en commun en site propre (TCSP), transport en commun qui emprunte une voie ou un espace qui lui est réservé (train, métro, tramway, ...). Une ligne de tramway ayant été identifié, un financement avait été décidé par la métropole via une taxe transport/mobilité calculée sur la masse salariale des entreprises. La collecte de cette taxe depuis 2001 représente plus de 500 Millions d'Euros. Pourtant, aujourd'hui, fin 2024, Toulon ne dispose toujours pas de TCSP et rien n’est prévu avant 2028 … (voir var-Matin du 13 septembre 2024).
Le réseau de tramway qui dessert la ville de Milan (Italie) et une partie de son agglomération a été inauguré en 1881 et possède actuellement 17 lignes totalisant une longueur de 180,3 kilomètres…
La chambre régionale des comptes reprendra un projet d'audit qui est proposé directement par les citoyens. Aussi, le collectif tramway et France nature Environnement du Var proposent donc qu’un audit soit réalisé pour apprécier la capacité financière de la métropole de Toulon à mener à bien ce projet de TCSP.
Pour appuyer cette proposition d’audit, vous avez jusqu’à ce vendredi 4 octobre pour vous prononcer directement sur le site de la PLATEFORME CITOYENNE DE LA COUR ET DES CHAMBRES RÉGIONALES ET TERRITORIALES DES COMPTES.
Pour ce faire, c'est très simple :
- Cliquez sur le lien suivant :
https://participationcitoyenne.ccomptes.fr/processes/consultation-2024/f/77/proposals/2208
- Créer un compte en sélectionnant l’onglet soutenir à droite en précisant
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Le domaine du Rayol Canadel organise la 20ème édition GONDWANA de la fête annuelle des plantes ce week-end du 5 et 6 octobre 2024 sans interruption de 9h30 à 18h30.
Cette année, la 20ème édition Gondwana met à l’honneur les jardiniers planétaires, en écho au concept de « Jardin planétaire » créé par le paysagiste Gilles Clément, concepteur du Jardin des Méditerranées : la planète vue comme un jardin, un espace clos aux ressources limitées, dont l’Homme, en bon jardinier, doit prendre soin. Depuis la crise environnementale mondiale, nous sommes poussés à inventer un nouveau rapport au Vivant.
Propriété du Conservatoire du littoral, le Domaine du Rayol, le week-end Gondwana est l’occasion rêvée pour visiter le jardin restauré en 1989. Les bâtiments ont été restaurés en l’état d’origine sans aucune verrue moderniste comme celle proposées par la commune pour défigurer la maison Fliche.
Des animations pour petits & grands sont prévues tout au long du week-end.
Des pépiniéristes collectionneurs proposeront des spécimens d’arbustes et vivaces méditerranéens, cactées et succulentes, plantes aromatiques, plantes tropicales, palmiers, acacias, etc.
Tarifs Entrée 1 jour : 10 €, Pass 2 jours : 12 €, moins de 12 ans : gratuit.
Pensez à covoiturer !
Il y a près de 10 ans, le 23 novembre 2015, l’APE organisait une Conférence sur le changement climatique animé par Bernard Barnier. Bernard, océanographe physicien et modélisateur, ancien directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) au Laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l'Environnement de Grenoble avait répondu à vos nombreuses questions.
Vous avez des questions sur le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), les travaux scientifiques sur le sujet, les causes du changement climatiques, les prévisions, etc. alors nous vous suggérons de faire un point avec lui sur le sujet lors de la Conférence organisée par l’Hôpital d'Instruction des armées Sainte Anne de Toulon ce vendredi 4 octobre à 17h00.
L’entrée est gratuite mais il est impératif de s’inscrire préalablement en envoyant un courriel à l’adresse suivante
La conférence se tiendra dans l’Amphithéâtre Emilienne Robinet. Se munir d'une pièce d'identité à présenter au contrôle à l’entrée de la base vie Sainte-Anne, boulevard Sainte-Anne, en face de l'actuel hôpital Sainte-Anne, de l'autre côté du rond point.
Pour rejoindre le site de la conférence de Saint-Mandrier, prendre la navette maritime 28M puis le bus 15 ou le 40. L arrêt pour le 15 est hôpital Sainte-Anne (Rester sur le même trottoir) et pour le 40 l’arrêt est préfecture.
Nous vous l’annoncions hier, Mme Bertille Darragon autrice d’un livre de référence pour composer avec les conséquences des pollutions des sols liées au monde industriel, a fait une présentation sur les causes, les mécanismes de transfert des métaux lourds et autres polluants dans les sols et les plantes.
