C’est le 20ème jour de confinement, alors aujourd’hui encore fermons les yeux et partons en pensées flâner le long des sentiers de la presqu’ile.
Le long des sentiers, entre les rocailles ou les pierres des restanque, vous remarquerez les nombreuses fleurs colorés des oxalis émergeant de touffes de feuilles bien verte. Lorsque les fleurs sont jaunes, c’est que vous admirez l'Oxalis pied de chèvre (Oxalis pes-caprae). Les grandes fleurs jaune-clair sont composées de 5 pétales de 20 à 25 mm et sont juchées sur de longs pédoncules, groupées par 3 à 8 en cyme.
Les feuilles sont disposées en rosette dense, feuilles longuement pétiolées, à 3 folioles en forme de cœur, avec des petites taches brunes. Les feuilles sont acidulées, rafraîchissantes et seraient antiseptiques, antiscorbutiques, styptiques et diurétiques car elles contiennent de l'acide oxalique. Son nom vient du latin oxalis pour oseille.
Durant la nuit ou en cas d'ombre ou de pluie, les feuilles se replient vers le pétiole et les fleurs s'enroulent en fuseau torsadé.
C’est une espèce de plantes herbacées vivaces de la famille des Oxalidacées. Comme les marguerites du Cap, elle est originaire d'Afrique du Sud et s'est dispersée dans toute l'Europe méditerranéenne où elle peut devenir envahissante.
Lorsque les fleurs sont rose vif, parcourus parfois de stries foncées, c’est que vous observez l’oxalis articulé (Oxalis articulata) dont les feuilles obcordées (qui ont la forme d'un cœur renversé) ressemblent à s’y méprendre à celles de l'Oxalis pied de chèvre.
L'oxalis articulé est originaire d'Amérique du Sud (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay) et s’est naturalisé dans le sud de la France, en Bretagne et dans le Sud-Ouest. Cet oxalis est d’ailleurs cultivé comme plante ornementale.
Une autre oxalis cultivé peut être trouvée dans les jardins en ce moment, il s’agit de l'oxalis triangulaire (Oxalis triangularis). Originaire d'Amérique du Sud, elle est connue pour ses cultivars aux feuilles pourpres qui lui donnent alors son nom d'oxalis pourpre. Comme les autres oxalis, l'inflorescence est portée par un long pédoncule, émergeant de terre avec les pétioles. Elle porte 2 à 5 fleurs, rose pale, hétérostyles avec une corolle en forme d'entonnoir à 5 lobes arrondis. La floraison a lieu du printemps à l'automne.
C’est le 19ème jour de confinement, alors aujourd’hui encore fermons les yeux et partons en pensées flâner dans les jardins de la presqu’ile.
Votre regard est attiré par des arbustes élégants au feuillage décoratif, des pittospores (Pittosporum Tobira) portant une abondante floraison de fleurs blanches regroupées en ombelle et exhalant un puissant parfum de fleur d’oranger ou de miel et de vanille.
Les fleurs deviennent jaunâtres en se fanant et donnent des fruits sous forme de capsules globuleuses-ovoïdes, ligneuses à maturité, s'ouvrant par 2-4 valves. Ces capsules contiennent des graines rouges enduites d'une substance résineuse ou visqueuse.
Les feuilles sont coriaces, ovales, le plus souvent vert foncé brillant avec des variétés au feuillage glauque, pourpre, crème ou panaché. Elles sont disposées en nombreuses rosettes sur des tiges ligneuses.
Le pittospore ne dépasse que rarement une dizaine de mètres sur notre presqu’ile alors qu’il dépasse les 20 m dans ses pays d’origine, le Japon, la Corée et la Chine. Vous en verrez en limite de propriété sur le sentier du littoral car les pittospores supportent les embruns et sont parfaits pour les jardins de bord de mer.
Son nom vient du grec pitta, "résine, ou poix" et sporos, "semence", allusion à la substance résineuse (poisseuse) qui enrobe les graines. "Tobira" est le nom japonais.
C’est le 18ème jour de confinement, alors aujourd’hui encore fermons les yeux et partons en pensées flâner dans les jardins de la presqu’ile.
