C’est le 13ème jour de confinement, alors aujourd’hui encore fermons les yeux et partons en pensées flâner dans les jardins de la presqu’ile.
Hier et avant-hier, nous avions admiré les fleurs de la vesce commune (Vicia sativa) et des fèves (Vicia faba), aujourd’hui nous admirerons les fleurs d’une autre plante de la famille des Fabaceae, celles de l’arbre de Judée (Cercis siliquastrum) ou Gainier silicastre. Les fleurs sont rose pourpre vif et sont apparues depuis la mi-mars avant les feuilles. Elles sont sessiles (cauliflore) et apparaissent donc en faisceaux groupés directement sur les rameaux et même sur le tronc.
Fécondées elles donnent des fruits sous forme de gousse aplaties, c’est le fruit caractéristique des légumineuses comme nous l’avons vu précédemment. La gousse contient une dizaine de graines dont la dispersion se fait par gravité, à proximité immédiate de la plante mère (barochore). Ces gousses persistent pendant une bonne partie de l'hiver, voire du printemps suivant. Les graines sont très appréciées par la mésange bleue et la mésange charbonnière.
L’arbre de Judée peut atteindre de 3 à 5 m de haut, exceptionnellement 10 mètres de haut, avec un port tortueux et une cime aplatie. Il est à feuillage caduc. Les feuilles sont rondes avec un long pétiole. Leur face supérieure est vert pâle et mate, et leur face inférieure glauque puis prennent de belles teintes d'automne jaune orangé cuivré.
Comme toutes les légumineuses, l’arbre de Judée se contente de sols pauvres car il produit lui-même l'azote dont il a besoin. L’arbre est originaire du sud de l'Europe et de l'ouest de l'Asie. L’arbre de Judée est également utilisé dans la lutte biologique contre l’un des ravageurs des oliviers, poiriers et pommiers : les psylles. En effet, la présence du psylle de l'arbre de Judée suscite la venue de leur prédateur, les punaises du genre Anthocoris qui s'attaquent également aux autres psylles des arbres voisins.
Judas se serait pendu à cet arbre après avoir trahi Jésus Christ.
C’est le 12ème jour de confinement, alors aujourd’hui encore fermons les yeux et partons en pensées flâner dans les jardins cultivés de la presqu’ile.
Hier, nous avions admiré la vesce commune (Vicia sativa) cultivée dans les temps anciens, de la même famille des Fabaceae et du même genre, aujourd’hui nous pouvons admirer les fleurs des fèves (Vicia faba) plantées en octobre dans nos jardins. Subsessiles, les fleurs de 20 à 40 mm de long sont soit isolées, soit groupées par cinq à huit. Leur corolle, blanche à nervures violettes, de type papilionacé, est formée de cinq pétales inégaux. Le pétale supérieur, ou étendard, resserré en son milieu, est plus long que les ailes, elles-mêmes plus longues que la carène. Elles sont hermaphrodites et généralement autofertiles.
Une fois fécondée, la fleur produit une gousse (ou cosse) robuste, déhiscente, de section presque cylindrique ou légèrement aplatie. Sa taille diffère selon les variétés, atteignant 30 cm de long sur 3 cm de large. L’intérieur de la gousse est constitué d'un tissu spongieux blanc qui protège jusqu’à 9 graines alignées en rangées.
Les graines de fèves potagères sont les plus volumineuses des espèces de légumineuses. À maturité, les graines de Vicia faba ont un tégument coriace qui leur permet de conserver leur pouvoir germinatif jusqu’à dix ans.
Vicia faba est une plante herbacée qu’il faut donc semer chaque année. Son port dressé, lui permet d’atteindre 1,6 mètre de haut, grâce à des tiges fortes, creuses, de section quadrangulaire. Comme c'est le cas de nombreuses autres Fabaceae, elles présentent des nodules qui ont la propriété de fixer l'azote de l'air. Bien que la plante elle-même en auto-consomme jusqu'à 80 %, la part restante améliore la fertilité de la terre, de sorte que, comme la vesce commune, Vicia faba est utilisée dans les systèmes de rotation pour renforcer les sols épuisés en azote.
Vicia faba est seulement trouvée comme plante cultivée. D’origine probable Asie occidentale, elle s'est ensuite répandue en Europe, en Afrique et en Asie centrale.
Attention, les graines de Vicia faba consommées en grande quantité sur de longues périodes peuvent avoir des effets délétères sur la santé humaine ou animale. Elles contiennent en effet des inhibiteurs de protéase, des tanins, des lectines (hémagglutinines), des glycosides (vicine et convicine, saponine), des phytates, des facteurs anti-niacine et des acides aminés toxiques.
C’est le 11ème jour de confinement, alors aujourd’hui encore fermons les yeux et partons en pensées flâner sur les sentiers de la presqu’ile.
La vesce commune encore appelée vesce cultivée (Vicia sativa) est en fleur. La fleur de 1 à 3 cm est violette ou pourpre, plus ou moins violacée. Elles sont souvent insérées par 2, rarement solitaires, sur des pédoncules très courts. Leur calice est dentelé et se rompt à maturité. C’est une plante mellifère produisant nectar et pollen accessibles aux abeilles.