A l’invitation de l’Agora, Mme Bertille Darragon a fait une présentation très documentée qui a captivé l’auditoire. Les sols de la presqu’ile n’étant pas exemptés de toutes sortes de pollutions, de nombreuses questions ont été posées suivies de discussions sous les Pins de la Coudoulière.
Pour en savoir plus
- Jardiner dans les ruines. Quels potagers dans un monde toxique ? Un livre sur les principaux contaminants de nos jardins où Mme Bertille Darragon expose les enjeux écologiques posés par chaque grande famille de contaminants (ozone, dépôts acides, métaux lourds, HAP, pesticides, OGM, plastiques, nanomatériaux, médicaments, radionucléides) et indique comment limiter les dégâts sur nos plantes légumières à travers une série de questions très concrètes : comment se passer de plastique ? Faut-il essayer de modifier le pH de son sol ? Tuer les limaces ?
Cultiver son coin de jardin, quelle bonne idée, surtout dans le contexte actuel des bouleversements écologiques que nous observons. Mais, votre jardin, votre potager ne sont pas toujours des oasis préservées du monde environnant. En effet, nous vous informons régulièrement sur les atteintes à la qualité de l’air, des eaux ou du sol de notre région, de la presqu’île. Le sol de vos jardins sont souvent les lieux où se déposent les contaminants issus du monde industriel, militaire et urbain qui introduisent dans l’environnement de nombreux éléments et composés issues des activités humaines.
Tout n’est pas perdu pour autant, des associations mondialement connues résistent ainsi que des personnalités pour faire évoluer dans le bons sens nos pratiques. Parmi, les femmes qui bougent, Mme Bertille Darragon. Elle a écrit un livre de référence pour composer avec les assauts du monde industriel sur nos bouts de jardin, pour mettre les mains dans la terre en toute connaissance de cause.
L'Agora a invité Mme Bertille Darragon militante ce vendredi pour une rencontre débat qui se tiendra à l’amphithéâtre de la Coudoulière ce vendredi 27 septembre à partir de 17h00 autour d’un gouter convivial.
Son livre « Jardiner dans les ruines. Quels potagers dans un monde toxique ? » est à la fois un essai sur les principaux contaminants de nos jardins et un manuel pour composer avec notre héritage toxique. Le livre expose les enjeux écologiques posés par chaque grande famille de contaminants (ozone, dépôts acides, métaux lourds, HAP, pesticides, OGM, plastiques, nanomatériaux, médicaments, radionucléides) et indique comment limiter les dégâts sur nos plantes légumières à travers une série de questions très concrètes : comment se passer de plastique ? Faut-il essayer de modifier le pH de son sol ? Tuer les limaces ?
Mme Bertille Darragon a travaillé dans des associations œuvrant en faveur de l’écologie et pratique le jardinage et le maraîchage dans le Trièves. Animatrice en botanique, elle s’implique dans son quotidien et dans le territoire contre les politiques et les pratiques qui accélèrent l’évolution climatique.
En début de nuit, après la pluie de la journée, le ciel était encore encombré par intermittences par des passées nuageuses mais la pleine lune était suffisamment illuminée pour se laisser admirer, parfois même à travers les nuages.
C’était la quatrième Super Lune cette année 2024 : la Super Lune des Moissons. Ainsi appelée car dans l’hémisphère nord, c’est la période des moissons avant les premières gelées et dans les temps plus anciens les agriculteurs profitaient de la lumière reflétée par cette pleine Lune pour prolonger leur journée de moisson après le coucher du soleil (The Old Farmer’s Almanac).
La Super lune des moissons dans le ciel au-dessus de Saint-Mandrier (Photographies prises le 18 septembre entre minuit et 2H00).
Comme nous l’expliquions le 20 aout dernier, cette pleine lune est qualifiée de Super lune car alors que la distance moyenne entre la Terre et la Lune est de 384 472 kilomètres, ce 18 septembre la lune était à seulement 358 300 kilomètres de la terre selon la NASA.Plus proche donc que lors de la Super lune bleue du 20 août puisqu’elle était alors à environ 362 565km de la terre.
Cette super lune a fait également l’objet d’une éclipse partielle. Loin d’être totale, à mi-parcours et à son maximum vers 4h30, seulement 8 % de la surface de la lune s’est trouvée dans l’ombre de la Terre. La couverture nuageuse s’étant à nouveau épaissie, l’éclipse n’était pas visible de Saint-Mandrier.
La prochaine Super Lune, celle des chasseurs, aura lieu le 17 octobre prochain.
