C’est le 11ème jour de confinement, alors aujourd’hui encore fermons les yeux et partons en pensées flâner sur les sentiers de la presqu’ile.
La vesce commune encore appelée vesce cultivée (Vicia sativa) est en fleur. La fleur de 1 à 3 cm est violette ou pourpre, plus ou moins violacée. Elles sont souvent insérées par 2, rarement solitaires, sur des pédoncules très courts. Leur calice est dentelé et se rompt à maturité. C’est une plante mellifère produisant nectar et pollen accessibles aux abeilles.
Les fleurs fécondées donnent des gousses allongées, cylindriques ou légèrement aplaties pouvant atteindre 6 cm de longueur. La graine est d’un brun jaunâtre à brun châtain, polymorphe et à paroi lisse. Nourrissantes, d'où la culture de cette plante au néolithique, les graines n’ont cependant pas un gout agréable. Elles encore sont parfois utilisées pour faire de la farine.
Les feuilles sont composées de 3 et 8 paires de folioles et se terminent par une vrille ramifiée. Les stipules à la base des feuilles sont, généralement, nectarifères. Les jeunes pousses et feuilles peuvent être mangées comme légumes
Ce sont des plantes, herbacées annuelles de la famille des Fabaceae. La tige à croissance hypogée est simple ou ramifiée, grimpante. Elle peut atteindre 70 cm de hauteur si elle trouve un bon « tuteur ».
Elles s’observent dans les champs, parmi les buissons et au bord des chemins sur les terrains du bord de mer au sommet de nos collines.
Aujourd'hui cette légumineuse est principalement utilisée en agriculture comme engrais vert car comme beaucoup de Fabaceae elle enrichit le sol en azote et améliorent sa structure ainsi que comme plante fourragère.
C’est le 10ème jour de confinement, alors aujourd’hui encore fermons les yeux et partons en pensées flâner sur les sentiers de la presqu’ile.
Les marguerites du Cap, (osteospermum sp.), comptent parmi les plantes vivaces les plus longuement fleuries, quasiment toute l’année dans les jardins de la presqu’île, avec parfois un peu moins de fleurs au cœur de l'été, quand les températures sont trop élevées !
C'est une plante très florifère, qui produit en quantité des fleurs semblables à des marguerites, dans les tons blanc, rose, mauve ou orangé. Elles sont portées par des tiges solitaires, entre 20 et 40 cm de hauteur émergeant d’un feuillage plutôt dense. Le cœur des fleurs d’un jaune paille, orange, bleuté ou presque noir tranche nettement avec les étamines jaune vif. La variété 'Whirligig' présente d’étonnants pétales en forme de spatules, mauves, roses ou blancs, avec un revers gris bleu et un cœur bleu sombre. Les fleurs se referment le soir et dès que la lumière baisse par temps couvert.
De la famille des Astéracées (anciennement dénommées Composées), les osteospermums sont vivaces formant des sous-arbrisseaux. Peu sensibles aux embruns, à l'aise dans des sols sablonneux, les osteospermums se développent très bien en bord de mer mais peuvent devenir envahissantes en se réensemençant naturellement.
Le nom d’Osteospermum a d’ailleurs été donné du fait de la dureté de ses graines : du grec osteon (os) et du latin spermum (semence). Son nom commun de marguerite du Cap ou de marguerite africaine, rappelle son origine géographique.
Osteospermum variété annuelle Passion Mix + papillon Citron |
C’est le 9ème jour de confinement, alors aujourd’hui encore fermons les yeux et partons en pensées flâner sur les sentiers de la presqu’ile.
Les abricotiers communs de nos jardins (Prunus armeniaca) de la famille des Rosaceae sont en fleurs. Les bourgeons floraux sont situés à côté ou à la place des bourgeons végétatifs, ils ne contiennent en général qu'une seule fleur. Les fleurs, assez grandes, sont blanches ou rose pâle et apparaissent avant les feuilles. Elles sont pentamères composées de 5 sépales et 5 pétales et de 25 étamines. Les variétés traditionnelles sont généralement autofertiles et la déhiscence des anthères se produit avant même l'ouverture de la fleur (fleur cléistogame), cependant certains variétés sont entomogames et nécessitent une pollinisation par les insectes.
