Ce 4 mars 2025, le yacht de luxe MY YAS (IMO 8652201, MMSI 319085200), naviguant actuellement sous le pavillon des Cayman Islands, a quitté à bonne allure la rade pour une petite promenade jusqu’à Marseille. Il peut héberger 60 passagers et un équipage de 56 membres.
Lancé en novembre 2011, le Yas détenait en 2013 le titre du huitième plus grand yacht privé du monde, avec ses 141 m de long pour une largeur de 15 m. Il est propulsé par 2 moteurs diesel de 10 500 ch (7 830 kW) chacun permettant au yacht d'atteindre une vitesse maxi de 26 nœuds.
Le navire a été construit en 1981 à partir de la coque en acier d'une ancienne frégate de la classe Kortenaer de la Marine royale néerlandaise construite en 1978 et vendue à la Marine des Émirats arabes unis qui l'a utilisé sous le nom d’Al Emirat. Sa reconversion a été réalisée par l’architecte naval Koninklijke Schelde Groep BV (KSG) et l'aménagement intérieur et extérieur a été conçu par Pierrejean Design Studio (Paris).
Pour en savoir plus: Superyachts
Parce que cette année 2025 sera un moment fort pour les négociations internationales*, Marine Calmet nous invite à explorer ensemble comment aller collectivement vers la reconnaissance des droits de l’océan. Autrement dit, comment penser notre destin commun avec l’étoile de mer et le cachalot pour une révolution démocratique au service de tous les vivants.
La Casa Delauze 30 Bd Charles Livon, 13007 Marseille. Entrée libre sur réservation
Ce 6 mars à partir de 19h30, lors de cette conférence Apero Mundi, Marine Calmet proposera une réflexion sur la refonte de notre rapport juridique à l’Océan intégrant les connaissances scientifiques actuelles en même temps que la reconnaissance de l’interdépendance entre les humains et toutes les formes de vie marines.
Lors de l’Apero Mundi, l’Appel pour les droits de l’Océan sera évoqué avec Marine Calmet en présence de François Sarano (plongeur, océanographe, président de Longitude 181), Ivan Tchernomordik (concepteur sous-marin, Comex), Sébastien Barles ( Adjoint au maire de Marseille, en charge de la transition écologique, Ville de Marseille), Hervé Menchon (Adjoint au maire de Marseille, en charge de la biodiversité marine) et bien d’autres intervenants en cours d’invitation.
*Conférence des Nations unies à Nice en juin 2025
Dans le gris du ciel et de la mer, 17 coups de canon ont retenti en l’honneur de Mme Patricia Mirallès, ministre déléguée à la Mémoire et aux Anciens combattants qui présidait la cérémonie de départ du groupe amphibie pour la mission Jeanne d’Arc.
Après avoir réveillé les couche-tard, le porte-hélicoptères amphibie PHA Mistral et la frégate de type La Fayette Surcouf ont appareillé pour une mission d’une durée de cinq mois.
Les équipages et détachements mèneront une mission opérationnelle en Atlantique avec intégrations à des opérations maritimes de pays partenaires de la France.
A 11h00 dans la brume matinale le Mistral quittait la petite rade de Toulon suivi du Surcouf, mais faux départ. Une avarie a stoppé net la frégate qui a dû mouiller en petite rade décalant le départ du Mistral qui est resté en attente en grande rade jusqu’en début d’après-midi.
Pour en savoir plus :
Les nuages étaient toujours bas sur l’horizon aujourd’hui laissant passer quelques rayons de soleil pour égayer de temps à autre notre environnement.
La surface des eaux du port étaient encore polluées aujourd’hui par une couche d’hydrocarbures qui s’étalait sur presque toute la surface du port… Des cadavres de crevettes pourrissent sur le bas de la cale de halage. Quelle tristesse que ce manque de respect pour le vivant qui nous entoure.
Compétition de maquettes de voiliers à la sortie du port avec comme fond d’écran les épaves de la Marine Nationale et leurs grands frères voiliers qui naviguent dans la rade.
Les Grands Cormorans (Phalacrocorax carbo) se promènent dans les différentes zones du littoral à proximité du littoral qu’ils partagent avec un Grèbe bicéphale, euh non un couple de Grèbe à cou noir (Podiceps nigricollis) très actifs en fin de journée.