Les Crépides égayent de leurs fleurs jaune vif le bord des chemins, les prairies mésophiles, bord des chemins, cultures. Ce sera très certainement le Crépis bisannuel (Crepis biennis L.) aussi appelé Crépis des prés, Crépide bisannuelle, Crépide des prés de la famille des Asteraceae (ou Composées). Plante très commune, elle peut être confondue avec le pissenlit (Taraxacum officinale). Chaque fleur est en réalité un amas de fleurs élémentaires, regroupées sur un plateau en capitule. Ces capitules forment un petit groupe au sommet des tiges. Les graines pourvues de poils sont dispersées par le vent (dispersion anémochores).
Les feuilles sont simples, profondément découpées, pétiolées formant une rosette au contact du sol. Elles ont un limbe mince et leurs deux faces sont poilues. La plante peut atteindre 80 cm de hauteur.
C’est le 17ème jour de confinement, alors aujourd’hui encore fermons les yeux et partons en pensées flâner dans les jardins de la presqu’ile.
Une multitude de fleurs roses de 2 à 4 cm de diamètre, veinées de magenta foncé vers le centre émergeant au sommet d’une brassée de feuilles généreuses vert vif et découpées ne manquera pas d’attirer votre regard. Il s’agit du géranium de Madère (Geranium maderense), plante vivace robuste faisant partie de la vaste famille des Géraniacées.
En effet, depuis la fin mars dans les jardins de notre presqu’ile, ce géranium illumine de sa floraison de longue durée les rocailles des jardins. Il est d’ailleurs conseillé de supprimer au fur et à mesure les tiges des fleurs fanées afin de stimuler la floraison en évitant que la plante s'épuise à produire des graines au détriment de fleurs. Chaque fleur produit 5 graines qui seront projetées jusqu’à 6 m de distance lors des journées les plus chaudes et sèches.
C’est une grande plante qui peut atteindre jusqu’à 150 cm de hauteur et autant pour son étalement. Les feuilles persistantes, très découpées et au port retombant, sont portées par des pétioles rouge foncé. Ce géranium se dresse toute entier sur ses tiges retombantes qui prennent alors appui au sol. Les feuilles vertes semblent alors juchées sur des échasses.
En effet, à Madère, il pousse sur des pentes à 40 % souvent ventées. Adaptée à ce biotope, la sélection naturelle à conduit cette plante à développer des béquilles. Les pétioles des feuilles stockent eau et sels minéraux, initialement dressés, ils vont se pencher progressivement vers le sol jusqu’à le toucher pour y prendre leur assise. Quand le limbe des feuilles sèche, le pétiole se rigidifie en se déshydratant à son tour. Les pétioles secs et durs forment alors des béquilles qui permettent à la plante de rester stable.
Le Geranium maderense était endémique de Madère où les populations sauvages semblent se raréfier aujourd’hui. Il est d’ailleurs classé CR, en danger critique d'extinction, par l’UICN.
Le terme géranium provient du grec geranos qui signifie grue. Ce mot fait référence à la forme des fruits du géranium. Le géranium est d'ailleurs également couramment dénommé Bec-de-grue.
C’est le 16ème jour de confinement, alors aujourd’hui encore fermons les yeux et partons en pensées flâner dans les pièces de notre logis de la presqu’ile.
Des fleurs de toutes tailles et aux formes étranges, parmi les 25.000 espèces d'orchidées des forêts tropicales, certaines des plus exotiques se sont acclimatées à nos intérieurs. Dans un terrarium, un simple bocal ou trônant sur nos meubles elles offrent le spectacle étonnant de leur racines apparentes entremêlées et de leurs fleurs sophistiquées. Elles aiment bien la chaleur de nos pièces à vivre surtout si elles sont bien exposées à la lumière tamisée et que leurs racines sont maintenues humides.
Ainsi, parmi les plus fréquentes dans les jardineries, car très robustes, les variétés de l’orchidée-papillon (Phalaenopsis vient du grec phalaina, papillons de nuit, et opsis, visage) produisent des fleurs en grappes de toutes tailles, couleurs et dessins. Les felurs peuvent rester épanouies durant des mois et se renouvellent régulièrement. On compte une soixante d'espèces de Phalænopsis. Elles peuvent passer l’été à l’extérieur, à l’ombre des arbres, sur la presqu’ile. Mais attention, il ne faut pas négliger les arrosages, surtout par forte chaleur.