L'induction florale est proportionnelle aux réserves glucidiques produites par une grande surface foliaire favorisant une photosynthèse active. Aussi un grand nombre de fruits qui épuise les réserves de l’arbre entraîne une production plus faible l'année suivante.
L’abricotier peut atteindre plus de 6 mètres de hauteur en situation favorable. Son tronc a une belle écorce craquante brun-noir. L’abricotier a deux types de rameaux : Les rameaux courts composés d’une seule unité de croissance et les rameaux longs qui développent de nouveaux entre-nœuds sur 4 unités de croissance après la première croissance des entre-nœuds préformés dans le bourgeon hivernal. Pour éviter l’épuisement des arbres, on éclaircit le nombre de fruits en laissant deux fruits sur les rameaux courts et environ un fruit tous les 5 à 6 centimètres sur les rameaux longs.
L’abricotier est une espèce de climat chaud, qui prospère sous climat méditerranéen mais est rustique. Contrairement à son nom d’espèce, il n’est pas originaire d’Arménie mais des montagnes de l'Iran oriental, du Turkestan et du nord-ouest de l'Inde. L'abricotier est cultivé pour ses fruits depuis 2000 ans en Chine. Ce n'est qu’au début de notre ère qu'il aborde les rivages de la Méditerranée, via effectivement son introduction et sa culture en Arménie.
L’abricotier est cultivé essentiellement pour son fruit et également pour son bois qui est traditionnellement employé dans la fabrication d'instruments de musique tels que le duduk (sorte de hautbois utilisé dans le Caucase) ou le blul (petite flute utilisée en Arménie). De son noyau, on tire des liqueurs comme le Noyau de Poissy ou l’amaretto.
la reproduction dépend des insectes. Ces derniers transportent en effet le pollen et permettent ainsi la fécondation. Exemple : Sans insectes, les plantes entomogames pourraient disparaître.
C’est le 8ème jour de confinement, alors aujourd’hui encore fermons les yeux et partons en pensées flâner sur les sentiers de la presqu’ile.
Au bord des sentiers, vous y verriez la férule commune (Foeniculum vulgare) qui pousse en terrain sec, voire aride et qui est en fleurs. De petites fleurs jaunes, groupées en ombelle d’ombelles, sans involucre ni involucelle. Leurs pétales sont enroulés vers l’intérieur, il n’y a pas de sépale et les étamines saillantes. La floraison a débuté en début mars et donnera des fruits verdâtres, ovoïdes brun fauve à maturité.
Son feuillage plumeux rappelle celui du fenouil commun. Il est toutefois facile de les distinguer : son feuillage est inodore tandis que celui du fenouil émet des senteurs anisées. La férule met au moins deux ou trois ans pour prendre toute son ampleur et fleurir. Elle atteint une hauteur de 2 à 3 m, pouvant même dépasser les 4 m de hauteur, pour un étalement de 80 cm.
C’est une plante vivace parfois de la famille des apiacées (anciennement ombellifères) qui s'est répandue à travers le monde mais principalement dans les biomes de climat méditerranéen. La férule dont les fleurs sont mellifères est une source de nourriture et d’abri pour de nombreux insectes comme la chenille du Machaon dit "queue d'hirondelle".
Si le fenouil est comestible, toutes les parties de la férule (racines, parties aériennes dont les graines) contiennent des principes actifs toxiques (des coumarines phénylées) car ont une action anticoagulante, conduisant à des syndromes hémorrragiques et des lésions souvent mortelles !
C’est le 7ème jour de confinement, alors aujourd’hui encore fermons les yeux et partons en pensées flâner sur les sentiers de la presqu’ile.
C’est le 6ème jour de confinement, alors aujourd’hui encore fermons les yeux et partons en pensées flâner sur les sentiers de la presqu’ile.
Les bruyères arborescentes (Erica arborea) sont en fleurs dégageant un subtil parfum dans le maquis de nos collines. Disposées en grappes, les fleurs blanches illuminent les sous-bois. Leur corolle urcéolée (en forme de vase renflé, de grelot) à 4 dents entourée à sa base par un calice vert clair, abrite des étamines libres. La floraison dure plusieurs mois, de mars sur la presqu’ile à juin.