Et de l’autre côté, le soleil se couche…
Le temps couvert est parfait pour la visite de la Villa Tamaris. Jusqu’au 27 avril, deux expositions temporaires de photographies sont organisées dans les salles de la Villa Tamaris. L’une est intitulée « Les Bâtisseurs De Navires De La Seyne (1888 à 1987) par Marius Bar et ses successeurs ». Amateurs d’hélices, vous y découvrirez les employés dans les anciens ateliers des Forges et Chantiers de la Méditerranée avec quelques unes de leurs réalisations. Les temps ont bien changé ainsi que les quais de la rade…
Le panache extravagant du Voltaire, cuirassé de la marine française de la classe Danton lancé le 1er août 1911 qui a survécu à deux torpillages par un U-boote allemand avant de finir 25 ans plus tard comme cible d’exercices de tirs de la Marine et de l'Aéronavale. Également, des photographies intéressantes des équipements pour l’exploitation sous-marine comme celle d’un sous-marin pour les pêcheurs d’éponges…
La deuxième exposition présente le travail photographique de Gérard Uféras sous le titre "La Grâce & le Feu". Gérard Uféras présente le résultat de ses recherches graphiques sur le thème du ballet à l'Opéra national de Paris puis au théâtre Bolchoï de Moscou et au Teatro alla Scala de Milan. Des clichés en noir et blanc et en couleurs décrivent la vie quotidienne des danseurs.
D’autres séries de ses photographies sont présentées. L’une de modèles défilant lors de la saison de mode 2017/2018 prises pour le quotidien Vanity Fair, l’autre de clichés particulièrement émouvants et débordant de la joie des participants à différents mariages et carnavals.
Le photographe organise une visite commentée de son exposition le vendredi 14 mars de 11h à 12h30.
Comme les années passées, mais un peu plus tôt cette l’année, les chenilles processionnaires du pin sont sorties de leur nid de soies. Vous les reconnaitrez facilement car elles se déplacement en file indienne sur le sol hérissées de poils bien visibles.
Les chenilles processionnaires, classées nuisibles (Décret n°2022-686) en France depuis le 27 avril 2022, menacent la santé humaine et animale ainsi que les arbres sur lesquels elles s’installent.
Comme les années passées un grand nombre de nids de processionnaires du pin sont visibles dans les branches des pins d’Alep mais aussi dans celles des pins parasols plus récemment plantés de la zone de la Renardière. En ce moment, toutes les chenilles d'un même cocon quittent leur nid et se retrouvent au sol.
Elles déambulent en procession de nombreux individus sur le sol et traversent les routes comme à la Renardière, à la recherche d’un endroit dans le sol pour se transformer en chrysalides et se métamorphoser en papillons nocturnes. Les nids sont encore visibles dans les branches des pins d’Alep et des pins parasol. Les faisceaux d’aiguilles de pins sont rasées par les chenilles voraces.
Attention, ces chenilles disposent d’un appareil urticant sur le dos qu’elles utilisent pour se défendre en projetant un très grand nombre de minuscules dards (micropoils) empoisonnés. Ces « micropoils » pénètrent dans la peau où ils se cassent en libérant une protéine urticante, la thaumétopoéine. Ce sont eux qui causant des réactions allergiques sévères sur la peau des mains et du visage, voire des troubles oculaires ou respiratoires.
Si vous vous promenez avec un chien soyez prudent pour votre animal de compagnie. C’est leur langue qui est généralement atteinte lorsqu’ils prennent des chenilles dans leur gueule ou lorsqu’ils lèchent des zones qui les démangent à la suite de réactions allergiques. Ils doivent être également soignés rapidement pour éviter une nécrose de la langue.
Il est regrettable qu’aucun piège n’ait été disposé sur le tronc des arbres afin de piéger les chenilles avant qu’elles ne déambulent sur le sol. C’est maintenant trop tard pour leur installation, les processionnaires continueront donc à proliférer l’année prochaine.
Rappel
Pour en savoir plus
La fédération régionale de France Nature Environnement vous invite à participer le 13 février prochain, de 18h à 20h, à la conférence :
Habiter le littoral, à quel prix ?
