Cette nuit c’est encore quasi pleine lune mais après plusieurs jours de Mistral, la température de l’eau est à 15°C ! Un reste de houle agite l’eau qui est chargée de particules en suspension. Deux paramètres pas favorables du tout à la prise de photographie qui nécessite stabilité et clarté mais quand l’envie de plonger vous prend…
On n’est jamais déçu par une plongée de nuit sous les étoiles ! C’est toujours un plaisir des sens de « voler » dans l’obscurité de la mer et d’observer les habitants de la mer eux-mêmes pour la plupart endormis entre les rochers ou en pleine activité. Ils se laissent approcher et photographier sans crainte.
Bonne plongée de nuit le long de la plage de la Coudoulière !
Le Gattilier qui porte le nom scientifique de Vitex agnus-castus L. est un bel arbuste que vous identifierez facilement au rond-point de Pin Rolland face au stade là où les travaux des nouvelles constructions ont commencé et le long du parking du stade.
Avec un peu de chance, et une bonne apnée, vous verrez peut-être sous un surplomb des rochers de la Coudoulière une éponge bleue magnifique parfois également visible entre les rhizomes des posidonies.
Appelé communément lepture cordigère ou lepture porte-cœur, c’est un insecte de l'ordre des coléoptères de la famille des Cerambycidae, appelés habituellement capricornes ou longicornes.
En soirée, en cette période quasi-estivale, une lueur verdâtre fluorescente est parfois perceptible à même le sol. C’est un ver luisant, aussi appelé lampyre (Lampyris noctiluca), dont la loupiote de madame attire monsieur durant la nuit. En effet, les femelles adultes des lampyres sont aptères, gardant une forme de larve, et émettent cette lumière pour attirer les mâles qui, eux, pourvus d'ailes sont plus mobiles. Un moyen efficace pour trouver le partenaire idéal pour s’accoupler.
Le Lampyre femelle a la faculté d’émettre de la lumière par la partie terminale de son abdomen. Les œufs sont également lumineux (voir les photos). Cette faculté, appelée bioluminescence, est le résultat d’une réaction chimique qui se produit dans un organe spécifique, le photophore.
Ce goéland blessé intentionnellement se remet de son aile cassée. Le plâtre est remplacé par une vieille chaussette, tout se recycle !
Ces deux derniers jours, la pluie a enfin arrosé naturellement la presqu’ile et abreuvé les sols et les plantes. Aujourd’hui, après le bel orage de cette fin de journée printanière, presqu’estivale, nous avons senti cette odeur très particulière de terre mouillée.
Mais d’où vient ce parfum ? Du pétrichor ! Une huile sécrétée par des plantes qui s’associe pendant les périodes sèches aux particules argileuses et autres silicates du sol. Lors d’une une pluie, les gouttes qui frappent le sol génèrent des aérosols de pétrichor qui se combine avec la géosmine produite par des bactéries du sol (Septomyces coelicolor) pour produire des composés volatils à l’odeur très particulière « de terre mouillée » très fugace !
C’est le 55ème et dernier jour de confinement et il pleut sur la presqu’ile, alors ce 10 mai fermons encore les yeux et partons en pensées flâner sur les sentiers du littoral.
Les fleurs des Coris de Montpellier (Coris monspeliensis) d'un rose lilas intense, parfois de couleur violette, subsessiles regroupées en épis courts et serrés sont épanouies. Leur corolle de 9 à 16 mm de long est tubuleuse et bilabiée avec à 5 lobes échancrés dont les 2 antérieurs plus courts. Le calice est ventru, membraneux, nervé, à limbe double : l'externe ayant de 6 à 10 dents linéaires, spinescentes, inégales, étalées et recourbées.
C’est le 54ème jour de confinement, alors ce 9 mai fermons encore les yeux et partons en pensées flâner dans les jardins et le long des rues de la presqu’ile.
Vous y verrez, retombant des murs ou entre les murs et le goudron des rues, les couleurs éclatantes, jaune, rouge ou orange, des fleurs en forme d'entonnoir des Capucines (Tropaeolum majus).
C’est le 53ème jour de confinement et nous célébrons la fin de la guerre en Europe le 8 mai 1945 et la paix retrouvée. Fermons encore les yeux et partons en pensées flâner dans les jardins et le long des sentiers de la presqu’ile.
Vous vous approchez de nos oliviers méditerranéens (Olea europaea) et vous constatez que les premières fleurs blanches ont ouvert leurs minuscules corolles ! De dix à vingt fleurs sont regroupées en panicules à l'aisselle des feuilles des rameaux âgés de deux ans.
C’est le 52ème jour de confinement, alors ce 7 mai fermons encore les yeux et partons en pensées flâner dans les jardins et le long des sentiers de la presqu’ile.
Vous y voyez les grandes inflorescences de fleurs bleues, parfois blanches voire roses. Chaque inflorescence est en fait un racème de racèmes. Un racème désigne une inflorescence indéfinie dans laquelle les fleurs sont disposées sur un axe, chacune sur un pédicelle développé. Le pédicelle est ascendant, jusqu’à 3 cm de long, porte des bractées aussi longues que lui.
C’est le 51ème jour de confinement, alors ce 6 mai fermons encore les yeux et partons en pensées flâner le long des sentiers de la presqu’ile.
Vous allez rencontrer les inflorescences duveteuses aux reflets argentés en forme de pinceaux portées par les longues tiges filiformes souples des Queues de lièvre, encore appelées Gros Minet (Lagurus ovatus).