Une alerte sismique a été émise à la suite de la détection le 14 septembre à 20h47 d’un séisme au large du var de magnitude 4.3 dont l’épicentre à été localisé en mer à 90 km au Sud, Sud-Est de Cannes. Son épicentre est localisé à proximité de celui d’un séisme précédent détecté le 25 septembre 1994.
Le séisme a été détecté par 131 stations de mesure dont les données ont été utilisées pour en préciser l’épicentre. Les stations sur le territoire métropolitain à proximité ont enregistré le passage des ondes sismiques.
Le tremblement de terre a été ressenti sur le littoral, de Toulon jusqu'à la frontière italienne, sans qu’aucun dégât matériel ou humain n'ait été reporté. Si vous avez ressenti ce séisme, vous pouvez participer à la science en apportant votre témoignage : Témoignez !
Carte des intensités ressenties issues des témoignages des 5 derniers jours Chaque point sur la carte correspond à un ou plusieurs témoignages internet, les intensités étant moyennées par commune.
Chaque étoile sur la carte est un séisme, le plus récent étant en rouge (Source : Bureau Central Sismologique Français Ecole et Observatoire des Sciences de la Terre).
Le précédent séisme de magnitude 4 détecté localement a été enregistré le 20 juillet dernier à 15h26 à 234 km de Toulon.
Un séisme sous marin peut provoquer un tsunami lorsqu’il atteint une magnitude d'au moins 6,5. L'importance du tsunami variera alors selon l'intensité du séisme et provoque des inondations, la destruction des infrastructures en bord de mer par les vagues, l'érosion de la côte, etc. Nous avions consacré des articles à ce sujet : « Et si un tsunami venait frapper le littoral toulonnais » et « Exercice - Exercice - Exercice TSUNAMI à Saint-Mandrier ce vendredi 19 janvier 2024 »
Dans la nuit, le Mistrau s’est mis à souffler chassant les nuages et la pluie. Le ciel est redevenu lumineux. Il est prévu qu’il transfère son énergie aux éoliennes et aux voiles des sportifs pendant les jours à venir.
Ce lundi matin, le vent soufflait fort sur notre région, un p’tit 45km/h quand même. Le Scarlet Lady de la compagnie Virgin et battant pavillon des Bahamas devait venir enfumer la rade comme à son habitude, dispersant son panache persistant sur l’agglomération environnante. Mais que nenni, il s’est présenté à l’entrée de la grande rade pour un accostage prévu à 7H30 mais face à la force du vent il a préféré battre en retraite et changer de destination. Au lieu de Toulon, ce sont les habitants de la Marina di Carrara en Italie qui « bénéficieront » de ses polluants de combustion (Photographie prises le 9 septembre 2024 à 8h30).
Alors que nombre d’associations se battent depuis des années avec peu de succès pour arrêter les passages de ces paquebots d’un autre temps, lou Mistrau y est arrivé : la force de la nature n’est plus à démontrer ! A cette occasion, on hésite entre les autres noms provençaux du Mistrau, en particulier entre Lou magistrau (le magistral), l’escoubaire (le balayeur) et Lou boulaire (le souffleur).
Le Mega Express Five de la compagnie Corsica Ferries battant pavillon italien, a quant à lui tenté l’aventure et lou Mistrau a dispersé largement et intensément ses polluants (Photographies prises le 9 septembre 2024 entre 8h00 et 8h16).
Le mistral est un vent "catabatique" du à une masse d'air froid dévalant les reliefs sous des couches d'air plus chaudes. Vent de Nord Ouest, il va pousser les eaux chaudes de la couche de surface de la mer vers le large dont les volumes vont être compensés par une remontée d’eaux froides profondes au niveau du littoral (upwelling). Très rapidement la température de nos eaux côtières va donc baisser fortement sachant que les eaux profondes sont à 13-15°C, même en plein été !
Cet extrait des Lettres de mon moulin de Alphonse Daudet décrit bien le souffle du Mistrau d’aujourd’hui « Comme de la mer unie malgré ses vagues, il se dégage de cette plaine un sentiment de solitude, d’immensité, accru encore par le mistral qui souffle sans relâche, sans obstacle, et qui, de son haleine puissante, semble aplanir, agrandir le paysage. Tout se courbe devant lui. Les moindres arbustes gardent l’empreinte de son passage, en restent tordus, couchés vers le sud dans l’attitude d’une fuite perpétuelle… »
Le passage de quelques nuages, d’ailleurs ignorés par les participants au Forum des associations, n’a pas gâché ce beau moment de partage entre membres de l’APE et d’accueil de nouveaux adhérents.
