C’est le 35ème jour de confinement, alors aujourd’hui encore fermons les yeux et partons en pensées flâner, toujours sous la pluie, sur le sentier du littoral et dans quelques jardins privilégiés de la presqu’ile.
Les quelques exemplaires de la barbe de Jupiter (Anthyllis barba-jovis) de la presqu’ile montrent leurs fleurs jaunes regroupées en glomérules* serrés de petites tailles, de 9 à 10 mm à l'extrémité des rameaux. Elles bruniront progressivement et pollinisées par des insectes elles donneront de petites gousses, allongées, glabres, droites contenant une seule graine. La floraison printanière se prolongeant jusqu’au mois de juin, vous pourrez donc encore l’admirer en sortie de confinement.
C’est le 34ème jour de confinement, alors aujourd’hui encore fermons les yeux et partons en pensées flâner sous la pluie dans les jardins de la presqu’ile.
Ça y est les Callistemons (Callistemon citrinus) sont en fleurs et vous ne pourrez pas rater leurs inflorescences exotiques de couleur rouge vif, rose violacé ou plus rarement jaune citron ou blanche ! La floraison des Callistemons en forme de goupillon leur a valu le surnom de « rince-bouteilles ».
C’est le 32ème jour de confinement, alors aujourd’hui encore fermons les yeux et partons en pensées flâner sur le sentier du littoral et dans les jardins de la presqu’ile.
De mars à avril, la bourrache (Borago officinalis) vient spontanément fleurir nos jardins de ses curieuses fleurs bleu vif. Elle possède des tiges dressées de 30 à 60 cm de haut. Les grandes feuilles ovales, alternées, sont poilues, garnies de doux piquants.
C’est le 30ème jour de confinement, alors aujourd’hui encore fermons les yeux et partons en pensées flâner sur le sentier du littoral et entre les jardins de la presqu’ile.
Vous apercevez les belles hampes florales des Aloes qui se dressent à l’aisselle des feuilles disposées en rosette et qui porte des fleurs en grappes, orange, jaune ou rouge, en forme de tubes ou de clochettes pendantes. Cette floraison aux couleurs vives rappelle les origines africaines des aloès qui ont commencé à fleurir dès la fin de l’hiver.
Le genre Aloe est classé dans la famille des Asphodelacées, l’Aloe vera étant l’espèce la plus connue et peut s’acclimater sur la presqu’ile dans les parties les mieux protégées du froid l’hiver.
Aloe arborescent
Le genre Aloe comprend plus de 500 espèces et variétés de formes arbustives, grimpantes, voire arborescentes. Les espèces d’Aloe sont dites succulentes considérées comme des plantes grasses. Elles présentent des feuilles persistantes, souples, épaisses et longues, variant du vert franc au bleu gris, disposées en rosette et souvent bordées de dents. Leur croissance est souvent rapide et leur taille très variée. Suivant l’espèces, ces plantes peuvent atteindre jusqu’à 3 m et plus de hauteur.
Aloe marlothii
Les jardins de la presqu’ile accueillent certaines espèces en pleine terre, bien exposées au soleil, comme l’Aloe arborescens ou l’Aloe aristata au milieu des rocailles, en massifs et en bacs.