Avec un littoral particulièrement attractif, à la pression immobilière importante,la région Provence-Alpes-Côte d'Azur voit les vulnérabilités liées au changement climatique affecter l'habitabilité de ses rives, pour les humains et pour la biodiversité.
Nous nous interrogerons donc à cette occasion sur : les évolutions déjà l’œuvre, ce que pourrait être "habiter" demain près de la mer, quelles sont les bonnes pratiques ici ou ailleurs...
🙋 Notre objectif : identifier les efforts que les habitants et les élus sont prêts à consentir pour continuer d'habiter en bord de mer.
Informations complémentaires
📍Espace Nautique, Avenue du Docteur Robin, Port Saint-Pierre, Hyères-les-Palmiers
⌚ 18h-20h, la conférence sera suivie d'un verre de l'amitié
📃 Retrouvez le programme complet et le plan d'accès sur la page de l'événement
Ce mardi soir sur M6 à 21h10, un documentaire de Yann Arthus-Bertrand sur la réconciliation avec la nature à ne pas manquer.

YANN ARTHUS-BERTRAND/HOPE PRODUCTION 2025
En quarante ans, Yann Arthus-Bertrand a survolé près de cent-vingt pays, capturant près d'un million de clichés de la Terre vue du ciel. Convaincu que la beauté de la nature pouvait nous sensibiliser à la splendeur et à la fragilité de notre planète, le photographe n'a cessé d'inviter le public à agir pour défendre la préciosité de la vie. Hélas, nos sociétés continuent leur course folle, le monde se réchauffe, la biodiversité s'effondre en silence, les ressources s'amenuisent, les pollutions se multiplient... Traversé par ce flot d'images dramatiques, Yann Arthus-Bertrand est pris, comme beaucoup, dans un torrent d'émotions contradictoires
L’augmentation de la consommation d’énergie, la surexploitation des ressources naturelles et la transformation sans précédent des paysages terrestres, aquatiques et marins au cours des 150 dernières années ont certes permis d’améliorer le niveau de vie de nombreuses populations humaines, mais ont également entraîné des changements climatiques et un déclin accéléré de la diversité biologique dans le monde.
L'association Arts et Rencontres vous invite à une conférence sur l'Evolution de la biodiversité de l’échelle mondiale à l’échelle locale présentée par Dominique Calmet, scientifique océanographe, ce mercredi 12 février à 19h30 au centre Azur à Sanary.

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Collation après la conférence - Pensez à covoiturer
Les nuages bas sur l’horizon délivraient quelques gouttes de pluie sur la rade, pas assez pour contrarier les déambulations des oiseaux.
Les mouettes rieuses en vol groupé s’intéressaient comme à leur habitude aux parcs des pisciculteurs, plongeant pour glaner quelques poissons attirés par les distributions de granulés. Tandis qu’une corneille, elle aussi à la recherche de quelques pitances, inspectait méticuleusement les quais.
Un couple de Grèbe à cou noir (Podiceps nigricollis) reconnaissables à leur corps dodu avec un arrière nettement tronqué se promenait entre les maisons des aquaculteurs. En période hivernale, ces oiseaux fréquentent les eaux salées des baies côtières. Le Grèbe arbore un plumage internuptial discret en ce moment, avec un front abrupt et une calotte grisâtre arrondie qui descend bien sous l’œil. Leur bec est menu et pointu. Le Grèbe à cou noir consomme essentiellement des macro-invertébrés aquatiques tels que les petits crustacés. Un cormoran se promenait plus loin, facile à reconnaître avec son grand bec rouge qui termine son long cou semblant sortir de l’eau.
Derrière les tables de mytiliculture de la petite rade l’un des porte-hélicoptères amphibies de la marine nationale s’engage dans la petite rade, gris sur gris, les membres de l’équipage en ligne sur le pont. Contemplent-ils les épaves de la rade… ?
Des déchets de tout genre flottaient à la surface des eaux du port du Manteau dont les fonds offrent le triste spectacle d’un massacre inutile d’un banc de mandoles, certainement rejetées à la mer par un pêcheur peu respectueux du vivant non humain. Au large des Sablettes et entre les ilots des Deux Frères de longues trainées suspectes à la surface de la mer peuvent laisser penser à une pollution dérivant sous l’effet du vent…
Alors que la tempête Éowyn s’éloignait, dès dimanche la tempête Herminia a commencé à frapper la façade atlantique et le nord de la France. A la périphérie de la dépression, des vents d’ouest ont apporté pluie et de belles vagues sur le littoral de la presqu’ile.