Les variétés d’orchidées sabot de Vénus (Paphiopedilum vient du grec Paphina, autre nom de Vénus, et pedilum qui signifie pantoufle) sont des orchidées également relativement faciles à entretenir.
Si vous souhaitez vous lancer dans la culture d’orchidées, mieux vaut ne pas commencer par l’orchidée de Proust (Cattleya, qui doit son nom à William Cattley, horticulteur anglais qui fut le premier à faire fleurir un cattleya). En effet, bien qu’elle soit attirante avec ses fleurs aux couleurs très variées parfois étonnantes, elle est relativement délicate. Originaire d’Amérique centrale, il existe une quarantaine d'espèces épiphytes et des milliers d'hybrides ont été créés.
Les orchidées du genre Cymbidium (du grec kymbê, bateau, en référence à la forme du labelle) sont les plus répandues avec les Phalaenopsis, en raison de leurs qualités horticoles : une durée de floraison exceptionnellement longue (deux mois en moyenne), une végétation vigoureuse, une relative facilité de culture, une grande variété de formes, de couleurs et de tailles, ainsi qu'un prix relativement modique. Les Cymbidium sont bien adaptés au climat de la presqu’île car elles sont, de toutes les orchidées, celles qui demandent le plus de lumière, et cela tout au long de l'année.
C’est le 15ème jour de confinement, alors aujourd’hui encore fermons les yeux et partons en pensées flâner sur les chemins de la presqu’ile.
De grosses fleurs jaunes parsèment la végétation au sol, ce sont les fleurs de l’Urosperme de Daléchamps (Urospermum dalechampii) de la famille des Asteraceae (Composées). Les fleurs sont en fait un capitule formé de centaines de petites fleurs jaunes situé au sommet d'une tige. Elles sont mellifères. Une fois fécondées, les graines forment une petite boule de plumets blancs qui s'envolent au moindre coup de vent.
Les feuilles forment une rosette avec une forme dentelée et la racine de couleur beige s'enfonce assez profondément dans le sol.
C’est une espèce vivace essentiellement méditerranéenne assez proche des pissenlits. Le nom Urospermum vient du grec pour décrire le fruit de la plante qui se termine par une sorte de queue, long bec creux et élargi.
C’est le 14ème jour de confinement, alors aujourd’hui encore fermons les yeux et partons en pensées flâner dans les jardins de la presqu’ile.
Votre regard sera attiré dans la « pelouse » de votre jardin par de petites fleurs sombres de couleur rouge vineux à violacé au nombre de 3 à 10 par tige. Ce sont les fleurs de Serapias cordigera, les Sérapias en cœur de la famille des orchidacea. Elles ont toutes les caractéristiques des orchidées : des feuilles à nervures parallèles, une bractée enveloppant plus ou moins la fleur composée de 3 sépales et 3 pétales dont deux formant un casque peu ouvert et l’autre un labelle assez plat dont la partie extérieure en forme de cœur, dirigée vers le bas est aussi large que sa partie interne. Il atteint environ 35 mm de long et est garni, à sa base, de deux callosités sombres divergentes.
Les plantes Serapias cordigera atteignent 20 à 50 cm de haut et se développent dans les pelouses mésophiles de la Provence cristalline (Serapion), caractéristiques de la dépression permienne des Maures et de l’Esterel. La détermination des espèces du genre Serapias se fait à partir de la forme externe et de la position du labelle (épichile) et de la forme des callosités situées à la base du labelle (hypochile).
Les Serapias tiennent leur nom de genre du dieu égyptien "Serapis" ou "Sarapis", nom adopté par les Grecs qui l'attribuèrent à une orchidée réputée aphrodisiaque.
Les espèces de Serapias, et en particulier cordigera, sont proches du seuil des espèces menacées ou qui pourrait être menacées si des mesures de conservation spécifiques n’étaient pas prises (classée NT par l’UICN). Tous les Serapias sont d’ailleurs interdits de commerce en Europe.