C’est le 5ème jour de confinement, alors fermons les yeux et partons en pensées flâner sur les sentiers de la presqu’ile.
Les cistes sont couverts d’une abondante floraison qui a démarré ce mois-ci pour durer jusqu’en juillet. Leurs fleurs, principalement blanches ou roses, aux pétales chiffonnés, fanent au bout d'une journée mais se renouvellent quotidiennement durant la période de floraison.
Les cistes sont des arbrisseaux au feuillage persistant appartenant à la famille des Cistacées. Le genre Cistus rassemble une vingtaine d’espèces originaires des bords de la Méditerranée. Ils poussent spontanément dans les garrigues et talus bien ensoleillés et secs de la presqu’ile, que le sol soit caillouteux, pauvre, acide ou calcaire.
De nombreuses espèces de Grevillea ont des fleurs nectarifères qui attirent insectes, papillons ou oiseaux. Leur nectar est récolté par les abeilles pour produire du miel.
Les 250 espèces de Grevillea répertoriées sont issues de pays chauds, vivant dans les zones boisées et les clairières principalement en Australie. Ils peuvent être cultivés en pleine terre dans le Sud méditerranéen et en particulier dans les jardins de la presqu’ile.
La Lune se trouvant au plus près de la Terre, à une distance inférieure à 358.000 km selon la Nasa, elle apparaît 7 % plus grande et 30 % plus lumineuse par rapport à une pleine lune classique. Si vous l’avez raté, les prochaines superlunes seront visibles le 8 avril et le 7 mai.
Si vous rencontrez dans vos ballades sous-marines, certes il fait encore un peu froid dans l’eau, un joli poisson coloré de jaune, vert et de bleu, avec une queue en forme de lyre, farouche et nageant à vive allure de façon saccadée, c’est que vous venez de croiser la Girelle-paon ou Girelle turque (Thalassoma pavo).
La floraison hivernale des mimosas d’hiver (Acacia dealbata) a débuté et leur parfum inonde les jardins et les ruelles de la presqu’ile. Suivant les espèces, les fleurs des mimosas sont regroupées sous forme d’inflorescences en glomérules ou en épis, rassemblement de 10 à 200 petites fleurs constituées d’étamines de couleur jaune vif à blanches selon les variétés. Les fruits sont des gousses.
Tout s’est passé comme prévu : le passé éclairant l'avenir, pour ceux qui veulent voir ! Nous avions rappelé, entre autres, le rôle de protection des banquettes de posidonies contre l’érosion des plages et l’importance de leur maintien sur place (voir cette note d’information). C’est une réalité analysée depuis des années par les scientifiques experts du sujet et que chacun d’entre nous avons constaté sur nos plages ré-ensablées, année après année.
Aussi, comme nous l’avions prévu, sans surprise cette année encore, le sable rajouté en juin a été soit dispersé en mer, ennoyant les prairies de posidonies et cymodocées, soit repoussé sur le haut de la plage dès les premières tempêtes. La pente de la plage étant modifiée, les vagues au plus fort des coups de mer ont atteint les murets de la route et du restaurant de Sainte-Asile exposés aux premières loges, faisant aussi barrage à l’écoulement d’une partie des eaux de pluie non canalisées vers la mer (voir notre précédent instantané).
Aujourd’hui, la commune envoie à nouveau un engin de chantier pour repartir le sable sur cette zone afin de protéger le bâti, il y avait effectivement urgence en prévision des prochains coups de vent annoncés pour la fin de cette semaine.
Vous pouvez observer dans les jardins des arbres portant des fruits orangées et rouges ressemblant de loin à des fraises. En effet, les fruits des arbousiers (Arbustus unedo) aussi appelé arbre à fraise, sont arrivés à maturité depuis octobre. Son fruit, l’arbouse est une baie charnue hérissée de petites pointes. La chair est farineuse, légèrement acidulée car riche en vitamine C, sucrée et contient des cristaux d'oxalate de calcium.
Dans quelques jardins de la presqu’ile vous pouvez observer en ce moment des arbres qui portent des fruits de la taille d'une olive, oblongs de couleur rouille rougeâtre. Ce sont des jujubiers communs, appelés encore Dattier chinois, « chichourlier » ou encore « guindanlier » en provençal et dont le nom latin est Ziziphus jujuba.