Des surfers bravant la température de l’eau, un petit 14°Celsius, se sont fait plaisir dans les vagues arrivant du sud-ouest qui montaient haut sur la plage de la Coudoulière en faisant rouler les galets.
Chères amies, chers amis, nous partageons quotidiennement avec vous et les enfants la beauté de l’environnement qui nous entoure, mais pas que… En effet, la nature, le vivant humain et non humain sont parfois l’objet d’atteintes, de destructions annoncées et souvent malheureusement constatées. Si après 40 ans l’APE existe toujours et reste libre de ses positions, c'est grâce à vous. Parce que votre soutien est notre plus grande force.
Pour le respect de la loi afin de protéger la commune du bétonnage à tout crins et de sauver les derniers sites naturels de la presqu’île, plus que jamais nous avons besoin de votre soutien !
Après relecture des posts et autres courriers reçus en 2024 de M. Vincent, le plus assidu de nos détracteurs, certaines de ses affirmations méritent quelques précisions scientifiques...
Eté 2024, l’APE a publié un fascicule intitulé « Le récif frangeant de Posidonie- Plage de la Vieille » décrivant les caractéristiques du récif frangeant, les différentes composantes de l’environnement, le cycle de vie des Posidonies ainsi qu’un bref descriptif des espèces présentes tant marines que terrestres de cette plage. L’APE demande que cet herbier soit protégé et à ce titre que les réensablements réalisés par la commune soient arrêtés pour éviter son ensablement. Cette demande fait l’objet de recours devant les tribunaux depuis des années !
Le 26 septembre 2024, certainement irrité par la publication de ce fascicule sur le récif frangeant de Posidonies mis en évidence par l’APE, M. Vincent adressait un courrier réquisitorial à l’association.
Dans son courrier, après une longue liste d’affirmations, M. Vincent conclut doctement au sujet de notre fascicule « Vous finissez en dénonçant les plantations réalisées à partir des palmiers récupérés à la plage de la Coudoulière, estimant qu'ils n'étaient pas d'origine endémiques à notre région. Dois-je vous rappeler que le pin d'Alep non plus ».
Parmi d’autres, ces deux points de son courrier doivent faire l’objet de précisions et de corrections pour les personnes qui auraient bénéficié des « connaissances » de M. Vincent.
Tout d’abord nous « n’estimons » pas, mais reportons dans le fascicule les connaissances scientifiques des botanistes à savoir que les palmiers plantés récemment sur le haut de la plage de La Vieille ne sont pas endémiques de notre région mais originaires d’un autre continent. Rappelons ce qui est écrit dans le fascicule « Ainsi, des palmiers (Washingtonia robusta et Syagrus romanzoffiana) originaires du Mexique et d’Amérique du Sud qui ne font qu’une ombre modeste par rapport aux pins, ont été implantés en 2020 sur le haut de la plage de sable ».
L’autre point à corriger concerne la dernière phrase du courrier de M. Vincent. Sous la forme d’une affirmation péremptoire, il déclare que le pin d’Alep n’est pas endémique de notre région, montrant une méconnaissance de la flore de notre région.
En effet, le nom du pin d'Alep (Pinus halepensis Mill.) est le fruit d’une erreur du botaniste écossais Philip Miller qui l’a confondu avec une autre espèce de pin poussant dans la région d’Alep, certainement Pinus brutia.
En réalité, nombre de travaux des botanistes précisent que le pin d’Alep est l’un des arbres endémiques les plus communs de la partie ouest du bassin méditerranéen, et plus particulièrement en Espagne et en Provence : il est d’ailleurs également appelé « pin blanc de Provence » !
