Nous vous l’avions prédit, le Scarlet Lady de la compagnie Virgin Voyages, est bien l’égal du Valiant Lady ! Ce navire battant pavillon des Bahamas, a fait une nouvelle escale aujourd’hui au port de Toulon. A chacune de ses escales, le navire rejette pendant des heures les contaminants issus des gaz de combustion de ses moteurs dans l’atmosphère de notre territoire.
Comme souvent le matin à Toulon, une inversion thermique a bloqué dans son ascension la fumée du Scarlet Lady, les contaminants rejetés dans l’atmosphère ont donc été piégés sous l’inversion dans la l’air que nous respirons.
Le Scarlet Lady a contaminé l’atmosphère de notre secteur à partir du quai du port de Toulon puis, en soirée, l’atmosphère littoral en direction de Marina di Cararra en Italie avec un beau rabattement de panache causé par le Mistral sur les ponts du navire. Espérons que les passagers étaient à l’abri à l’intérieur du navire (Photographie du Scalrlet Lady à quai à Toulon prise le 17 juin 2024 à 9h15). Prochain passage du Scarlet Lady programmé le 1 juillet 2024, vous pouvez vous mettre à la campagne pour y respirer un air plus pur…
Le 15 juin, le Mega Regina de la Corsica Ferries battant pavillon italien n’était pas de reste, laissant un panache de contaminants issus des rejets de combustion de ses vieux moteurs, bien visible lors de son passage devant le village de Saint-Mandrier puis au large de la presqu’ile avant de faire son demi-tour habituel pour retourner à Toulon (Photographies du Maga Regina prises le 15 juin 2024 à 19h50 et 20h10)
Encore des journées « Port Propre » de ratées !
N’oubliez pas que lors de leur combustion les mazouts utilisés par ces navires génèrent des panaches de particules fines et ultrafines en grandes quantités, des hydrocarbures aromatiques polycycliques, du carbone suie (Black Carbon), des oxydes d’azote, des oxydes de soufre et des composés organiques volatils ainsi qu’évidemment des gaz à effet de serre tel que le CO2. Ces contaminants se dispersent dans l’atmosphère de la presqu’ile lors du passage et de la métropole au grès du vent.
Si vous voulez un autre avenir pour notre métropole, faites-le savoir en signant la pétition « STOP CROISIERES GRANDE RADE DE TOULON », ICI
Retenez votre respiration quand les rejets d’échappement des moteurs des Mega Smeralda et Mega Andrea de la Corsica Ferries polluent l’atmosphère du port de Toulon avant de se disperser dans l’air de la rade. Qu’en pensent Madame le maire de Toulon, le chargé de cabinet de MTPM, le vice-président de MTPM en charge de l'environnement ? Qu’il est urgent d’attendre que ces rejets soient interdits par la future convention SECA annoncée pour 2025 et pour s’en vanter ... ?
Quant aux stations de mesure de la qualité de l’air, elles ne risquent pas de détecter la pollution atmosphérique des navires car elles sont placées sur des sites choisis par TPM au nord ouest du port, alors que les panaches de rejets se dispersent dans le direction opposée.
Comble de « malchance », aucune de ces stations ne mesurent les oxydes de soufre caractéristiques des rejets des navires de la Corsica Ferries... Là aussi, il est surement urgent d’attendre pour mesurer sérieusement la qualité de l’air… qu’il n’y ait plus de rejets autorisés.
Comme annoncé, le Scarlet Lady de la compagnie Virgin Voyages, sous pavillon des Bahamas, a fait escale aujourd’hui au port de Toulon. L’occasion de rejeter les contaminants issus des gaz de combustion de ses moteurs dans l’atmosphère de notre territoire.
Le Scarlet Lady en provenance de Barcelone continue ses rotations. Il a contaminé l’atmosphère à partir du quai du port de Toulon mélangeant son panache de rejets aux deux panaches de son voisin de quai le Méga Express Four de la Corsica Ferries, battant pavillon Italien (Photographie des deux navires à quai à Toulon prise le 3 juin 2024 à 12h30).
Encore une journée « Port Propre » de ratée !
Les prochains passages du Scarlet Lady sont programmés les 17 juin, 1 juillet 2024, etc. dates auxquelles vous pouvez vous mettre à la campagne pour y respirer un air plus pur…
Si vous voulez un autre avenir pour notre métropole, faites-le savoir en signant la pétition « STOP CROISIERES GRANDE RADE DE TOULON », ICI
Comme indiqué dans notre article du 9 mai, ce qui est bien avec la physique c’est que les mêmes conditions physiques de l’atmosphère conduisent aux mêmes conséquences concernant la dispersion des polluants. Aussi, aujourd’hui pas de surprise donc !