Les fleurs fécondées donnent des gousses allongées, cylindriques ou légèrement aplaties pouvant atteindre 6 cm de longueur. La graine est d’un brun jaunâtre à brun châtain, polymorphe et à paroi lisse. Nourrissantes, d'où la culture de cette plante au néolithique, les graines n’ont cependant pas un gout agréable. Elles encore sont parfois utilisées pour faire de la farine.
Les feuilles sont composées de 3 et 8 paires de folioles et se terminent par une vrille ramifiée. Les stipules à la base des feuilles sont, généralement, nectarifères. Les jeunes pousses et feuilles peuvent être mangées comme légumes
Ce sont des plantes, herbacées annuelles de la famille des Fabaceae. La tige à croissance hypogée est simple ou ramifiée, grimpante. Elle peut atteindre 70 cm de hauteur si elle trouve un bon « tuteur ».
Elles s’observent dans les champs, parmi les buissons et au bord des chemins sur les terrains du bord de mer au sommet de nos collines.
Aujourd'hui cette légumineuse est principalement utilisée en agriculture comme engrais vert car comme beaucoup de Fabaceae elle enrichit le sol en azote et améliorent sa structure ainsi que comme plante fourragère.
C’est le 10ème jour de confinement, alors aujourd’hui encore fermons les yeux et partons en pensées flâner sur les sentiers de la presqu’ile.
Les marguerites du Cap, (osteospermum sp.), comptent parmi les plantes vivaces les plus longuement fleuries, quasiment toute l’année dans les jardins de la presqu’île, avec parfois un peu moins de fleurs au cœur de l'été, quand les températures sont trop élevées !
C'est une plante très florifère, qui produit en quantité des fleurs semblables à des marguerites, dans les tons blanc, rose, mauve ou orangé. Elles sont portées par des tiges solitaires, entre 20 et 40 cm de hauteur émergeant d’un feuillage plutôt dense. Le cœur des fleurs d’un jaune paille, orange, bleuté ou presque noir tranche nettement avec les étamines jaune vif. La variété 'Whirligig' présente d’étonnants pétales en forme de spatules, mauves, roses ou blancs, avec un revers gris bleu et un cœur bleu sombre. Les fleurs se referment le soir et dès que la lumière baisse par temps couvert.
De la famille des Astéracées (anciennement dénommées Composées), les osteospermums sont vivaces formant des sous-arbrisseaux. Peu sensibles aux embruns, à l'aise dans des sols sablonneux, les osteospermums se développent très bien en bord de mer mais peuvent devenir envahissantes en se réensemençant naturellement.
Le nom d’Osteospermum a d’ailleurs été donné du fait de la dureté de ses graines : du grec osteon (os) et du latin spermum (semence). Son nom commun de marguerite du Cap ou de marguerite africaine, rappelle son origine géographique.
Osteospermum variété annuelle Passion Mix + papillon Citron |
C’est le 9ème jour de confinement, alors aujourd’hui encore fermons les yeux et partons en pensées flâner sur les sentiers de la presqu’ile.
Les abricotiers communs de nos jardins (Prunus armeniaca) de la famille des Rosaceae sont en fleurs. Les bourgeons floraux sont situés à côté ou à la place des bourgeons végétatifs, ils ne contiennent en général qu'une seule fleur. Les fleurs, assez grandes, sont blanches ou rose pâle et apparaissent avant les feuilles. Elles sont pentamères composées de 5 sépales et 5 pétales et de 25 étamines. Les variétés traditionnelles sont généralement autofertiles et la déhiscence des anthères se produit avant même l'ouverture de la fleur (fleur cléistogame), cependant certains variétés sont entomogames et nécessitent une pollinisation par les insectes.
L'induction florale est proportionnelle aux réserves glucidiques produites par une grande surface foliaire favorisant une photosynthèse active. Aussi un grand nombre de fruits qui épuise les réserves de l’arbre entraîne une production plus faible l'année suivante.
L’abricotier peut atteindre plus de 6 mètres de hauteur en situation favorable. Son tronc a une belle écorce craquante brun-noir. L’abricotier a deux types de rameaux : Les rameaux courts composés d’une seule unité de croissance et les rameaux longs qui développent de nouveaux entre-nœuds sur 4 unités de croissance après la première croissance des entre-nœuds préformés dans le bourgeon hivernal. Pour éviter l’épuisement des arbres, on éclaircit le nombre de fruits en laissant deux fruits sur les rameaux courts et environ un fruit tous les 5 à 6 centimètres sur les rameaux longs.
L’abricotier est une espèce de climat chaud, qui prospère sous climat méditerranéen mais est rustique. Contrairement à son nom d’espèce, il n’est pas originaire d’Arménie mais des montagnes de l'Iran oriental, du Turkestan et du nord-ouest de l'Inde. L'abricotier est cultivé pour ses fruits depuis 2000 ans en Chine. Ce n'est qu’au début de notre ère qu'il aborde les rivages de la Méditerranée, via effectivement son introduction et sa culture en Arménie.
L’abricotier est cultivé essentiellement pour son fruit et également pour son bois qui est traditionnellement employé dans la fabrication d'instruments de musique tels que le duduk (sorte de hautbois utilisé dans le Caucase) ou le blul (petite flute utilisée en Arménie). De son noyau, on tire des liqueurs comme le Noyau de Poissy ou l’amaretto.
la reproduction dépend des insectes. Ces derniers transportent en effet le pollen et permettent ainsi la fécondation. Exemple : Sans insectes, les plantes entomogames pourraient disparaître.