Contrairement à l’affirmation de M. Vincent, le pin d‘Alep est donc une essence spontanée en France. De nombreux travaux scientifiques prouvent son indigénat en Provence depuis plusieurs milliers d’années avant notre ère comme le résume Jean Bedel dans un article de 1985 :
- la flore de certains tufs du quaternaire de Saint Antoine, à proximité immédiate de Marseille, renferment du pin d'Alep,
- l'analyse des pollens, s'est d'abord limitée aux dépôts conservés dans les tourbières, elle permet maintenant de repérer et d'identifier les pollens fossilisés des couchés sédimentaires. Différents botanistes ont décrit avec précision la flore du quaternaire et démontré la présence du pin d'Alep,
- l'usage du carbone 14, radioactif, permet de dater les charbons des foyers préhistoriques. C'est ainsi que les charbons du foyer de l'abri de Châteauneuf les Martigues appartiennent pour la plupart au pin d'Alep utilisé donc comme bois-énergie dès le 6ème millénaire avant notre ère.
Massif forestier surplombant la plage de La Vieille et les chênes dans la zone incendiée de la Renardière qui ont survécu alors que les pins ont disparu.
Ces méconnaissances de la flore locale ne sont pas sans conséquences. En effet, après l’incendie de 2019, la commune a organisé des replantations de pins parasols, espèce de conifère également sensible aux incendies. De plus, l’accroissement des déficits hydriques d’origine climatique, devrait éliminer cette espèce des zones les plus arides, diminuant globalement sa croissance dans une grande partie de son aire actuelle. Les replantations de chênes liège bien adaptés au sol de la presqu’ile et plus résistants aux incendies auraient dû être plus fortement privilégiées et laisser la régénération naturelle du pin d’Alep faire son œuvre. Et, à la suite des incendies de 1976 - 1978 - 2003 - 2005 l’Office Nationale des Forets préconisait pour restaurer le massif forestier « une remontée biologique à partir du Pin d'Alep mais avec le chêne liège et le chêne vert méritant une place plus importante afin de tendre vers un peuplement mélangé offrant une meilleure biodiversité ».
En effet, la régénération naturelle du pin d'Alep après les incendies a fait l’objet de nombreuses études. Elle est due dans la plupart des cas au fait qu’il reste une grande quantité de graines dans de vieux cônes dispersés sur la couche superficielle du sol, à condition que ceux-ci ne soient pas carbonisés en totalité par le feu. La régénération naturelle du pin d'Alep est favorisée aussi par l’augmentation des éléments nutritifs libérés par les cendres du bois brûlé. La déshydratation des graines sous I’effet de la chaleur augmente aussi l’énergie et le pourcentage de germination. D’ailleurs, le pin d’Alep et les cistes ont longtemps été considérés comme des « pyrophytes sociaux », c'est-à-dire des espèces obligatoirement liées au feu. En réalité, ces espèces ne sont pas exclusivement dépendantes du feu mais sont des végétaux occupant des sites ouverts à la suite d'une perturbation, généralement vides de couvert végétal et surtout ne présentant pas de compétiteurs agressifs.
En espérant que ces précisions et corrections permettront à M. Vincent d’améliorer ses connaissances sur l’origine des espèces de la flore locale. En effet, ce sont les méconnaissances et les confusions pseudo-scientifiques propagées, volontairement ou pas, par les uns et les autres qui obscurcissent les débats en particulier sur les conséquences de l’évolution climatique.
C’est pourquoi, en ligne avec les objectifs d’information de l’APE, nous continuerons à rétablir les connaissances reconnues unanimement par la communauté scientifique en réponse aux affirmations truffées d’erreurs factuelles et aux galimatias pseudo-scientifiques.
Pour en savoir plus
Les mimosas sont en fleurs ! Boules de soleil concentrées, leurs glomérules illuminent les jardins et leur parfum se propage aux alentours. C’est donc le moment de penser à organiser une ballade en suivant La Route du Mimosa, un voyage parfumé de 130 km sur les traces du mimosa de Bormes-les-Mimosas jusqu’à Grasse et de réserver le dernier week-end de janvier pour les journées Mimosalia !
Différentes espèces de mimosas s’épanouissent dans les jardins de la presqu’ile. Plus de 1200 espèces de mimosas, en fait d’acacias, ont été répertoriées dans le monde. La plupart sont originaires d'Australie. Sur la presqu’ile ce sont donc des espèces non indigènes. Photographies de fleurs de l’Acacia baileyana, de l’Acacia longifolia, de l’Acacia du Cap Leeuwin, de gousses contenant des graines et des phyllodes (pétioles aplatis) sur lesquels des feuilles apparaissent. Leurs fleurs sont une source de nourriture pour les rares insectes visibles en ce moment comme les bourdons.