Aloe saponaria
Aloe arborescens à des fleurs en forme de tubes d’une couleur orange vif et rouge que vous ne raterez pas. Originaire d’Afrique du Sud, elle peut atteindre 4,50 m de hauteur et s’étaler sur 2 m. Aloe aristata est plus petite et compacte avec des feuilles épaisses vert foncé avec des bords rigides blancs de 15 cm de long mais prolifère bien sur les sols de la presqu’ile. Ses fleurs rose orangé, riches en nectar sont disposées en épis. Très rustique, elle résiste jusqu’à -10 °C bien qu’originaire elle aussi d’Afrique du Sud, du Lesotho. L’Aloe panaché (Aloe variegata) plus petite est également trouvée dans les jardins de la presqu’ile. Ses feuilles triangulaires en V, vert foncé, avec des bandes blanches horizontales et irrégulières ainsi que des bords blancs. Elles sont dentelées, fuselées à leur base, dressées et disposées sur 3 rangs serrés qui se chevauchent. Lorsque la plante devient plus âgée, elles forment une spirale. Elles font 0,10 à 0,15 m de long et 2,5 à 4 cm de large. A signaler la présence de très beaux exemplaires de Aloe marlothii, appelé l’Aloès de montagne qui pousse sur les pentes chaudes et sèches en moyenne montagnes du Mozambique, Zimbabwe et Botswana. Assez piquante, cette espèce magnifique demande de l’espace car elle devient large. Elle développe un tronc portant une unique rosette apicale. Le tronc s’élève de 2 à 4 m, exceptionnellement 10 m pour des sujets de 200 ans. Sa hampe florale se ramifie en candélabre avec jusqu’à 30 épis longs et étroits horizontaux à semi-dressés. Les fleurs tubulaires, riches en nectar sont de orangées à rouge vif, parfois jaunes, magnifiques !
Aloe variegata - Aloe aculeata
L’aloès est employé dans la fabrication de produits pharmaceutiques, cosmétiques, alimentaires en desserts et boissons ou textiles. La pulpe de l’Aloe vera est réputée pour ses vertus calmantes sur les égratignures de la peau notamment, mais aussi ses vertus toniques et dépuratives. Mais attention, certaines parties de l’Aloe vera contiennent de l’aloïne toxique.
C’est le 30ème jour de confinement, alors aujourd’hui encore fermons les yeux et partons en pensées flâner sur les sentiers de la presqu’ile.
Dans les sous-bois bordant les chemins de la presqu’île vous admirerez en ce moment les brassées de fleurs jaune d’or brillant des Calycotomes épineux, appelé encore cytise épineux (Calycotome spinosa). La floraison est abondante du printemps au début de l'été, débutant en mars. Les fleurs hermaphrodites, papilionacées, sont nectarifères et attirent les abeilles et autres insectes.
Son fruit ? Une gousse de 3 à 4 cm, glabre, luisante et noire à la maturité, à suture supérieure seule un peu ailée, à bord droit contenant de 3 à 8 graines sphériques, plates de couleur fauve et toxiques. Vous vous en doutiez, cette plante a été classée, elle aussi, dans la famille des Fabaceae.
Le Calycotome est un arbuste épineux ramifié en tous sens, sommet arrondi qui atteint une hauteur de 2 m avec un étalement d’un diamètre souvent plus large. Son feuillage caduc, vert moyen à vert foncé, est composé de petites feuilles trifoliées à court pétiole, réunies en petits fascicules glabre sur le dessus, revers parcouru de poils. L'écorce de son tronc est gerçurée d'un brun rougeâtre. Ses racines portent des nodosités renfermant des bactéries permettant la fixation de l'azote atmosphérique, comme nombre d’espèces de cette famille.
Le Calycotome épineux se développe sur les sols secs (xérophile) de préférence siliceux comme ceux de la presqu’île, dans les sites les plus chauds (thermophile) et ne se développe complètement bien qu'en pleine lumière (héliophile). Espèce particulièrement bien adaptée à la sécheresse, ses feuilles tombent pendant la période sèche et repoussent en automne avec les pluies. Lorsqu’il bénéficie de conditions optimales, il se développe jusqu’à former des formations buissonnantes (matorrals) impénétrables, qui contribuent d’ailleurs à la propagation des incendies car il est fortement inflammable.
Le nom de Calycotome vient du grec 'calyx 'qui désigne le calice, et 'temno' qui signifie « je coupe », faisant référence au fait qu'à la fin de la floraison le calice se rompt par le milieu, et son nom spécifique spinosa désigne les épines qui poussent sur les rameaux.