C’est le 13ème jour de confinement, alors aujourd’hui encore fermons les yeux et partons en pensées flâner dans les jardins de la presqu’ile.
Hier et avant-hier, nous avions admiré les fleurs de la vesce commune (Vicia sativa) et des fèves (Vicia faba), aujourd’hui nous admirerons les fleurs d’une autre plante de la famille des Fabaceae, celles de l’arbre de Judée (Cercis siliquastrum) ou Gainier silicastre. Les fleurs sont rose pourpre vif et sont apparues depuis la mi-mars avant les feuilles. Elles sont sessiles (cauliflore) et apparaissent donc en faisceaux groupés directement sur les rameaux et même sur le tronc.
Fécondées elles donnent des fruits sous forme de gousse aplaties, c’est le fruit caractéristique des légumineuses comme nous l’avons vu précédemment. La gousse contient une dizaine de graines dont la dispersion se fait par gravité, à proximité immédiate de la plante mère (barochore). Ces gousses persistent pendant une bonne partie de l'hiver, voire du printemps suivant. Les graines sont très appréciées par la mésange bleue et la mésange charbonnière.
L’arbre de Judée peut atteindre de 3 à 5 m de haut, exceptionnellement 10 mètres de haut, avec un port tortueux et une cime aplatie. Il est à feuillage caduc. Les feuilles sont rondes avec un long pétiole. Leur face supérieure est vert pâle et mate, et leur face inférieure glauque puis prennent de belles teintes d'automne jaune orangé cuivré.
Comme toutes les légumineuses, l’arbre de Judée se contente de sols pauvres car il produit lui-même l'azote dont il a besoin. L’arbre est originaire du sud de l'Europe et de l'ouest de l'Asie. L’arbre de Judée est également utilisé dans la lutte biologique contre l’un des ravageurs des oliviers, poiriers et pommiers : les psylles. En effet, la présence du psylle de l'arbre de Judée suscite la venue de leur prédateur, les punaises du genre Anthocoris qui s'attaquent également aux autres psylles des arbres voisins.
Judas se serait pendu à cet arbre après avoir trahi Jésus Christ.
C’est le 12ème jour de confinement, alors aujourd’hui encore fermons les yeux et partons en pensées flâner dans les jardins cultivés de la presqu’ile.
Hier, nous avions admiré la vesce commune (Vicia sativa) cultivée dans les temps anciens, de la même famille des Fabaceae et du même genre, aujourd’hui nous pouvons admirer les fleurs des fèves (Vicia faba) plantées en octobre dans nos jardins. Subsessiles, les fleurs de 20 à 40 mm de long sont soit isolées, soit groupées par cinq à huit. Leur corolle, blanche à nervures violettes, de type papilionacé, est formée de cinq pétales inégaux. Le pétale supérieur, ou étendard, resserré en son milieu, est plus long que les ailes, elles-mêmes plus longues que la carène. Elles sont hermaphrodites et généralement autofertiles.
Une fois fécondée, la fleur produit une gousse (ou cosse) robuste, déhiscente, de section presque cylindrique ou légèrement aplatie. Sa taille diffère selon les variétés, atteignant 30 cm de long sur 3 cm de large. L’intérieur de la gousse est constitué d'un tissu spongieux blanc qui protège jusqu’à 9 graines alignées en rangées.
Les graines de fèves potagères sont les plus volumineuses des espèces de légumineuses. À maturité, les graines de Vicia faba ont un tégument coriace qui leur permet de conserver leur pouvoir germinatif jusqu’à dix ans.
Vicia faba est une plante herbacée qu’il faut donc semer chaque année. Son port dressé, lui permet d’atteindre 1,6 mètre de haut, grâce à des tiges fortes, creuses, de section quadrangulaire. Comme c'est le cas de nombreuses autres Fabaceae, elles présentent des nodules qui ont la propriété de fixer l'azote de l'air. Bien que la plante elle-même en auto-consomme jusqu'à 80 %, la part restante améliore la fertilité de la terre, de sorte que, comme la vesce commune, Vicia faba est utilisée dans les systèmes de rotation pour renforcer les sols épuisés en azote.