La commune de Bormes les Mimosas organise la 28ème édition de Mimosalia les 25 et 26 janvier 2025. C’est le premier rendez-vous de l’année pour les amoureux des plantes et des jardins. Ces deux journées sont l’occasion de découvrir les arbustes et vivaces méditerranéens, plantes de collection, végétaux rares et autres variétés insolites. Le programme des ces journées est chargé avec des conférences sur le thème des « solutions pour demain » et « Place au générations futures »…
Pensez à co-voiturer !
Pour en savoir plus
Images satellitaires de l’incendie dans le secteur de Los Angeles qui montrent l’’évolution du nombre de points chauds marqué en rouge et l’ampleur des zones incendiées au cours du temps en gris. La dernière image prise aujourd’hui montre les incendies encore en cours. Source plateformes FIRMS US/Canada.
Le système d'information sur les incendies pour la gestion des ressources (FIRMS US/Canada) permet d'accéder à des images satellitaires mondiales en temps quasi réel, où sont identifiés les emplacements, l'étendue et l'intensité des incendies de forêt.
Les données mondiales sont disponibles dans les 3 heures suivant l'observation par satellite ; certaines détections d'incendie actives aux États-Unis et au Canada sont disponibles en temps réel.
Le site internet de la Nasa propose des images prises du 7 au 11 janvier 2025 du secteur de los Angeles en Californie qui montrent l’évolution des zones d’incendies et les panaches de fumée toxique portée par les vents. Les images ont été acquises par l’instrument MODIS (Moderate Resolution Imaging Spectroradiometer) à bord de la plateforme Aqua.
L'incendie des Palisades (en bas à gauche sur les images) et l'incendie d'Eaton (en haut à droite) ont commencé le 7 janvier 2025, et l'incendie de Lidia (en haut au centre) a commencé le 8 janvier 2025 et s'est propagé rapidement en raison des puissants vents de Santa Ana. Jeudi matin 9 janvier, les deux plus grands incendies, les incendies de Palisades et d'Eaton, n'avaient pas été maîtrisés et avaient brûlé respectivement 7 000 hectares et 4 300 hectares à cette date. L'incendie de Lidia a brûlé 140 hectares et était contenu à 60 pour cent. Deux autres incendies brûlent également au niveau de Hurst et Sunset. Au moins 16 morts sont déjà décomptés dans le comté de Los Angeles.
L'une des causes majeures de ces incendies provient de la longue sécheresse qui affecte la Californie depuis cet été. La région n'a pas connu de précipitations significatives depuis plus de huit mois. Fin octobre, Los Angeles a frôlé les 40 °C lors d’un épisode de canicule exceptionnel. De plus des vents chauds de Santa Ana, qui touchent habituellement la région à l’automne, aggravent la situation. Chauds, secs, puissants, ils dessèchent les sols et transforment le moindre feu de broussailles en un brasier incontrôlable en quelques minutes. Enfin, l’installation d’habitations dans des zones où les risques d’incendie sont très élevés rend propice la propagation des feux déclenchés par l’homme. Cependant, les incendies en cours concernent également des zones éloignées de massifs forestiers.
Aussi depuis plusieurs années, les feux de forêts se multiplient en Californie. En 2024, début octobre, au nord de San Francisco et dans la région viticole de la Nappa Valley une quinzaine d’incendies ont brûlé pendant plusieurs semaines : plus de 90 000 hectares ont été dévastés, 10 000 bâtiments détruits et 44 personnes tuées. En décembre une série d’incendies gigantesques se sont déclarés autour de Santa Barbara, de San Diego et de Los Angeles. « Thomas Fire », « Rye fire », « Skirball Fire », « Creek Fire » : le bilan de ces feux, ont détruit 130 000 hectares et des centaines de bâtiments.













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![z03FIRMS 2025 01 12[@ 118.24,34.07,10.96z]](/images/2025/250112%20USA%20Californie%20Incendie/z03FIRMS_2025-01-12[@-118.24,34.07,10.96z].jpg)