Ces rencontres traditionnelles sont toujours l’occasion de faire un point des actions en cours et à venir de l'APE et de répondre aux questions concernant ces actions. Ainsi, la gestion des plages et la protection des herbiers de Posidonie ont fait l'objet de très nombreuses questions, suggestions et discussions. De même que l’abondance des déchets abandonnés sur la presqu’ile, la pollution par les plastiques, les pollutions bactériologiques des plages et des eaux de la rade…
De nombreux échanges ont eu lieu sur l’action Marchons vers l'école qui continue pour cette nouvelle année scolaire. L’inscription des enfants est requise sur le site internet de l’APE, ICI.
L’inquiétude suscitée par les excès de la bétonisation immodérée et anachronique de la presqu’ile nous a conduit à expliquer le détail des recours et des jugements des tribunaux pour l’annulation du Plan local d'urbanisme, des permis de construire et l’avenir des grands programmes immobiliers sur la presqu'ile, etc.
A ce sujet, nombre de questions ont concernées le devenir des serres Garonne. Une pétition est en cours pour reclasser le site des serres Garonne en terrain agricole qui ont été classés par cette municipalité dans le Plan local d’urbanisme 2017 en zone d’urbanisation future, voir ce lien.
Encore un grand merci pour votre engagement à nos côtés et votre soutien aux actions APE essentielles pour protéger notre qualité de vie, santé et la nature.
Vous le savez, plus que jamais la nature a besoin de vous et vous avez besoin de ne pas rester seul. L’APE reste mobilisée pour faire respecter la loi afin de protéger et préserver les derniers sites naturels de la presqu’ile, plus que jamais aujourd’hui nous avons besoin de votre soutien !
Adhérez ou faites un don (www.ape83430.fr)
Le point de situation du 27 août a conduit la Préfecture à classer 85 communes du Var en Alerte renforcée sécheresse (orange) et 44 communes dont Saint-Mandrier en Alerte sécheresse (jaune) (Liste des communes du Var par zone avec leur niveau d’alerte sécheresse).
Il reste donc essentiel que chacun économise l’eau et respecte les mesures de restriction en vigueur. Vous trouverez le détail des mesures de limitation des usages de l’eau en situation d’alerte ici.
Un incendie s’est déclaré aux alentours de 21h00 dans la colline à proximité du Centre de vacances Sncf Vert bois et au-dessus du Parc d’hydrocarbures du Lazaret. Le feu a été très rapidement notifié aux pompiers qui sont intervenus également très rapidement leur permettant de circonscrire le début d’incendie avant qu’il ne se propage dans la pinède.
Toute la soirée, la circulation a été interrompue sur la D18 dont la voie dans le sens La Seyne Saint-Mandrier était utilisée par les véhicules du SDIS en cours d’intervention. Heureusement l’absence de vent a limité la propagation des flammes.
Ce quatrième incendie sur la presqu’ile rappelle que l’été n’est pas terminé même si nombre de touristes ont déjà quitté notre région. Le mois d’août est le mois le plus chaud de l’année à Saint-Mandrier et les températures restent donc élevées. Durant cette période de sécheresse, la pinède est particulièrement vulnérable aux incendies.
D’ailleurs aujourd’hui, la journée est classée orange. Vous trouverez ici l’information quotidienne délivrée par la préfecture du var pour l'accès aux massifs forestiers exposés aux risques feux de forêts.
Plus que jamais, soyez vigilants pour éviter tout départ de feu et n’oubliez pas qu’il est interdit de fumer dans les massifs forestiers.
Si vous constatez un départ de feu, contacter immédiatement les services d’urgence en composant le 18 ou le 112.
Pour ceux qui ne l’ont pas encore vue, l'Association de l'Œil en Seyne organise jusqu’au 22 septembre 2024 une exposition de l’un des plus grands photographes du XXe siècle : “un certain Robert Doisneau” à la Villa Tamaris, Centre d’art de la Seyne. Cette exposition est comme un écho à celle présentée en septembre dernier de l’œuvre de Willy Ronis, un autre parisien jusqu’au bout des ongles.
Robert Doisneau est en effet connu pour ses nombreuses photos de Paris et de sa banlieue mais il a également immortalisé le monde de la mer et réalisé de nombreux portraits de personnalités célèbres. Pour cette exposition, 200 photos ont été extraites de son œuvre photographique imposante totalisant près de 500 000 négatifs où il met en valeur le quotidien et les événements forts du genre humain.
L’exposition reprend des clichés iconiques bien connus des années de sortie de guerre et certains pris à Toulon. Ceux ayant connu les années 50, y retrouveront les émotions de leur jeunesse.