Vicia faba est seulement trouvée comme plante cultivée. D’origine probable Asie occidentale, elle s'est ensuite répandue en Europe, en Afrique et en Asie centrale.
Attention, les graines de Vicia faba consommées en grande quantité sur de longues périodes peuvent avoir des effets délétères sur la santé humaine ou animale. Elles contiennent en effet des inhibiteurs de protéase, des tanins, des lectines (hémagglutinines), des glycosides (vicine et convicine, saponine), des phytates, des facteurs anti-niacine et des acides aminés toxiques.
C’est le 11ème jour de confinement, alors aujourd’hui encore fermons les yeux et partons en pensées flâner sur les sentiers de la presqu’ile.
La vesce commune encore appelée vesce cultivée (Vicia sativa) est en fleur. La fleur de 1 à 3 cm est violette ou pourpre, plus ou moins violacée. Elles sont souvent insérées par 2, rarement solitaires, sur des pédoncules très courts. Leur calice est dentelé et se rompt à maturité. C’est une plante mellifère produisant nectar et pollen accessibles aux abeilles.
Les fleurs fécondées donnent des gousses allongées, cylindriques ou légèrement aplaties pouvant atteindre 6 cm de longueur. La graine est d’un brun jaunâtre à brun châtain, polymorphe et à paroi lisse. Nourrissantes, d'où la culture de cette plante au néolithique, les graines n’ont cependant pas un gout agréable. Elles encore sont parfois utilisées pour faire de la farine.
Les feuilles sont composées de 3 et 8 paires de folioles et se terminent par une vrille ramifiée. Les stipules à la base des feuilles sont, généralement, nectarifères. Les jeunes pousses et feuilles peuvent être mangées comme légumes
Ce sont des plantes, herbacées annuelles de la famille des Fabaceae. La tige à croissance hypogée est simple ou ramifiée, grimpante. Elle peut atteindre 70 cm de hauteur si elle trouve un bon « tuteur ».
Elles s’observent dans les champs, parmi les buissons et au bord des chemins sur les terrains du bord de mer au sommet de nos collines.
Aujourd'hui cette légumineuse est principalement utilisée en agriculture comme engrais vert car comme beaucoup de Fabaceae elle enrichit le sol en azote et améliorent sa structure ainsi que comme plante fourragère.
C’est le 10ème jour de confinement, alors aujourd’hui encore fermons les yeux et partons en pensées flâner sur les sentiers de la presqu’ile.
Les marguerites du Cap, (osteospermum sp.), comptent parmi les plantes vivaces les plus longuement fleuries, quasiment toute l’année dans les jardins de la presqu’île, avec parfois un peu moins de fleurs au cœur de l'été, quand les températures sont trop élevées !
C'est une plante très florifère, qui produit en quantité des fleurs semblables à des marguerites, dans les tons blanc, rose, mauve ou orangé. Elles sont portées par des tiges solitaires, entre 20 et 40 cm de hauteur émergeant d’un feuillage plutôt dense. Le cœur des fleurs d’un jaune paille, orange, bleuté ou presque noir tranche nettement avec les étamines jaune vif. La variété 'Whirligig' présente d’étonnants pétales en forme de spatules, mauves, roses ou blancs, avec un revers gris bleu et un cœur bleu sombre. Les fleurs se referment le soir et dès que la lumière baisse par temps couvert.
De la famille des Astéracées (anciennement dénommées Composées), les osteospermums sont vivaces formant des sous-arbrisseaux. Peu sensibles aux embruns, à l'aise dans des sols sablonneux, les osteospermums se développent très bien en bord de mer mais peuvent devenir envahissantes en se réensemençant naturellement.
Le nom d’Osteospermum a d’ailleurs été donné du fait de la dureté de ses graines : du grec osteon (os) et du latin spermum (semence). Son nom commun de marguerite du Cap ou de marguerite africaine, rappelle son origine géographique.
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Osteospermum variété annuelle Passion Mix + papillon Citron |
C’est le 9ème jour de confinement, alors aujourd’hui encore fermons les yeux et partons en pensées flâner sur les sentiers de la presqu’ile.