Une sélection des plus beaux panaches des navires de la Corsica Ferries qui ont transité au port de Toulon aujourd’hui en dédicace au vice-président de TPM chargé de la Protection de l’environnement, développement durable, transition écologique et énergétique de TPM. Bien entendu, ces panaches de contaminants sont imaginaires et il n’est pas dupe des dénonciations de l’APE. Il est donc urgent d’attendre pour le bien de tous, y compris des enfants… (Photographies du Pascal Lota, Mega Regina, Mega Express, Mega Express Three… prises ce 11 mai 2024)
L’émotion esthétique que l’on peut ressentir devant certains paysages peut nous empêcher d’appréhender le risque d’une triste réalité qui porte atteinte à l’environnement et à notre santé… ((Photographies prises ce 11 mai 2024 à 8h20, 19h25 et 19h40).
L’absence de vent avec l’augmentation de la chaleur de l’atmosphère ont conduit à une inversion thermique au-dessus de la rade qui a été bien visualisée par…. les panaches de rejets de polluants des moteurs du Mega Smeralda et du Mega Regina de la Corsica Ferries. Ce qui est bien avec la physique c’est que les mêmes conditions conduisent aux mêmes conséquences, pas de surprise ! Voir ici, ici, ici…
Le Mega Smeralda de la Corsica Ferries battant pavillon italien a donné toute la mesure de ses capacités de rejets de contaminants issus de la combustion de ses vieux moteurs qui se sont dispersés dans l’atmosphère toulonnais et de sa périphérie lorsqu’il était à quai. On aurait cru voir le Valiant Lady de la compagnie Virgin ! Lors de son départ pour Bastia, son panache bien visible lors de son passage à quelques centaines de mètres du village de Saint-Mandrier s’est ensuite déroulé tout au long de sa route jusqu’à Bastia.
L’APE, comme d’autres associations de défense de l’environnement et de la qualité de vie, est régulièrement attaquée par les mêmes personnes dans les termes les plus vulgaires. Ainsi, le 22 avril dernier le vice-président de TPM chargé de la Protection de l’environnement, développement durable, transition écologique et énergétique, reprenez votre souffle, dans un post intitulé « La théorie de la peur » au milieu de ses contresens habituels annonce dans un bref instant de lucidité que l’APE « informe que l’air est pollué à Saint-Mandrier à cause des transports maritimes ».
Eh bien oui, l’APE dénonce la pollution de l’air et persistera à dénoncer cette pollution nocive pour la santé car ses membres, que personne n’en doute, eux ne croient pas à la disparition spontanée des polluants, ni ceux des rejets des navires, ni d’ailleurs ceux émis par les voitures.
Ils n’y croient pas comme d’ailleurs les gouvernements de nombreux pays qui ont d’ores et déjà bannis de leurs côtes ces navires utilisant les fuels marines les plus polluants en créant des zones de contrôle des émissions d’oxydes de soufre (zone SECA). Nous, nous attendons la mise en place d’une SECA Méditerranée en 2025. En attendant, il nous avait été annoncé le 20 octobre 2022, la signature d’une charte croisière qui devait permettre notamment d’anticiper dès 2023-24 (sic !) l’utilisation de carburant à teneur réduite en soufre tel que ceux utilisés dans les zones SECA.
Ah ah ah, ça y est on a compris, il est urgent d’attendre 2025… En attendant, tant pis pour nos poumons, ceux des asthmatiques et des enfants très sensibles à ces polluants.
En attendant, lors de leur combustion les mazouts utilisés par ces navires génèrent des panaches de particules fines et ultrafines en grandes quantités, des hydrocarbures aromatiques polycycliques, du carbone suie (Black Carbon), des oxydes d’azote, des oxydes de soufre et des composés organiques volatils ainsi qu’évidemment des gaz à effet de serre tel que le CO2. Ces contaminants se dispersent dans l’atmosphère de la presqu’ile lors du passage des navires le long du littoral puis leurs rejets sont dispersés dans l’atmosphère de la métropole au grès du vent. La pollution ça se partage !
Le Mega Regina de la Corsica Ferries n’était pas de reste, laissant un panache de contaminants issus des rejets de combustion de ses vieux moteurs, panache bien visible, pour ceux qui voulaient le voir évidemment, lors de son passage devant le village de Saint-Mandrier puis tout au long de sa route jusqu’à Ajaccio.
Au fait, aucune station de mesure du soufre dans l’atmosphère n’a été installée par Atmosud sur le territoire de TPM sous l’influence des rejets gazeux des navires des ports de Toulon ou de la Seyne sur mer. Donc, pas de mesure de qualité de l’air en soufre, pas de problème pour notre santé. Ben voyons ! La aussi, la politique de contrôle est connue : il est urgent d’attendre que ces polluants soient interdits pour commencer à les mesurer…
- 6 mai 2024 : Si vous avez aimé le Valiant Lady, vous allez adorer le Scarlet Lady !
- 4 mai 2024 : Les panaches des ponts du mois de mai et la température des mers grimpe
- 11 avril 2024 : Grand panache, petit panache, sans panache sur l’horizon…
- 7 avril 2024 : Pas de trêve dominicale pour la contamination de l’air !