Les abricotiers communs de nos jardins (Prunus armeniaca) de la famille des Rosaceae sont en fleurs. Les bourgeons floraux sont situés à côté ou à la place des bourgeons végétatifs, ils ne contiennent en général qu'une seule fleur. Les fleurs, assez grandes, sont blanches ou rose pâle et apparaissent avant les feuilles. Elles sont pentamères composées de 5 sépales et 5 pétales et de 25 étamines. Les variétés traditionnelles sont généralement autofertiles et la déhiscence des anthères se produit avant même l'ouverture de la fleur (fleur cléistogame), cependant certains variétés sont entomogames et nécessitent une pollinisation par les insectes.
L'induction florale est proportionnelle aux réserves glucidiques produites par une grande surface foliaire favorisant une photosynthèse active. Aussi un grand nombre de fruits qui épuise les réserves de l’arbre entraîne une production plus faible l'année suivante.
L’abricotier peut atteindre plus de 6 mètres de hauteur en situation favorable. Son tronc a une belle écorce craquante brun-noir. L’abricotier a deux types de rameaux : Les rameaux courts composés d’une seule unité de croissance et les rameaux longs qui développent de nouveaux entre-nœuds sur 4 unités de croissance après la première croissance des entre-nœuds préformés dans le bourgeon hivernal. Pour éviter l’épuisement des arbres, on éclaircit le nombre de fruits en laissant deux fruits sur les rameaux courts et environ un fruit tous les 5 à 6 centimètres sur les rameaux longs.
L’abricotier est une espèce de climat chaud, qui prospère sous climat méditerranéen mais est rustique. Contrairement à son nom d’espèce, il n’est pas originaire d’Arménie mais des montagnes de l'Iran oriental, du Turkestan et du nord-ouest de l'Inde. L'abricotier est cultivé pour ses fruits depuis 2000 ans en Chine. Ce n'est qu’au début de notre ère qu'il aborde les rivages de la Méditerranée, via effectivement son introduction et sa culture en Arménie.
L’abricotier est cultivé essentiellement pour son fruit et également pour son bois qui est traditionnellement employé dans la fabrication d'instruments de musique tels que le duduk (sorte de hautbois utilisé dans le Caucase) ou le blul (petite flute utilisée en Arménie). De son noyau, on tire des liqueurs comme le Noyau de Poissy ou l’amaretto.
la reproduction dépend des insectes. Ces derniers transportent en effet le pollen et permettent ainsi la fécondation. Exemple : Sans insectes, les plantes entomogames pourraient disparaître.
C’est le 8ème jour de confinement, alors aujourd’hui encore fermons les yeux et partons en pensées flâner sur les sentiers de la presqu’ile.
Au bord des sentiers, vous y verriez la férule commune (Foeniculum vulgare) qui pousse en terrain sec, voire aride et qui est en fleurs. De petites fleurs jaunes, groupées en ombelle d’ombelles, sans involucre ni involucelle. Leurs pétales sont enroulés vers l’intérieur, il n’y a pas de sépale et les étamines saillantes. La floraison a débuté en début mars et donnera des fruits verdâtres, ovoïdes brun fauve à maturité.
Son feuillage plumeux rappelle celui du fenouil commun. Il est toutefois facile de les distinguer : son feuillage est inodore tandis que celui du fenouil émet des senteurs anisées. La férule met au moins deux ou trois ans pour prendre toute son ampleur et fleurir. Elle atteint une hauteur de 2 à 3 m, pouvant même dépasser les 4 m de hauteur, pour un étalement de 80 cm.
C’est une plante vivace parfois de la famille des apiacées (anciennement ombellifères) qui s'est répandue à travers le monde mais principalement dans les biomes de climat méditerranéen. La férule dont les fleurs sont mellifères est une source de nourriture et d’abri pour de nombreux insectes comme la chenille du Machaon dit "queue d'hirondelle".
Si le fenouil est comestible, toutes les parties de la férule (racines, parties aériennes dont les graines) contiennent des principes actifs toxiques (des coumarines phénylées) car ont une action anticoagulante, conduisant à des syndromes hémorrragiques et des lésions souvent mortelles !
C’est le 7ème jour de confinement, alors aujourd’hui encore fermons les yeux et partons en pensées flâner sur les sentiers de la presqu’ile.